L'église et le droit romain: études historiquesLibrairie Poussielgue Frères, 1887 - 414 pages |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 404 - C'était aux évêques que s'adressaient les provinces, les cités, toute la population romaine pour traiter avec les Barbares; ils passaient leur vie à correspondre, à négocier, à voyager, seuls actifs et capables de se faire entendre dans les intérêts soit de l'Église soit du pays. C'était à eux aussi que...
Page 60 - ... plus profonde. La société civile semblait chrétienne comme la société religieuse ; les souverains, les peuples. avaient en immense majorité embrassé le christianisme ; mais, au fond, la société civile était païenne; elle tenait du paganisme ses institutions, ses lois, ses mœurs.
Page 77 - Romains ne conservèrent plus ni domination ni influence, ces Barbares pouvaient traiter les vaincus de différentes manières. Ils pouvaient anéantir la nation en exterminant ou en asservissant tous les hommes libres; ils pouvaient encore se l'incorporer en lui imposant les mœurs, la constitution et les lois de la Germanie.
Page 407 - Chauve, l'esclavage se transformant en servage, le serf retire sa personne et son champ des mains de son seigneur; il doit à celui-ci non plus son corps ni son bien, mais seulement une partie de son travail et de ses revenus; il a cessé de servir, il n'est plus qu'un tributaire.
Page 60 - C'est qu'en effet il y avait à cette époque , dans le monde romain, deux sociétés très-différentes , la société civile et la société religieuse. Elles différaient non-seulement par leur objet, non seulement parce qu'elles étaient régies par des principes et des institutions diverses, non-seulement parce que l'une était vieille et l'autre jeune; entre elles existait une diversité bien plus importante et plus profonde. La société civile semblait chrétienne comme la société religieuse...
Page 404 - Tantôt l'évèque paraissait seul sur les remparts, revêtu des ornements pontificaux, et après avoir étonné les Barbares par son tranquille courage, il traitait avec eux de leur retraite ; tantôt il faisait construire dans son diocèse une espèce de fort où se réfugiaient les babifants îles campagnes quand on pouvait craindre que l'asile des églises même ne fût pas respecté1.
Page 323 - A. LUCHAIRE, Histoire des institutions monarchiques de la France sous les premiers Capétiens (987-1180), 2e éd.
Page 397 - DANS L'EMPIRE ROMAIN, AU Ve SIÈCLE DE L'ÈRE CHRÉTIENNE, LORS DE LA GRANDE INVASION DES GERMAINS EN OCCIDENT. La chute de l'empire romain en Occident offre un phénomène singulier. Non-seulement la nation ne soutient pas le gouvernement dans sa lutte contre les Barbares, mais la nation, abandonnée à elle-même, ne tente, pour son propre compte, aucune résistance. Il y a plus : rien, dans ce long débat, ne révèle qu'une nation existe; à peine est-il question de ce qu'elle souffre; elle subit...
Page 77 - Loin de là , confondues sur le même territoire , les deux nations conservèrent des mœurs et des lois distinctes qui engendrèrent cette espèce de droit civil appelé droit personnel ou loi personnelle, par opposition au droit territorial.
Page 260 - Toutes personnes sont franches en ce royaume, et sitost qu'un esclave a atteint le» marches diceluy se faisant baptizer, il est affranchi.