Oeuvres de M. François de Salignac de La Mothe Fénélon, Volume 2De L'Imprimerie de Franç-Amb. Didot, 1787 |
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Œuvres de M. François de Salignac de La Mothe Fénélon ..., Volume 2 François de Salignac de La Mothe- Fénelon Affichage du livre entier - 1787 |
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Expressions et termes fréquents
amour apôtres atômes au-dedans auroit avoient avoit besoin borne cérémonie chose clairement clefs clinamen cœur concevoir connoissance connoître contraire corps créature créer croire culte degré d'être déja Dieu dire divine divisible doit donner doute écou église élection espece esprit essentielle est-ce étoient étoit évêques faudroit foible Frumentius grace hommes idées immuable indivisible infi intel j'ai jamais Jésus-Christ juger Jurieu l'ame l'amour l'autre l'écriture l'église l'élection l'être infiniment parfait l'homme l'idée l'imposition des mains l'infini l'ordination l'univers laïques libre libre arbitre loix lui-même lumiere maniere matiere ment ministere moi-même mouvement n'étoit nature néant nécessaire ordination Origene parceque parle paroît paroles pasteurs pensée perfection peuple philosophes pourroit premiere prêtres propre protestants puissance puisse qu'un raison reconnoître réel religion renfer rien s'il sacrements saint Augustin saint Cyprien saint Paul seroient seroit seul simple souverainement succession suppose suprême systême tence Tertullien Timothée tion tromper trouve vérité Voilà volonté vouloir vrai
Fréquemment cités
Page 12 - Plus on déchire ses entrailles, plus elle est libérale. Après tant de siècles, pendant lesquels tout est sorti d'elle, elle n'est point encore usée. Elle ne ressent aucune vieillesse: ses entrailles sont encore pleines des mêmes trésors. Mille générations ont passé dans son sein. Tout vieillit, excepté elle seule: elle rajeunit chaque année au printemps.
Page 102 - ... dehors qu'il répand ses rayons; il habite en chacun de nous. Un homme ne peut jamais dérober ses rayons à un autre homme : on le voit également en quelque coin de l'univers qu'on soit caché. Un homme n'a jamais besoin de dire à un autre : Retirez-vous, pour me laisser voir ce soleil; vous me dérobez ses rayons, vous enlevez la portion qui m'est due. Ce soleil ne se couche jamais, et ne souffre aucun nuage que ceux qui sont formés par nos passions = c'est un jour sans ombre; il éclaire...
Page 444 - C'est ce que la nature crie ; c'est ce qui est empreint au fond de nos cœurs par la libéralité de la nature , c'est ce qui est plus clair que le jour; c'est ce que tous les hommes...
Page 5 - C'est ici qu'il est bon de rappeler les célèbres comparaisons des anciens. Qui croira que l' Iliade d'Homère , ce poème si parfait, n'ait jamais été composé par un effort du génie d'un grand poète, et que les caractères de l'alphabet ayant été jetés en confusion , un coup de pur hasard, comme un coup de dés, ait rassemblé toutes les lettres précisément dans l'arrangement nécessaire pour décrire, dans des vers pleins d'harmonie et de variété, tant de grands événements, pour...
Page 72 - ... ils manqueraient de la plupart des commodités. Qui est-ce qui a réglé la taille de l'homme à une mesure précise ? Qui est-ce qui a réglé celle de tous les autres animaux avec proportion à celle de l'homme ? L'homme est le seul de tous les animaux qui est droit sur ses pieds. Par là il a une noblesse et une majesté qui le distinguent, même au dehors, de tout ce qui vit sur la terre.
Page 156 - ... arbres qui montent vers le ciel, pour vaincre les rayons du soleil par l'épaisseur de leurs ombrages? Ces figures ont passé même dans le langage vulgaire : tant il est naturel aux hommes de sentir l'art dont toute la nature est pleine. La poésie n'a fait qu'attribuer aux créatures inanimées le dessein du Créateur, qui fait tout en elles. Du langage figuré des poètes, ces idées ont passé dans la théologie des païens, dont les théologiens furent les poètes.
Page 100 - Il n'ya point encore eu d'homme sur la terre qui ait pu gagner, ni sur les autres , ni sur lui-même , d'établir dans le monde qu'il est plus estimable d'être trompeur ,que d'être sincère; d'être emporté et malfaisant , que d'être modéré et de faire du bien.
Page 89 - Il est impossible d'être et de n'être pas : le tout est plus grand que sa partie : une ligne parfaitement circulaire n'a aucune partie droite.: entre deux points donnés , la ligne droite est la plus courte : le centre d'un cercle parfait est également éloigné de tous les points de la circonférence...
Page 266 - ... je croirais faire un blasphème que de croire en vous quelque composition. Mais c'est moi, ombre de l'unité, qui ne suis jamais entièrement un. Non, je ne suis qu'un amas et un tissu de pensées successives et imparfaites.
Page 129 - Thèbes à cent portes, et qui est maintenant désert, y trouverait des colonnes, des pyramides, des obélisques, des inscriptions en caractères inconnus. Dirait-il aussitôt : Les hommes n'ont jamais habité ces lieux; aucune main d'homme n'a travaillé ici ; c'est le hasard qui a formé ces colonnes, qui les a posées sur leurs piédestaux, et qui les a couronnées de leurs chapiteaux avec des proportions si justes; c'est le hasard qui a lié si solidement les morceaux dont ces pyramides sont...