Œuvres: Les confessionsDeterville, 1817 |
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... l'abbé de Mably , comme je l'avois déja faite avec l'abbé de Condillac , qui tous deux étoient venus voir leur frère . L'abbé de Mably me donna des lettres pour Paris , entre autres une pour M. de Fonte- nelle , et une pour le comte de ...
... l'abbé de Mably , comme je l'avois déja faite avec l'abbé de Condillac , qui tous deux étoient venus voir leur frère . L'abbé de Mably me donna des lettres pour Paris , entre autres une pour M. de Fonte- nelle , et une pour le comte de ...
Page 12
... l'automne de 1741 , avec quinze louis d'argent comptant , ma comédie de Narcisse , et mon projet de musique , pour ... abbé de Léon , qui logeoit alors en Sorbonne , jeune seigneur très aimable , qui mourut à la 12 LES CONFESSIONS ..
... l'automne de 1741 , avec quinze louis d'argent comptant , ma comédie de Narcisse , et mon projet de musique , pour ... abbé de Léon , qui logeoit alors en Sorbonne , jeune seigneur très aimable , qui mourut à la 12 LES CONFESSIONS ..
Page 13
... L'un et l'autre eurent la fantaisie d'apprendre la composition . Je leur en donnai quelques mois de leçons qui soutinrent un peu ma bourse tarissante . L'abbé de Léon me prit en amitié et vouloit m'avoir pour son secrétaire : mais il n ...
... L'un et l'autre eurent la fantaisie d'apprendre la composition . Je leur en donnai quelques mois de leçons qui soutinrent un peu ma bourse tarissante . L'abbé de Léon me prit en amitié et vouloit m'avoir pour son secrétaire : mais il n ...
Page 18
... l'abbé des Fontaines m'eût promis de la faire aller , et que les autres journalistes en eussent dit assez de bien . Le plus grand obstacle à l'essai de mon sys- tême étoit la crainte que , s'il n'étoit pas admis , on ne perdît le temps ...
... l'abbé des Fontaines m'eût promis de la faire aller , et que les autres journalistes en eussent dit assez de bien . Le plus grand obstacle à l'essai de mon sys- tême étoit la crainte que , s'il n'étoit pas admis , on ne perdît le temps ...
Page 20
... l'abbé de Mably , Fontenelle , furent presque les seuls chez qui je continuai d'aller quelquefois . Je montrai même au premier ma comédie de Narcisse . Elle lui plut , et il eut la complaisance de la retoucher . Diderot , plus jeune qu ...
... l'abbé de Mably , Fontenelle , furent presque les seuls chez qui je continuai d'aller quelquefois . Je montrai même au premier ma comédie de Narcisse . Elle lui plut , et il eut la complaisance de la retoucher . Diderot , plus jeune qu ...
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Expressions et termes fréquents
aimable amis amitié assez auroit avoient avois avoit Boufflers c'étoit Chenonceaux chose cœur comte connoissance crus dame déja Devin du village devoit Diderot dîner dire donner écrit étoient étoit eût faisoit falloit femme fille Francueil fût Genève gens goût grace Grimm holbachique homme j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus Jacques jamais Jean-Jac jour juger l'abbé l'Émile l'Hermitage laisser lettre liaisons avec Jean-Jacques livre long-temps m'avoit m'écrivit m'en m'eût madame d'Épinay madame d'Houdetot madame de Luxembourg madame de Pompadour madame de Warens madame Dupin madame la maréchale madame Le Vasseur mademoiselle maison malheurs manuscrit Margency ment moi-même Montaigu Montmorency Motiers musique n'en n'y avoit occasion ouvrage parceque parler paroissoit passer personne plaisir pouvoit premier prendre pût réponse reste rien Saint-Lambert sentiments sentois seroit seul sitôt sortir succès sur-tout talents Thérèse tion tout-à-fait trouvai trouvois Venise venoit vint vois vouloit voulut voyage voyois
Fréquemment cités
Page 431 - ... c'est vous qui me rendez le séjour de mon pays insupportable ; c'est vous qui me ferez mourir en terre étrangère, privé de toutes les consolations des mourants, et jeté, pour tout honneur, dans une voirie ; tandis que tous les honneurs qu'un homme peut attendre vous accompagneront dans mon pays.
Page 505 - L'expédient me réussit; je ne trouvai point M. de Mairan : fort aise d'être dispensé de m'arrêter, je continuai ma route sans que personne me dît un mot. En entrant sur le territoire de Berne, je fis arrêter; je descendis, je me prosternai, j'embrassai, je baisai la terre , et m'écriai dans mon transport : Ciel, protecteur de la vertu, je te loue, je touche une terre de liberté!
Page 215 - Les climats, les saisons, les sons, les couleurs, l'obscurité, la lumière, les éléments, les aliments, le bruit, le silence, le mouvement, le repos, tout agit sur notre machine et sur notre âme par conséquent; tout nous offre mille prises presque assurées pour gouverner dans leur origine les sentiments dont nous nous laissons dominer.
Page 411 - ... battre les flancs pour répondre, et toujours nouveaux embarras pour remercier ou pour refuser. Cependant, à force de la voir, je finis par m'attacher à elle. Elle avait ses chagrins, ainsi que moi. Les confidences réciproques nous rendirent intéressants nos tête-à-tête. Rien ne lie tant les cœurs que la douceur de pleurer ensemble.
Page 215 - Que d'écarts on sauveroit à la raison, que de vices on empêcheroit de naître, si l'on savoit forcer l'économie animale à favoriser l'ordre moral qu'elle trouble si souvent! Les climats, les saisons, les sons, les couleurs, l'obscurité, la lumière, les élémens , les alimens, le bruit, le silence...
Page 440 - ... on était loin de concevoir à quel point je puis m'enflammer pour des êtres imaginaires.
Page 31 - ... poétique et musical, je composai rapidement en sept ou huit heures la meilleure partie de mon acte.
Page 257 - ... rien imaginer de plus inattendu, de plus choquant, que de me voir tout d'un coup m'inscrire de ma propre main parmi les auteurs de ces livres que j'avais si durement censurés ? Je sentais cette inconséquence dans toute sa force, je me la reprochais, j'en rougissais, je m'en dépitais : mais tout cela ne put suffire pour me ramener à la raison.
Page 89 - A peine les connaît-elle encore à présent. Elle n'a jamais pu suivre l'ordre des douze mois de l'année, et ne connaît pas un seul chiffre, malgré tous les soins que j'ai pris pour les lui montrer. Elle ne sait ni compter l'argent ni le prix d'aucune chose.
Page 616 - Pour moi, je le déclare hautement et sans crainte: quiconque, même sans avoir lu mes écrits, examinera par ses propres yeux mon naturel, mon caractère, mes mœurs, mes penchants, mes plaisirs, mes habitudes, et pourra me croire un malhonnête homme , est lui-même un homme à étouffer.