Collection complete des œuvres de J.J. Rousseau, Volume 31Paul Moultou et du Peyrou, 1789 |
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Page 34
... j'eusse été tou- jours aussi sage ! Je ne ferois pas dans l'abîme où je suis aujourd'hui . J'étois dé- folé de ma lourdise , & de ne pouvoir justifier aux yeux de Mde . de B ..... e ce qu'elle avoit fait en ma faveur . Après le dîner ...
... j'eusse été tou- jours aussi sage ! Je ne ferois pas dans l'abîme où je suis aujourd'hui . J'étois dé- folé de ma lourdise , & de ne pouvoir justifier aux yeux de Mde . de B ..... e ce qu'elle avoit fait en ma faveur . Après le dîner ...
Page 43
... j'eusse déjà fait la musique du prologue & du pre- mier acte , & que David m'eut dit en voyant cette musique , qu'il y avoit des morceaux dignes du Buononcini . Cette fois , avant de mettre la main à l'ouvrage , je me donnai le temps de ...
... j'eusse déjà fait la musique du prologue & du pre- mier acte , & que David m'eut dit en voyant cette musique , qu'il y avoit des morceaux dignes du Buononcini . Cette fois , avant de mettre la main à l'ouvrage , je me donnai le temps de ...
Page 174
... j'eusse dans mon petit ménage ; & du reste , je puis dire avoir goûté durant ces fix ou fept ans le plus parfait bonheur domestique que la foiblesse humaine puisse compor- ter . Le cœur de ma Thérèse étoit celui d'un ange : notre ...
... j'eusse dans mon petit ménage ; & du reste , je puis dire avoir goûté durant ces fix ou fept ans le plus parfait bonheur domestique que la foiblesse humaine puisse compor- ter . Le cœur de ma Thérèse étoit celui d'un ange : notre ...
Page 189
... j'eusse peu de talent pour cet emploi , soit que Dudoyer , qui me parut vouloir se donner un autre fucceffeur , ne m'inftruisît pas de bonne foi , j'acquis lentement & mal les connoiffances dont j'avois besoin , & tout cet ordre de comp ...
... j'eusse peu de talent pour cet emploi , soit que Dudoyer , qui me parut vouloir se donner un autre fucceffeur , ne m'inftruisît pas de bonne foi , j'acquis lentement & mal les connoiffances dont j'avois besoin , & tout cet ordre de comp ...
Page 190
... j'eusse aufli peu de goût que de talent pour ce métier , la maturité des ans commençant à me rendre fage , j'étois déterminé à vaincre ma répugnance pour me livrer tout en- tier à mon emploi . Malheureusement , comme je commerçois à me ...
... j'eusse aufli peu de goût que de talent pour ce métier , la maturité des ans commençant à me rendre fage , j'étois déterminé à vaincre ma répugnance pour me livrer tout en- tier à mon emploi . Malheureusement , comme je commerçois à me ...
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Expressions et termes fréquents
abſolument affez ainſi aiſe amis aſſez auffi auroit auſſi avoient avois avoit beſoin c'eſt cauſe ceſſe choſe clavecin cœur connoiſſance connoître d'eſprit Devin du village devoit Diderot dîner dire enſemble eſpèce eſt étoient étoit eût faifoit faiſant falloit fans femme fentir feroit feul foit fur-tout fût goût homme j'ai j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus j'euſſe jamais jour juſqu'à juſqu'alors juſte l'abbé l'ambaſſadeur l'Hermitage l'inſtant laiſſa laiſſer laiſſoit lettres liaiſons long-temps m'avoit m'en maiſon mauvaiſe ment muſique n'eſt n'étoit n'y avoit parler paſſer penſer perſonne plaifir plaiſirs pluſieurs poſſible pouvoit preſque puiſque réponſe reſte rien ſa fille ſa mère ſans ſavoir Second Suppl ſecrétaire ſéjour ſens ſentiment ſentois ſervice ſes ſeul ſeule ſociété ſoins ſoit ſon ſous ſouvenir ſouvent ſpectacle ſuccès ſuis ſuite ſuivre ſujet ſur talens Thérèſe Vaſſeur Veniſe venoit vouloit voulut voyois دو دو
Fréquemment cités
Page 101 - Je la goûtai, mais sans charme; j'en émoussai toutes les délices; je les tuai comme à plaisir. Non, la nature ne m'a point fait pour jouir. Elle a mis dans ma mauvaise tête le poison de ce bonheur ineffable, dont elle a mis l'appétit dans mon cœur.
Page 286 - Quelle est la nature de gouvernement propre à former un peuple le plus vertueux, le plus éclairé, le plus sage, le meilleur enfin, à prendre ce mot dans son plus grand sens?
Page 312 - Cette ivresse avait commencé dans ma tête, mais elle avait passé dans mon cœur. Le plus noble orgueil y germa sur les débris de la vanité déracinée. Je ne jouai rien : je devins en effet tel que je parus; et pendant quatre...
Page 251 - Mon âme, exaltée par ces contemplations sublimes, s'élevait auprès de la Divinité, et voyant de là mes semblables suivre, dans l'aveugle route de leurs préjugés, celle de leurs erreurs, de leurs malheurs, de leurs crimes, je leur criais d'une faible voix qu'ils ne pouvaient entendre : Insensés qui vous plaignez sans cesse de la nature, apprenez que tous vos maux vous viennent de vous.
Page 209 - Il passait les jours et les nuits dans une continuelle léthargie, les yeux bien ouverts, le pouls bien battant, mais sans parler, sans manger, sans bouger, paraissant quelquefois entendre, mais ne répondant jamais, pas même par signe; et du reste sans agitation, sans douleur, sans fièvre, et restant là comme s'il eût été mort.
Page 10 - Les planchers sous lesquels je suis ont des yeux, les murs qui m'entourent ont des oreilles : environné d'espions et de surveillants malveillants et vigilants, inquiet et distrait, je jette à la hâte sur le papier quelques mots interrompus qu'à peine j'ai le temps de relire , encore moins de corriger.
Page 281 - Mais je sentais qu'écrire pour avoir du pain eût bientôt étouffé mon génie et tué mon talent, qui était moins dans ma plume que dans mon cœur, et né uniquement d'une façon de penser élevée et fière, qui seule pouvait le nourrir. Rien de vigoureux, rien de grand ne peut partir d'une plume toute vénale.
Page 365 - Elle vint ; je la vis ; j'étois ivre d'amour sans objet ; cette ivresse fascina mes yeux, cet objet se fixa sur elle; je vis ma Julie en madame d'Houdetot , et bientôt je ne vis plus que madame d'Houdetot , mais revêtue de toutes les perfections dont je venois d'orner l'idole de mon cœur.