Collection complete des œuvres de J.J. Rousseau ...Paul Moultou et du Peyrou, 1789 |
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Collection complète des Œuvres de J. J. Rousseau: Second ..., Volume 31 Jean-Jacques Rousseau Affichage du livre entier - 1789 |
Collection complete des œuvres de J.J. Rousseau, Volume 31 Jean-Jacques Rousseau Affichage du livre entier - 1789 |
Collection complète des œuvres de J.J. Rousseau: Supplément Jean-Jacques Rousseau Affichage du livre entier - 1789 |
Expressions et termes fréquents
abbé Raynal abfolument affez affurément aife ainfi amis auffi auroit avoient avois avoit befoin c'eft caufe ceffe chofe clavecin cœur connoiffance connoître d'efprit Devin du village devoit Diderot dîner dire Eaubonne efpèce eſt étoient étoit eût fachant fage faifant faifoit falloit fans fanté favoir fecond fecret fecrétaire féjour femme fens fentimens fentir fentois feroit fervice fervir feul fiens fille fimple fincère fituation fociété foins foit fouf fouper fous fouvent fuccès fuis fuite fuivi fujet fur-tout fût Gauffe goût homme j'ai j'aurois j'avois j'en j'étois j'euffe j'eus jamais jour jufqu'à l'abbé l'ambaffadeur l'Hermitage laiffer lefquelles lettres long-temps m'avoit m'en Mably ment mufique n'eft n'étoit n'y avoit paffer paffion parler penfer perfonne plaifir plufieurs Poplinière pouvoit préfent preffé prefque raifon refte réponſe rien Second Suppl talens Thérèfe Thérèſe trouvai Vaffeur Venife venoit vouloit voulut voyois دو
Fréquemment cités
Page 101 - Je la goûtai, mais sans charme; j'en émoussai toutes les délices; je les tuai comme à plaisir. Non, la nature ne m'a point fait pour jouir. Elle a mis dans ma mauvaise tête le poison de ce bonheur ineffable, dont elle a mis l'appétit dans mon cœur.
Page 286 - Quelle est la nature de gouvernement propre à former un peuple le plus vertueux, le plus éclairé, le plus sage, le meilleur enfin, à prendre ce mot dans son plus grand sens?
Page 312 - Cette ivresse avait commencé dans ma tête, mais elle avait passé dans mon cœur. Le plus noble orgueil y germa sur les débris de la vanité déracinée. Je ne jouai rien : je devins en effet tel que je parus; et pendant quatre...
Page 251 - Mon âme, exaltée par ces contemplations sublimes, s'élevait auprès de la Divinité, et voyant de là mes semblables suivre, dans l'aveugle route de leurs préjugés, celle de leurs erreurs, de leurs malheurs, de leurs crimes, je leur criais d'une faible voix qu'ils ne pouvaient entendre : Insensés qui vous plaignez sans cesse de la nature, apprenez que tous vos maux vous viennent de vous.
Page 209 - Il passait les jours et les nuits dans une continuelle léthargie, les yeux bien ouverts, le pouls bien battant, mais sans parler, sans manger, sans bouger, paraissant quelquefois entendre, mais ne répondant jamais, pas même par signe; et du reste sans agitation, sans douleur, sans fièvre, et restant là comme s'il eût été mort.
Page 10 - Les planchers sous lesquels je suis ont des yeux, les murs qui m'entourent ont des oreilles : environné d'espions et de surveillants malveillants et vigilants, inquiet et distrait, je jette à la hâte sur le papier quelques mots interrompus qu'à peine j'ai le temps de relire , encore moins de corriger.
Page 281 - Mais je sentais qu'écrire pour avoir du pain eût bientôt étouffé mon génie et tué mon talent, qui était moins dans ma plume que dans mon cœur, et né uniquement d'une façon de penser élevée et fière, qui seule pouvait le nourrir. Rien de vigoureux, rien de grand ne peut partir d'une plume toute vénale.
Page 365 - Elle vint ; je la vis ; j'étois ivre d'amour sans objet ; cette ivresse fascina mes yeux, cet objet se fixa sur elle; je vis ma Julie en madame d'Houdetot , et bientôt je ne vis plus que madame d'Houdetot , mais revêtue de toutes les perfections dont je venois d'orner l'idole de mon cœur.