Les compagnons de Jéhu ...

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A. Bourdilliat et Ce., 1859

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Page 344 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs ; Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j'aimais ! et vous, douce verdure ! Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pavillon de l'homme, admirable nature, Salut pour la dernière fois! Ah ! puissent voir longtemps votre beauté sacrée Tant d'amis sourds à mes adieux ! Qu'ils meurent pleins de jours, que leur mort soit pleurée, Qu'un ami leur ferme les yeux!
Page 130 - Votre Majesté ne verra dans cette ouverture que mon désir sincère de contribuer efficacement, pour la seconde fois, à la pacification générale par une démarche prompte, toute de confiance , et dégagée de ces formes qui , nécessaires, peut-être, pour déguiser la dépendance des états faibles , ne décèlent dans les états forts que le désir mutuel de se tromper. « La France , l'Angleterre , par l'abus de...
Page 344 - Mes ennemis, riant, ont dit dans leur colère : Qu'il meure et sa gloire avec lui ! Mais à mon cœur calmé le Seigneur dit en père : Leur haine sera ton appui.
Page 130 - La France, l'Angleterre, par l'abus de leurs forces, peuvent long-temps encore, pour le malheur de tous les peuples, en retarder l'épuisement; mais, j'ose le dire, le sort de toutes les nations civilisées est attaché à la fin d'une guerre qui embrase le monde entier.
Page 218 - SM ne prétend pas prescrire à la France quelle sera la forme de son gouvernement, ni dans quelles mains elle déposera l'autorité nécessaire pour conduire les affaires d'une grande et puissante nation.
Page 216 - En promettant la paix au peuple français, j'ai été votre organe; je connais votre valeur. « Vous êtes les mêmes hommes qui conquirent la Hollande, le Rhin, l'Italie, et donnèrent la paix sous les murs de Vienne étonnée. « Soldats , ce ne sont plus vos frontières qu'il faut défendre, ce sont les états ennemis qu'il faut envahir. « Il n'est aucun de vous qui n'ait fait plusieurs campagnes, qui ne sache que la...
Page 129 - Comment les deux nations les plus éclairées de l'Europe , puissantes et fortes plus que ne l'exigent leur sûreté et leur indépendance , peuvent-elles sacrifier à des idées de vaine grandeur le bien du commerce, la prospérité intérieure, le bonheur des familles ? Comment ne sentent-elles pas que la paix est le premier des besoins comme la première des gloires...
Page 129 - La guerre qui, depuis huit ans, ravage les quatre parties du monde doit-elle être éternelle ? N'est-il donc aucun moyen de s'entendre...
Page 231 - ... fît un appel à la nation, puissances coalisées, vos succès vous seraient plus funestes que des revers! Quel Français ne voudrait encore vaincre sous les drapeaux du premier consul , ou faire sous lui l'apprentissage de la gloire! Et vous , braves vétérans , honorables victimes du sort des combats vous ne seriez...
Page 114 - Mon pouvoir, me disait-il encore, tient à ma gloire, et ma gloire aux victoires que j'ai remportées. Ma puissance tomberait, si je ne lui donnais pour base encore de la gloire et des victoires nouvelles. La conquête m'a fait ce que je suis, la conquête seule peut me maintenir.

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