tint à la Hemlige Cette le dans les premiers pire. Pommon Tee vra Fabius-Maximus (1). Quelque Avant temps après, une grande partie du J. C. peuple de la Gaule méridionale passa sous la domination du vainqueur. Il est probable qu'à la suite de ces victoires, Avignon appar (1) Florus ajoute encore: D. AEnobarbus, et Fabius Maximus, ipsis quibus dimicaverant locis, saxeas erexêre turres et desuper exornata armis hostilibus trophæa fixêre: cum his mos inusitatus fuerit nostris. Nunquam enim populus Romanus hostibus domitis victoriam suam exprobravit. Florus de Bello Allobrog. Venetiis in ædibus Aldi. 1520. Strabon avait dit un siècle avant Florus au sujet de cette victoire : « La » troisième rivière est la Sorgue qui » se jette dans le Rhône près la ville » de Oundal ôn, où Cneius nobarbus » défit dans une grande bataille plu sieurs myriades de Celtes.» ( Chaque' myriade est composée de 10000 ). Le même Géographe répète quelques pages plus bas « Les Averniens Arouernoi se >> battirent contre Domitius vers la » jonction de la Sorgue avec le Rhône ».. tînt tint à la République Romaine. Cette Ville était très- florissante An de dans les premiers siècles de l'em- J. C. pire. Pomponius Méla la met au nombre des Cités les plus opulentes de la Gaule Narbonnaise (1), nom que les Romains donnaient au Languedoc et à la Provence. Pline en fait mention parmi les Villes Latines, et Ptolémée lui donne le titre de Colonie Romaine (2). Il paraît même d'après (1) Urbium quas habet ( Gallia Narbonensis) opulentissimæ sunt Vasio Vocontiorum, Vienna Allobrogum, Avenio Cavarum, Arecomicorum Nemausus, Tolosa Tectosagum, Secundaneorum Arausio, Sextaneorum Arelate, Septumanorumque Blitera. Pomp. Mela de situ orbis. Cap. V. Lugd. Batavorum 1684. (2) Les Géographes anciens nous apprennent qu'Avignon appartenait aux Cavares, peuples Celtes ou Gaulois, qui habitaient le long de la rive gauche du Rhône... Au-dessous des Segalouniens, dit Ptolémée, est le pays des B une inscription antique qu'HaAn de drien permit aux Avignonais d'asJ. C. socier son nom à celui d'une Ville dans laquelle Jules-César avait envoyé des Colonies (1). Avignon soumis aux Romains et partageant le sort des autres provinces de ce vaste empire dut prendre part aux troubles continuels qu'excitaient le despotisme, l'ambition ou l'avidité des gouverneurs. Déjà les beaux siècles de Rome n'existaient plus. La sagesse, la modération et la surveillance de quelques Empereurs ne firent naître qu'un petit nombre de beaux jours. Les Pré Cavares, dont les villes méditéranées sont: Akousión Colonie, Aveniôn Colonie, Arausión, Kabellion Colonie ; plus bas sont les Salikes ou Saliens. (1) Il paraît d'après une inscription qui, je crois, a été découverte par M. Calvet, sur laquelle on lit COL. JUL. HDRIAN AVEN. que J. César et Hadrien avaient envoyé des Colonies à Avignon. J. C. fets et les généraux n'étaient le plus souvent que des chefs vendus An de à différens partis. Ces temps ora-geux furent suivis par un siècle plus affreux encore. Des flots de barbares ébranlent. l'empire sous Valens, l'innondent sous Honorius et Arcadius et mettent à feu et à sang presque tout le pays situé entre le Rhin, l'Océan, les Alpes, et les Pyrénnées (1). De toutes les Gaules il ne restait aux Romains que la Provence, défendue par le brave Aëtius; mais ce général ne put résister aux ennemis qui l'attaquèrent de toute part. Tandis qu'il arrête la marche rapide des Gots, les Bourguignons s'avancent d'un autre côté jusqu'à Marseille et donnent le nom de Bourgogne aux pays (1) Il est probable qu'Aëria, Vindalum, Cupressetum et d'autres villes de nos contrées, citées par les anciens furent détruites à cette époque. 428. |