Collection complete des œuvres de J.J. Rousseau ...Paul Moultou et du Peyrou, 1789 |
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... talens , est toujours sûr d'être accueilli . Je le fus ; cela me pro- cura des agrémens sans me mener à grand chose . De toutes les personnes à qui je fus recommandé , trois seules me furent utiles . M. Damefin , gentilhomme Sa- voyard ...
... talens , est toujours sûr d'être accueilli . Je le fus ; cela me pro- cura des agrémens sans me mener à grand chose . De toutes les personnes à qui je fus recommandé , trois seules me furent utiles . M. Damefin , gentilhomme Sa- voyard ...
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... étoit celui de son office . Mde . de B ...... 1 étoit une très - bonne femme , mais bornée , & trop pleine de fon illustre noblesse Polonoise ; elle avoit peu d'idée des égards qu'on doit aux talens . Elle 32 LES CONFESSIONS .
... étoit celui de son office . Mde . de B ...... 1 étoit une très - bonne femme , mais bornée , & trop pleine de fon illustre noblesse Polonoise ; elle avoit peu d'idée des égards qu'on doit aux talens . Elle 32 LES CONFESSIONS .
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... talens . Elle me jugeoit même en cette occasion sur mon maintien plus que fur mon équipage , qui , quoique très - sim- ple , étoit fort propre , & n'annonçoit point du tout un homme fait pour dîner à l'office . J'en avois oublié le ...
... talens . Elle me jugeoit même en cette occasion sur mon maintien plus que fur mon équipage , qui , quoique très - sim- ple , étoit fort propre , & n'annonçoit point du tout un homme fait pour dîner à l'office . J'en avois oublié le ...
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... talens . La musique , qu'il favoit fort bien , fut en- tre nous un moyen de liaison . Je le vis beaucoup ; je m'attachois à lui : tout d'un coup il me fit entendre que Mde . D ... n trouvoit mes visites trop fréquen- tes , & me prioit ...
... talens . La musique , qu'il favoit fort bien , fut en- tre nous un moyen de liaison . Je le vis beaucoup ; je m'attachois à lui : tout d'un coup il me fit entendre que Mde . D ... n trouvoit mes visites trop fréquen- tes , & me prioit ...
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... talens des autres , qui m'a toujours fait défier des miens , je ne pouvois m'empêcher de trouver cette musique foible , fans chaleur , sans inven- tion . J'ofois quelquefois me dire , il me semble que je ferois mieux que cela . Mais la ...
... talens des autres , qui m'a toujours fait défier des miens , je ne pouvois m'empêcher de trouver cette musique foible , fans chaleur , sans inven- tion . J'ofois quelquefois me dire , il me semble que je ferois mieux que cela . Mais la ...
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Expressions et termes fréquents
abſolument affez ainſi aiſe amis aſſez auffi auroit auſſi avoient avois avoit beſoin c'eſt cauſe ceſſe choſe clavecin cœur connoiſſance connoître d'eſprit Devin du village devoit Diderot dîner dire enſemble eſpèce eſt étoient étoit eût faifoit faiſant falloit fans femme fentir feroit feul foit fur-tout fût goût homme j'ai j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus j'euſſe jamais jour juſqu'à juſqu'alors juſte l'abbé l'ambaſſadeur l'Hermitage l'inſtant laiſſa laiſſer laiſſoit lettres liaiſons long-temps m'avoit m'en maiſon mauvaiſe ment muſique n'eſt n'étoit n'y avoit parler paſſer penſer perſonne plaifir plaiſirs pluſieurs poſſible pouvoit preſque puiſque réponſe reſte rien ſa fille ſa mère ſans ſavoir Second Suppl ſecrétaire ſéjour ſens ſentiment ſentois ſervice ſes ſeul ſeule ſociété ſoins ſoit ſon ſous ſouvenir ſouvent ſpectacle ſuccès ſuis ſuite ſuivre ſujet ſur talens Thérèſe Vaſſeur Veniſe venoit vouloit voulut voyois دو دو
Fréquemment cités
Page 101 - Je la goûtai, mais sans charme; j'en émoussai toutes les délices; je les tuai comme à plaisir. Non, la nature ne m'a point fait pour jouir. Elle a mis dans ma mauvaise tête le poison de ce bonheur ineffable, dont elle a mis l'appétit dans mon cœur.
Page 286 - Quelle est la nature de gouvernement propre à former un peuple le plus vertueux, le plus éclairé, le plus sage, le meilleur enfin, à prendre ce mot dans son plus grand sens?
Page 312 - Cette ivresse avait commencé dans ma tête, mais elle avait passé dans mon cœur. Le plus noble orgueil y germa sur les débris de la vanité déracinée. Je ne jouai rien : je devins en effet tel que je parus; et pendant quatre...
Page 251 - Mon âme, exaltée par ces contemplations sublimes, s'élevait auprès de la Divinité, et voyant de là mes semblables suivre, dans l'aveugle route de leurs préjugés, celle de leurs erreurs, de leurs malheurs, de leurs crimes, je leur criais d'une faible voix qu'ils ne pouvaient entendre : Insensés qui vous plaignez sans cesse de la nature, apprenez que tous vos maux vous viennent de vous.
Page 209 - Il passait les jours et les nuits dans une continuelle léthargie, les yeux bien ouverts, le pouls bien battant, mais sans parler, sans manger, sans bouger, paraissant quelquefois entendre, mais ne répondant jamais, pas même par signe; et du reste sans agitation, sans douleur, sans fièvre, et restant là comme s'il eût été mort.
Page 10 - Les planchers sous lesquels je suis ont des yeux, les murs qui m'entourent ont des oreilles : environné d'espions et de surveillants malveillants et vigilants, inquiet et distrait, je jette à la hâte sur le papier quelques mots interrompus qu'à peine j'ai le temps de relire , encore moins de corriger.
Page 281 - Mais je sentais qu'écrire pour avoir du pain eût bientôt étouffé mon génie et tué mon talent, qui était moins dans ma plume que dans mon cœur, et né uniquement d'une façon de penser élevée et fière, qui seule pouvait le nourrir. Rien de vigoureux, rien de grand ne peut partir d'une plume toute vénale.
Page 365 - Elle vint ; je la vis ; j'étois ivre d'amour sans objet ; cette ivresse fascina mes yeux, cet objet se fixa sur elle; je vis ma Julie en madame d'Houdetot , et bientôt je ne vis plus que madame d'Houdetot , mais revêtue de toutes les perfections dont je venois d'orner l'idole de mon cœur.