si fort à la plus de Landau, el f - Le 12, notre av ne sortie du gener voi dans Land vait brûlé la pous rriva souvent de le l'inexpérience d ar en manquer. ment de cette ce e plus sévèreme it 20 Août. de relever le général Delmas de la suspension qu'il avait prononcée contre lui. t pour objet p chaise de poste pas moins un at l'armée du Rh oup sur coup. Prussiens jusqu tout le revers de ne plus pouve ng mille hommes éjà à peine a es positions. E menacée. Le r ederbronn, où fendue; mais & ner notre atten asse en marche po se préparait. abattu, tomba er momentane Landau, Laube entant Dentze Vigoureuse attaque de l'ennemi, qu'il continuera sans relâche pendant deux mois jusqu'à ce qu'il ait triomphé de notre résistance obstinée. Les deux mois suivants verront notre revanche. On était arrivé au 20 août : l'ennemi s'élança sur nous pour ne plus s'arrêter dans sa course. A partir de ce jour, ce ne fut jusqu'au 26 décembre, fin de cette seconde campagne, qu'une suite ininterrompue de combats ardents, acharnés, où les adversaires rivalisèrent d'habileté et d'obstination, dont le premier acte sera notre défaite et la conquête de nos lignes par l'Autrichien, dont le dénouement fut la reprise de ces lignes, devenues plus célèbres que jamais par tant d'exploits, si resserré qu'en fût le théâtre, et par le brillant triomphe de notre indomptable valeur. Ces quatre mois de lutte furieuse, avec leurs péripéties émouvantes, sont tout un drame. Le héros de notre récit, Desaix, chef de bataillon depuis le 20 mai, s'y distingua si fort qu'il y gagna, le premier jour même, son grade de général de brigade, et le 20 octobre suivant, celui de général de division. Il accomplissait ses vingt-cinq ans, presque jour pour jour, le 17 août. Le général Ferrières est battu coup sur coup trois fois à Jokgrim. Le 20 août, donc, les coalisés ouvraient contre nous leurs dernières et décisives opérations. Pendant que les uns complètent le blocus de Landau, que les autres essaient de forcer les gorges de Bitche, Wurmser nous assaille, en avant de Lauterbourg et de Wissembourg, avec une incroyable vigueur et des forces doubles des nôtres. Toutefois, comme il ne pouvait rompre le centre de nos lignes sans se mettre dans une situation très périlleuse, s'il laissait en arrière, à sa gauche, le 1793. 20 Août. poste de Jokgrim, où l'on avait eu la sage précautio Outré de cette nouvelle disgrâce et ne pouvant supp ter cet affront, il revient sur Jokgrim, dans la nuit me du 20, pour essayer de s'en ressaisir. Vain effort! Il faut encore reculer. Le lendemain 21, une nouvelle ter tive ne lui réussit pas davantage. Jokgrim reste a mains de l'ennemi et nous nous retirons pour aller n enfermer dans Lauterbourg. Ferrières renonça à ce co mandement pour servir comme simple général de divisi Desaix, au-contraire, est glorieusement vainqueur Bergzabern, mais grièvement blessé. Il a gagné s grade de général de brigade. Sur une autre par de la ligne, cependant, nous avions été conduits ay plus de hardiesse et de bonheur : C'est là que Desaix, 1 sa valeur impétueuse, fixa décidément l'attention. division du centre s'était battue à Bergzabern contre corps du prince de Waldeck avec un acharnement ext ordinaire. La petite ville avait été prise et reprise se fois, et, pour ce jour du moins, nous en étions rest maîtres. Le 46° de Desaix et la garde nationale avaie rivalisé d'énergie et de bravoure. Cette garde nationa sage précaution It bourg en s'ene pouvant supper ns la nuit même ain effort! Illu e nouvelle tenta grim reste an pour aller no nonça à ce com éral de division. at vainqueuri, SOR a gagné t reprise sept onale avaient août. de Bergzabern était conduite par le maire de la ville, un fermier du pays nommé Mayer, en qui l'ardeur de son patriotisme et la grandeur du danger firent éclore soudainement une force de caractère et un génie de commandement si remarquables, qu'ils lui valurent d'emblée, un peu plus tard, le grade de général de division. Desaix décida le succès. Le 46e paraissait