Collection complete des œuvres de J.J. Rousseau ...Paul Moultou et du Peyrou, 1789 |
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... rien de grand , foit en bien soit en mal . Quel tableau différent j'aurai bientôt à développer ! Le fort qui durant trente ans favorisa mes penchans , les contraria durant les trente autres , & de cette opposition continuelle entre ma ...
... rien de grand , foit en bien soit en mal . Quel tableau différent j'aurai bientôt à développer ! Le fort qui durant trente ans favorisa mes penchans , les contraria durant les trente autres , & de cette opposition continuelle entre ma ...
Page 13
... rien . Je revis le muficien David qui m'a voit rendu service dans ma détresse , à un de mes précédens voyages . Il m'avoit prêté ou donné un bonnet && des bas que je ne lui ai jamais rendus & qu'il ne m'a jamais redemandés , quoique ...
... rien . Je revis le muficien David qui m'a voit rendu service dans ma détresse , à un de mes précédens voyages . Il m'avoit prêté ou donné un bonnet && des bas que je ne lui ai jamais rendus & qu'il ne m'a jamais redemandés , quoique ...
Page 14
... Rien ne montre mieux les vrais penchans d'un homme que l'espèce de ses attachemens . ( * ) Quand on avoit vu la douce Godefroi , on connoissoit le bon Parifot . J'avois obligation à tous ces honnêtes gens . Dans la fuite je les ...
... Rien ne montre mieux les vrais penchans d'un homme que l'espèce de ses attachemens . ( * ) Quand on avoit vu la douce Godefroi , on connoissoit le bon Parifot . J'avois obligation à tous ces honnêtes gens . Dans la fuite je les ...
Page 16
... rien ni moi non plus ; nos fitua- tions étoient trop semblables pour que nous pufsions nous unir , & dans les vues qui m'occupoient j'étois bien éloigné de fonger au mariage . Elle m'apprit qu'un jeune négociant appeilé M. Genève , pa ...
... rien ni moi non plus ; nos fitua- tions étoient trop semblables pour que nous pufsions nous unir , & dans les vues qui m'occupoient j'étois bien éloigné de fonger au mariage . Elle m'apprit qu'un jeune négociant appeilé M. Genève , pa ...
Page 24
... rien . L'objection me parut sans replique , & j'en convins à l'instant : quoiqu'elle foit fimple & frappante , il n'y a qu'une grande pratique de l'art qui puisse la Tuggérer , & il n'est pas étonnant qu'elle , ne ne soit venue à aucun ...
... rien . L'objection me parut sans replique , & j'en convins à l'instant : quoiqu'elle foit fimple & frappante , il n'y a qu'une grande pratique de l'art qui puisse la Tuggérer , & il n'est pas étonnant qu'elle , ne ne soit venue à aucun ...
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Expressions et termes fréquents
abſolument affez ainſi aiſe amis aſſez auffi auroit auſſi avoient avois avoit beſoin c'eſt cauſe ceſſe choſe clavecin cœur connoiſſance connoître d'eſprit Devin du village devoit Diderot dîner dire enſemble eſpèce eſt étoient étoit eût faifoit faiſant falloit fans femme fentir feroit feul foit fur-tout fût goût homme j'ai j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus j'euſſe jamais jour juſqu'à juſqu'alors juſte l'abbé l'ambaſſadeur l'Hermitage l'inſtant laiſſa laiſſer laiſſoit lettres liaiſons long-temps m'avoit m'en maiſon mauvaiſe ment muſique n'eſt n'étoit n'y avoit parler paſſer penſer perſonne plaifir plaiſirs pluſieurs poſſible pouvoit preſque puiſque réponſe reſte rien ſa fille ſa mère ſans ſavoir Second Suppl ſecrétaire ſéjour ſens ſentiment ſentois ſervice ſes ſeul ſeule ſociété ſoins ſoit ſon ſous ſouvenir ſouvent ſpectacle ſuccès ſuis ſuite ſuivre ſujet ſur talens Thérèſe Vaſſeur Veniſe venoit vouloit voulut voyois دو دو
Fréquemment cités
Page 101 - Je la goûtai, mais sans charme; j'en émoussai toutes les délices; je les tuai comme à plaisir. Non, la nature ne m'a point fait pour jouir. Elle a mis dans ma mauvaise tête le poison de ce bonheur ineffable, dont elle a mis l'appétit dans mon cœur.
Page 286 - Quelle est la nature de gouvernement propre à former un peuple le plus vertueux, le plus éclairé, le plus sage, le meilleur enfin, à prendre ce mot dans son plus grand sens?
Page 312 - Cette ivresse avait commencé dans ma tête, mais elle avait passé dans mon cœur. Le plus noble orgueil y germa sur les débris de la vanité déracinée. Je ne jouai rien : je devins en effet tel que je parus; et pendant quatre...
Page 251 - Mon âme, exaltée par ces contemplations sublimes, s'élevait auprès de la Divinité, et voyant de là mes semblables suivre, dans l'aveugle route de leurs préjugés, celle de leurs erreurs, de leurs malheurs, de leurs crimes, je leur criais d'une faible voix qu'ils ne pouvaient entendre : Insensés qui vous plaignez sans cesse de la nature, apprenez que tous vos maux vous viennent de vous.
Page 209 - Il passait les jours et les nuits dans une continuelle léthargie, les yeux bien ouverts, le pouls bien battant, mais sans parler, sans manger, sans bouger, paraissant quelquefois entendre, mais ne répondant jamais, pas même par signe; et du reste sans agitation, sans douleur, sans fièvre, et restant là comme s'il eût été mort.
Page 10 - Les planchers sous lesquels je suis ont des yeux, les murs qui m'entourent ont des oreilles : environné d'espions et de surveillants malveillants et vigilants, inquiet et distrait, je jette à la hâte sur le papier quelques mots interrompus qu'à peine j'ai le temps de relire , encore moins de corriger.
Page 281 - Mais je sentais qu'écrire pour avoir du pain eût bientôt étouffé mon génie et tué mon talent, qui était moins dans ma plume que dans mon cœur, et né uniquement d'une façon de penser élevée et fière, qui seule pouvait le nourrir. Rien de vigoureux, rien de grand ne peut partir d'une plume toute vénale.
Page 365 - Elle vint ; je la vis ; j'étois ivre d'amour sans objet ; cette ivresse fascina mes yeux, cet objet se fixa sur elle; je vis ma Julie en madame d'Houdetot , et bientôt je ne vis plus que madame d'Houdetot , mais revêtue de toutes les perfections dont je venois d'orner l'idole de mon cœur.