Collection complete des œuvres de J.J. Rousseau ...Paul Moultou et du Peyrou, 1789 |
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... avois à me rappeler étoient autant de nouvelles jouissances . J'y revenois fans cesse avec un nouveau plaifir , & je pouvois tourner mes def- criptions sans gêne jusqu'à ce que j'en fuffe content . Aujourd'hui ma mémoire & ma tête 1 ...
... avois à me rappeler étoient autant de nouvelles jouissances . J'y revenois fans cesse avec un nouveau plaifir , & je pouvois tourner mes def- criptions sans gêne jusqu'à ce que j'en fuffe content . Aujourd'hui ma mémoire & ma tête 1 ...
Page 11
... avois apportés avec moi . Tout le monde m'y fit accueil . M. & Mde . de Mably marquèrent du plai- fir à me revoir , & me donnèrent à dîner plusieurs fois . Je fis chez eux connoif- fance avec l'Abbé de Mably , comme je l'avois déjà ...
... avois apportés avec moi . Tout le monde m'y fit accueil . M. & Mde . de Mably marquèrent du plai- fir à me revoir , & me donnèrent à dîner plusieurs fois . Je fis chez eux connoif- fance avec l'Abbé de Mably , comme je l'avois déjà ...
Page 14
... avois obligation à tous ces honnêtes gens . Dans la fuite je les négligeai tous . Non certainement par ingratitude , mais par cette invincible paresse qui m'en a souvent donné l'air . Jamais le sentiment de leurs fervices n'est forti de ...
... avois obligation à tous ces honnêtes gens . Dans la fuite je les négligeai tous . Non certainement par ingratitude , mais par cette invincible paresse qui m'en a souvent donné l'air . Jamais le sentiment de leurs fervices n'est forti de ...
Page 20
... avois de le foumettre à l'examen de l'Académie . M. de Réaumur se char- gea de la proposition , qui fut agréée ; le jour donné , je fus introduit & présenté par M. de Réaumur , & le même jour 22 Août 1742 , j'eus l'honneur de lire à l ...
... avois de le foumettre à l'examen de l'Académie . M. de Réaumur se char- gea de la proposition , qui fut agréée ; le jour donné , je fus introduit & présenté par M. de Réaumur , & le même jour 22 Août 1742 , j'eus l'honneur de lire à l ...
Page 28
... avois pas de quoi faire durer trois mois , eft une des fingularités de ma vie & une des bifarreries de mon humeur . L'extrême besoin que j'avois qu'on pensat à moi , étoit précisément ce qui m'ôtoit le cou- rage de me montrer , & la ...
... avois pas de quoi faire durer trois mois , eft une des fingularités de ma vie & une des bifarreries de mon humeur . L'extrême besoin que j'avois qu'on pensat à moi , étoit précisément ce qui m'ôtoit le cou- rage de me montrer , & la ...
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Expressions et termes fréquents
abſolument affez ainſi aiſe amis aſſez auffi auroit auſſi avoient avois avoit beſoin c'eſt cauſe ceſſe choſe clavecin cœur connoiſſance connoître d'eſprit Devin du village devoit Diderot dîner dire enſemble eſpèce eſt étoient étoit eût faifoit faiſant falloit fans femme fentir feroit feul foit fur-tout fût goût homme j'ai j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus j'euſſe jamais jour juſqu'à juſqu'alors juſte l'abbé l'ambaſſadeur l'Hermitage l'inſtant laiſſa laiſſer laiſſoit lettres liaiſons long-temps m'avoit m'en maiſon mauvaiſe ment muſique n'eſt n'étoit n'y avoit parler paſſer penſer perſonne plaifir plaiſirs pluſieurs poſſible pouvoit preſque puiſque réponſe reſte rien ſa fille ſa mère ſans ſavoir Second Suppl ſecrétaire ſéjour ſens ſentiment ſentois ſervice ſes ſeul ſeule ſociété ſoins ſoit ſon ſous ſouvenir ſouvent ſpectacle ſuccès ſuis ſuite ſuivre ſujet ſur talens Thérèſe Vaſſeur Veniſe venoit vouloit voulut voyois دو دو
Fréquemment cités
Page 101 - Je la goûtai, mais sans charme; j'en émoussai toutes les délices; je les tuai comme à plaisir. Non, la nature ne m'a point fait pour jouir. Elle a mis dans ma mauvaise tête le poison de ce bonheur ineffable, dont elle a mis l'appétit dans mon cœur.
Page 286 - Quelle est la nature de gouvernement propre à former un peuple le plus vertueux, le plus éclairé, le plus sage, le meilleur enfin, à prendre ce mot dans son plus grand sens?
Page 312 - Cette ivresse avait commencé dans ma tête, mais elle avait passé dans mon cœur. Le plus noble orgueil y germa sur les débris de la vanité déracinée. Je ne jouai rien : je devins en effet tel que je parus; et pendant quatre...
Page 251 - Mon âme, exaltée par ces contemplations sublimes, s'élevait auprès de la Divinité, et voyant de là mes semblables suivre, dans l'aveugle route de leurs préjugés, celle de leurs erreurs, de leurs malheurs, de leurs crimes, je leur criais d'une faible voix qu'ils ne pouvaient entendre : Insensés qui vous plaignez sans cesse de la nature, apprenez que tous vos maux vous viennent de vous.
Page 209 - Il passait les jours et les nuits dans une continuelle léthargie, les yeux bien ouverts, le pouls bien battant, mais sans parler, sans manger, sans bouger, paraissant quelquefois entendre, mais ne répondant jamais, pas même par signe; et du reste sans agitation, sans douleur, sans fièvre, et restant là comme s'il eût été mort.
Page 10 - Les planchers sous lesquels je suis ont des yeux, les murs qui m'entourent ont des oreilles : environné d'espions et de surveillants malveillants et vigilants, inquiet et distrait, je jette à la hâte sur le papier quelques mots interrompus qu'à peine j'ai le temps de relire , encore moins de corriger.
Page 281 - Mais je sentais qu'écrire pour avoir du pain eût bientôt étouffé mon génie et tué mon talent, qui était moins dans ma plume que dans mon cœur, et né uniquement d'une façon de penser élevée et fière, qui seule pouvait le nourrir. Rien de vigoureux, rien de grand ne peut partir d'une plume toute vénale.
Page 365 - Elle vint ; je la vis ; j'étois ivre d'amour sans objet ; cette ivresse fascina mes yeux, cet objet se fixa sur elle; je vis ma Julie en madame d'Houdetot , et bientôt je ne vis plus que madame d'Houdetot , mais revêtue de toutes les perfections dont je venois d'orner l'idole de mon cœur.