hésiter. Il bondit alors à la tête du régiment qui fait mine de reculer, lui jette un ordre avec un cri et l'entraîne. Mais une balle lui traverse les deux joues. Desaix ne peut plus prononcer un mot. Que lui importe ? Il commande du geste, et, sans prendre souci de ce qu'il traite comme un simple accident fâcheux, continue de mener la charge, jusqu'à ce que l'adversaire soit mis en pleine déroute. C'était peu. Il était naturel qu'il se tînt quelques jours en repos pour soigner sa blessure, qu'une négligence pouvait rendre dangereuse; mais il avait trop de feu dans le sang et, dans l'âme, trop de mépris de la souffrance pour se résigner à l'inaction. Le lendemain, il reparaissait sur le front de son bataillon, la tête enveloppée d'un bandeau, prêt, malgré tout, à se précipiter de nouveau sur l'Autrichien. Ce ne fut qu'une acclamation, et les applaudissements redoublèrent, lorsque les représentants, malgré leur défiance, le récompensèrent en lui décernant, sur le champ même du combat, le grade de général de brigade. On n'avait pas eu tort de prendre à bon présage son brillant fait d'armes de Rheinzabern, le mois précédent: on sentait qu'il serait coutumier d'actes héroïques. Le chevalier de vieille souche, sous l'uniforme d'officier républicain, avait gagné ses éperons. VI Les lignes du Spirebach Desaix commande l'avant-garde de notre droit se porte avec sa division au delà du Spireback Nous sommes en 1793. Le 21 octobre de cette anné héros de Bergzabern avait été promu au grade de gén de division. La troisième campagne des Vosges s'ouv quelques jours après, le 28, et, sept mois plus t Desaix inaugurait sa nouvelle dignité par un brillant de guerre, qui achevait l'épreuve de ses talents et co crait ses droits à exercer les hauts commandem auxquels le conviait l'avenir, si du moins une vol suprême n'avait pas déjà résolu de trancher avant l'he le fil de ses jours. Le 29 décembre, en exécution des ordres de l'état-m général, il s'était porté avec sa division au delà du SĮ bach et occupait tous les villages voisins de Spire, éta sant son quartier général à Hornbach. C'est la posses des lignes du Spirebach, depuis Spire sur le Rhin jus Kaiserslautern dans les Vosges, qui allait être l'obje toute cette troisième campagne, conduite dès ce mom sur le Rhin par le général Michaud. Ces lignes du Spirebach étaient, en effet, une posi militaire offrant les plus considérables avantages. I armée, si faible qu'elle fût, bien assise sur le Spireba pouvait couvrir à la fois Landau, Philipsbourg et l'Alsa C'est là, en effet, que vers la fin de la guerre de la li ch Mai. 4 Janvier d'Augsbourg, en 1694, un vieux militaire, jusque-là peu e notre droite. I du Spirebachde cette année. grade de géne Vosges s'ouvre mois plus tard ar un brillant fa talents et conse commandements Dins une volont her avant l'heure es de l'état-major au delà du Spire de Spire, établis est la possession le Rhin jusqu t être l'objet de dès ce moment et, une positi avantages. T r le Spirebach urg et l'Alsace erre de la ligu Desaix, à l'aile droite sur la Rehbach, un petit affluent de droite du Spirebach, occupait avec le général Delmas, un héros comme lui, tout le terrain qui s'étendait depuis Neuhofen, sur les bords du Rhin, jusqu'à la Rehute et Schifferstadt. Là, les occasions ne lui manquèrent pas de faire briller sa vive intelligence militaire et sa bravoure impétueuse dans les escarmouches continuelles, inévitablement engagées entre deux armées ennemies si proches de s'entrechoquer. Sur la limite commune, elles avançaient et reculaient tour à tour, perdant et reprenant le terrain conquis, comme un flot qui monte sur la grève pour en redescendre et y remonter encore. Desaix et Saint-Cyr. Ce qui ajoute à l'intérêt de ces rencontres, c'est que Desaix et Saint-Cyr, si différents de caractère et de génie, mais également supérieurs et liés d'amitié, y combattirent, non pas accidentellement, mais tout le temps pour ainsi dire côte à côte. Le fils du boucher de Toul, froid, concentré, métho |