NOTE DE L'ÉDITEUR Le texte est celui de la Correspondance générale, collationné par MM. Th. Dufour et P.-P. Plan, pour les trois premières lettres, sur les copies conservées à la Bibliothèque de Neuchâtel, pour la quatrième, sur le manuscrit autographe vu par M. Dufour à Londres au mois d'avril 1912. On sait que Rousseau avait demandé une copie de ses lettres à M. de Malesherbes, parce qu'il ne se croyait pas longtemps à vivre, n'espérait pas pouvoir écrire ses Confessions, et voulait laisser derrière lui une réponse aux calomnies de ses ennemis. Je tiens à remercier la Librairie Armand Colin de l'autorisation qu'elle m'a gracieusement donnée de reproduire ce texte. Je me suis aussi reporté à la première édition (1780), lorsqu'il y avait ou paraissait y avoir des difficultés: des variantes sont indiquées au bas des pages. Je régularise l'orthographe et les accents; Rousseau n'employait ni les accents ni l'orthographe d'une façon régulière. Dufour conserve les erreurs et les variations. Je désire également remercier M. Gustave Rudler pour l'empressement qu'il a mis à écrire la Préface. J'espère que cette réédition des quatre célèbres lettres, ébauche en quelque sorte des Confessions, comblera une lacune et répondra au désir du public. (Le titre de 1780 n'est pas un fac-simile.) LONDRES, le 15 février 1928. E. P. P.S.-Je regrette de me trouver dans la nécessité de mettre toute une phrase du texte dans une note (p. 48). De plus, je suis redevable à M. Rudler de plusieurs remarques très fines sur le texte. |