ON SOUSCRIT AUSSI A PARIS, CHEZ P. DUPONT, LIBRAIRE, ÉDITEUR DES OEUVRES COMPLÈTES DE VOLTAIRE, J. J. ROUSSEAU ET DE RACINE, RUE GRENELLE SAINT-HONORÉ, No 55; ET CHEZ BOSSANGE PÈRE, LIBRAIRE DE S. A. S. MONSEIGNEUR LE DUC D'ORLÉANS COMPLÈTES DE J.J. ROUSSEAU, MISES DANS UN NOUVEL ORdre, AVEC DES NOTES HISTORIQUES ET DES ÉCLAIRCISSEMENTS; PAR V. D. MUSSET-PATHAY. MÉMOIRES ET CORRESPONDANCE. LES CONFESSIONS. TOME I. D PARIS, CHEZ P. DUPONT, LIBRAIRE-EDITEUR. 1824. EXAMEN DES CONFESSIONS ET DES CRITIQUES QU'ON EN A FAITES. Les Confessions forment une des principales accusations contre Rousseau, non sous le rapport du talent ou du style, mais sous celui des convenances. C'est donc sous ce dernier point de vue que nous devons les considérer. Commençons par faire observer qu'il y a dans cet ouvrage des fragments que les premiers éditeurs ont eu le bon esprit de retrancher, que leurs successeurs ont rétablis, et que l'usage et le goût du public, qui. fait loi en matière d'édition, nous mettent, à notre grand regret, dans l'obligation de conserver. Quand le public a été pris pour juge une fois, on perd le droit de rien supprimer : ce sont comme les pièces d'une procédure qu'il faut toutes reproduire. Au nombre de ces fragments est la description choquante, dégoûtante, et d'un cynisme révoltant, que Rousseau fait d'une scène qui se se passa dans l'hospice des catéchumènes à Turin. Jean-Jacques est sans excuse, parce que cette sale peinture était inutile au procès. Car les Confessions ne sont que le plaidoyer I Liv. I. R. XIV. a |