Collection complete des œuvres de J.J. Rousseau, Volume 31Paul Moultou et du Peyrou, 1789 |
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... assez douce , sans de grandes traverses , ni de grandes prospérités . Cette médiocrité fut en grande partie l'ouvrage de mon natu- rel ardent mais foible , moins prompt encore à entreprendre que facile à décou- rager , fortant du repos ...
... assez douce , sans de grandes traverses , ni de grandes prospérités . Cette médiocrité fut en grande partie l'ouvrage de mon natu- rel ardent mais foible , moins prompt encore à entreprendre que facile à décou- rager , fortant du repos ...
Page 21
... assez du moins pour être en état de juger de mon projet . Durant mes conférences avec ces Mef- sieurs , je me convainquis , avec autant de certitude que de surprise , que fi quelquefois les savans ont moins de pré- jugés que les autres ...
... assez du moins pour être en état de juger de mon projet . Durant mes conférences avec ces Mef- sieurs , je me convainquis , avec autant de certitude que de surprise , que fi quelquefois les savans ont moins de pré- jugés que les autres ...
Page 37
... . D ... n , toute aima- ble qu'elle étoit , étoit sérieuse & froide ; je ne trouvois rien dans ses manières d'assez agaçant pour m'enhardir . Sa mais son , aussi brillante alors qu'aucune autre dans Paris , LIVRE VIL 37.
... . D ... n , toute aima- ble qu'elle étoit , étoit sérieuse & froide ; je ne trouvois rien dans ses manières d'assez agaçant pour m'enhardir . Sa mais son , aussi brillante alors qu'aucune autre dans Paris , LIVRE VIL 37.
Page 41
... assez près pour me familiarifer avec son image . Durant ma convalefcence , j'eus le temps de réflé- chir sur mon état , & de déplorer ma tinidité , ma foiblesse & mon indolence , qui , malgré le feu dont je me sentois embrâté , me ...
... assez près pour me familiarifer avec son image . Durant ma convalefcence , j'eus le temps de réflé- chir sur mon état , & de déplorer ma tinidité , ma foiblesse & mon indolence , qui , malgré le feu dont je me sentois embrâté , me ...
Page 49
... du lazaret . Il me fit force caresses . Dupont son secré- taire étoit un bon garçon , qui me mena tant à Gênes qu'à là campagne , dan . Second Suppl . Tome I. C plufieurs maisons où l'on s'amusoit assez , & je liai LIVRE VII . 49.
... du lazaret . Il me fit force caresses . Dupont son secré- taire étoit un bon garçon , qui me mena tant à Gênes qu'à là campagne , dan . Second Suppl . Tome I. C plufieurs maisons où l'on s'amusoit assez , & je liai LIVRE VII . 49.
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Expressions et termes fréquents
abſolument affez ainſi aiſe amis aſſez auffi auroit auſſi avoient avois avoit beſoin c'eſt cauſe ceſſe choſe clavecin cœur connoiſſance connoître d'eſprit Devin du village devoit Diderot dîner dire enſemble eſpèce eſt étoient étoit eût faifoit faiſant falloit fans femme fentir feroit feul foit fur-tout fût goût homme j'ai j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus j'euſſe jamais jour juſqu'à juſqu'alors juſte l'abbé l'ambaſſadeur l'Hermitage l'inſtant laiſſa laiſſer laiſſoit lettres liaiſons long-temps m'avoit m'en maiſon mauvaiſe ment muſique n'eſt n'étoit n'y avoit parler paſſer penſer perſonne plaifir plaiſirs pluſieurs poſſible pouvoit preſque puiſque réponſe reſte rien ſa fille ſa mère ſans ſavoir Second Suppl ſecrétaire ſéjour ſens ſentiment ſentois ſervice ſes ſeul ſeule ſociété ſoins ſoit ſon ſous ſouvenir ſouvent ſpectacle ſuccès ſuis ſuite ſuivre ſujet ſur talens Thérèſe Vaſſeur Veniſe venoit vouloit voulut voyois دو دو
Fréquemment cités
Page 101 - Je la goûtai, mais sans charme; j'en émoussai toutes les délices; je les tuai comme à plaisir. Non, la nature ne m'a point fait pour jouir. Elle a mis dans ma mauvaise tête le poison de ce bonheur ineffable, dont elle a mis l'appétit dans mon cœur.
Page 286 - Quelle est la nature de gouvernement propre à former un peuple le plus vertueux, le plus éclairé, le plus sage, le meilleur enfin, à prendre ce mot dans son plus grand sens?
Page 312 - Cette ivresse avait commencé dans ma tête, mais elle avait passé dans mon cœur. Le plus noble orgueil y germa sur les débris de la vanité déracinée. Je ne jouai rien : je devins en effet tel que je parus; et pendant quatre...
Page 251 - Mon âme, exaltée par ces contemplations sublimes, s'élevait auprès de la Divinité, et voyant de là mes semblables suivre, dans l'aveugle route de leurs préjugés, celle de leurs erreurs, de leurs malheurs, de leurs crimes, je leur criais d'une faible voix qu'ils ne pouvaient entendre : Insensés qui vous plaignez sans cesse de la nature, apprenez que tous vos maux vous viennent de vous.
Page 209 - Il passait les jours et les nuits dans une continuelle léthargie, les yeux bien ouverts, le pouls bien battant, mais sans parler, sans manger, sans bouger, paraissant quelquefois entendre, mais ne répondant jamais, pas même par signe; et du reste sans agitation, sans douleur, sans fièvre, et restant là comme s'il eût été mort.
Page 10 - Les planchers sous lesquels je suis ont des yeux, les murs qui m'entourent ont des oreilles : environné d'espions et de surveillants malveillants et vigilants, inquiet et distrait, je jette à la hâte sur le papier quelques mots interrompus qu'à peine j'ai le temps de relire , encore moins de corriger.
Page 281 - Mais je sentais qu'écrire pour avoir du pain eût bientôt étouffé mon génie et tué mon talent, qui était moins dans ma plume que dans mon cœur, et né uniquement d'une façon de penser élevée et fière, qui seule pouvait le nourrir. Rien de vigoureux, rien de grand ne peut partir d'une plume toute vénale.
Page 365 - Elle vint ; je la vis ; j'étois ivre d'amour sans objet ; cette ivresse fascina mes yeux, cet objet se fixa sur elle; je vis ma Julie en madame d'Houdetot , et bientôt je ne vis plus que madame d'Houdetot , mais revêtue de toutes les perfections dont je venois d'orner l'idole de mon cœur.