Essai sur le mouvement philosophique de l'Allemagne, depuis Kant jusqu'à nos jours |
Autres éditions - Tout afficher
Essai sur le mouvement philosophique de l'Allemagne, depuis Kant jusqu'à nos ... Léon Wocquier Affichage du livre entier - 1852 |
Expressions et termes fréquents
absolue âme Aristote attributs avons Bacon Bossuet c'est-à-dire caractère cartésienne cause celle-ci choses Clarke conception connaissance conscience conséquences corps COUSIN créatures créé Cudworth d'Aristote d'autres d'idées Descartes détermine développement distinction dit-il divine doctrine DUGALD STEWART elle-même enfin esprit Essai essence éternelles ètre existe existence faculté fond forme Gassendi général Hobbes hommes idées simples infini innées Jean Scot Erigène jugement kabbale Kant l'âme l'auteur l'entendement l'espace l'esprit humain l'Essai l'essence l'étendue l'être l'existence de Dieu l'expérience l'homme l'intelligence l'univers Leibnitz liberté livre Locke logique lui-même Malebranche matière mème ment métaphysique méthode monade monde morale mouvement moyen-âge nature naturelle nécessaire non-seulement notions objets œuvres Organum ouvrages panthéisme particulières passions pensée perception perfection philosophie physique Platon première principes puissance qu'une question raison réalité réelle résumé rien Roscelin scholastique science second sens sensation seul Spinoza substance surtout système Théodicée théologie théorie théorie des idées tion universelles vérité volonté vrai XVIIIe siècle
Fréquemment cités
Page 121 - Le second, de diviser chacune des difficultés que j'examinerais en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre. Le troisième de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu, comme par degrés, jusqu'à la connaissance des plus composés ; et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres.
Page 257 - Enfin, lorsque je dis que quelque idée est née avec nous, ou qu'elle est naturellement empreinte en nos âmes , je n'entends pas qu'elle se présente toujours à notre pensée , car ainsi il n'y en aurait aucune ; mais j'entends seulement que nous avons en nousmêmes la faculté de la produire.
Page 130 - ... puisqu'on peut, avec un peu d'industrie, changer les mouvements du cerveau dans les animaux dépourvus de raison, il est évident qu'on le peut encore mieux dans les hommes, et que ceux même qui ont les plus faibles âmes pourraient acquérir un empire très absolu sur toutes leurs passions, si on employait assez d'industrie à les dresser et à les conduire.
Page 319 - Après avoir établi ces choses, je croyais entrer dans le port; mais lorsque je me mis à méditer sur l'union de l'âme avec le corps, je fus comme rejeté en pleine mer. Car je ne trouvais aucun moyen d'expliquer comment le corps fait passer quelque chose dans l'âme , ou vice versa ; ni comment une substance peut communiquer avec une autre substance créée.
Page 277 - ... d'être démontrée par aucune preuve. Je pense, je raisonne, je sens du plaisir et de la douleur ; aucune de ces choses peut-elle m'être plus évidente que ma propre existence? Si je doute de toute autre chose, ce doute même me convainc de ma propre existence et ne me permet pas d'en douter; car, si je connais que je sens...
Page 125 - Mais qu'est-ce donc que je suis? Une chose qui pense : qu'est-ce qu'une chose qui pense, c'est-à-dire une chose qui doute, qui entend, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi, et qui sent?
Page 258 - ... tabula rasa chez les philosophes ; car si l'âme ressemblait à ces tablettes vides, les vérités seraient en nous comme la figure d'Hercule est dans un marbre quand le marbre est tout à fait indifférent à recevoir ou cette figure ou quelque autre.
Page 35 - Par exemple, je ne rechercherai point si les genres et les espèces existent par eux-mêmes ou seulement dans l'intelligence...
Page 215 - Ainsi, quiconque est censé vivre sous le seul empire de la nature a le droit absolu de convoiter ce qu'il juge utile, qu'il soit porté à ce désir par la saine raison ou par la violence des passions ; il a le droit de se l'approprier de toutes manières, soit par force, soit par ruse, soit par prières, soit par tous les moyens qu'il jugera les plus faciles, et conséquemment de tenir pour ennemi celui qui veut l'empêcher de satisfaire ses désirs.
Page 124 - Mais quand nous apercevons que nous Sommes des choses qui pensent, c'est une première notion qui n'est tirée d'aucun syllogisme : et lorsque quelqu'un dit, je pense, donc je suis, ou j'existe : il ne conclut pas son existence de sa pensée comme par la force de quelque syllogisme, mais comme une chose connue de soi, il la voit par une simple inspection de l'esprit...