Collection complete des œuvres de J.J. Rousseau ...Paul Moultou et du Peyrou, 1789 |
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... lesquelles j'étois le moins né ; les planchers sous lesquels je suis , ont des yeux , les murs qui m'entourent ont des oreilles ; environné d'espions & de surveillans malveillans & vigilans , inquiet & diftrait , je jette à la hate fur ...
... lesquelles j'étois le moins né ; les planchers sous lesquels je suis , ont des yeux , les murs qui m'entourent ont des oreilles ; environné d'espions & de surveillans malveillans & vigilans , inquiet & diftrait , je jette à la hate fur ...
Page 87
... lesquelles on faisoit de la musique ou des bals . On y jouoit aussi ; mais très - peu : les goûts vifs , les talens , les spectacles nous rendoient cet amufe- ment infipide . Le jeu n'est que la ref- source des gens ennuyés . J'avois ...
... lesquelles on faisoit de la musique ou des bals . On y jouoit aussi ; mais très - peu : les goûts vifs , les talens , les spectacles nous rendoient cet amufe- ment infipide . Le jeu n'est que la ref- source des gens ennuyés . J'avois ...
Page 139
... lesquelles il falloit consulter M. Rameau . Navré d'une con- i - clusion pareille , au lieu deséloges que j'at- tendois , & qui certainement m'étoient dus , je rentrai chez moi la mort dans le cœur . J'y tombai malade , épuisé de ...
... lesquelles il falloit consulter M. Rameau . Navré d'une con- i - clusion pareille , au lieu deséloges que j'at- tendois , & qui certainement m'étoient dus , je rentrai chez moi la mort dans le cœur . J'y tombai malade , épuisé de ...
Page 153
... lesquelles nos meffieurs alloient caufer avant on après dîner . Je m'y serois amusé comme les autres , j'eufse été plus hardi . Il ne falloit qu'entrer comme eux ; je n'osai G jamais . Quant à Mde . la Selle , je LIVRE VII . 153.
... lesquelles nos meffieurs alloient caufer avant on après dîner . Je m'y serois amusé comme les autres , j'eufse été plus hardi . Il ne falloit qu'entrer comme eux ; je n'osai G jamais . Quant à Mde . la Selle , je LIVRE VII . 153.
Page 200
... lesquelles je ne croyois plus pouvoir vivre , ne me donnoient cependant qu'un foulagement momen- tané , je me mis à faire à grands frais d'immenfes provisions de fondes pour pouvoir en porter toute ma vie , même au cas que Daran vint à ...
... lesquelles je ne croyois plus pouvoir vivre , ne me donnoient cependant qu'un foulagement momen- tané , je me mis à faire à grands frais d'immenfes provisions de fondes pour pouvoir en porter toute ma vie , même au cas que Daran vint à ...
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Expressions et termes fréquents
abſolument affez ainſi aiſe amis aſſez auffi auroit auſſi avoient avois avoit beſoin c'eſt cauſe ceſſe choſe clavecin cœur connoiſſance connoître d'eſprit Devin du village devoit Diderot dîner dire enſemble eſpèce eſt étoient étoit eût faifoit faiſant falloit fans femme fentir feroit feul foit fur-tout fût goût homme j'ai j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus j'euſſe jamais jour juſqu'à juſqu'alors juſte l'abbé l'ambaſſadeur l'Hermitage l'inſtant laiſſa laiſſer laiſſoit lettres liaiſons long-temps m'avoit m'en maiſon mauvaiſe ment muſique n'eſt n'étoit n'y avoit parler paſſer penſer perſonne plaifir plaiſirs pluſieurs poſſible pouvoit preſque puiſque réponſe reſte rien ſa fille ſa mère ſans ſavoir Second Suppl ſecrétaire ſéjour ſens ſentiment ſentois ſervice ſes ſeul ſeule ſociété ſoins ſoit ſon ſous ſouvenir ſouvent ſpectacle ſuccès ſuis ſuite ſuivre ſujet ſur talens Thérèſe Vaſſeur Veniſe venoit vouloit voulut voyois دو دو
Fréquemment cités
Page 101 - Je la goûtai, mais sans charme; j'en émoussai toutes les délices; je les tuai comme à plaisir. Non, la nature ne m'a point fait pour jouir. Elle a mis dans ma mauvaise tête le poison de ce bonheur ineffable, dont elle a mis l'appétit dans mon cœur.
Page 286 - Quelle est la nature de gouvernement propre à former un peuple le plus vertueux, le plus éclairé, le plus sage, le meilleur enfin, à prendre ce mot dans son plus grand sens?
Page 312 - Cette ivresse avait commencé dans ma tête, mais elle avait passé dans mon cœur. Le plus noble orgueil y germa sur les débris de la vanité déracinée. Je ne jouai rien : je devins en effet tel que je parus; et pendant quatre...
Page 251 - Mon âme, exaltée par ces contemplations sublimes, s'élevait auprès de la Divinité, et voyant de là mes semblables suivre, dans l'aveugle route de leurs préjugés, celle de leurs erreurs, de leurs malheurs, de leurs crimes, je leur criais d'une faible voix qu'ils ne pouvaient entendre : Insensés qui vous plaignez sans cesse de la nature, apprenez que tous vos maux vous viennent de vous.
Page 209 - Il passait les jours et les nuits dans une continuelle léthargie, les yeux bien ouverts, le pouls bien battant, mais sans parler, sans manger, sans bouger, paraissant quelquefois entendre, mais ne répondant jamais, pas même par signe; et du reste sans agitation, sans douleur, sans fièvre, et restant là comme s'il eût été mort.
Page 10 - Les planchers sous lesquels je suis ont des yeux, les murs qui m'entourent ont des oreilles : environné d'espions et de surveillants malveillants et vigilants, inquiet et distrait, je jette à la hâte sur le papier quelques mots interrompus qu'à peine j'ai le temps de relire , encore moins de corriger.
Page 281 - Mais je sentais qu'écrire pour avoir du pain eût bientôt étouffé mon génie et tué mon talent, qui était moins dans ma plume que dans mon cœur, et né uniquement d'une façon de penser élevée et fière, qui seule pouvait le nourrir. Rien de vigoureux, rien de grand ne peut partir d'une plume toute vénale.
Page 365 - Elle vint ; je la vis ; j'étois ivre d'amour sans objet ; cette ivresse fascina mes yeux, cet objet se fixa sur elle; je vis ma Julie en madame d'Houdetot , et bientôt je ne vis plus que madame d'Houdetot , mais revêtue de toutes les perfections dont je venois d'orner l'idole de mon cœur.