Quand l'usage des petits meubles destinés à porter un flambeau s'introduisit dans les appartements, on les appela guéridons en souvenir du pauvre patient dont c'était l'office à la danse. Cela est si vrai qu'on donne le même nom aux candélabres.qui ne servent que dans les grands appartements, dans les palais, et qui, soutenus par des gaînes ou par des groupes d'enfants, sont destinés à porter des girandoles et des arbres de lumières. C'est au savant M. Edouard Fournier que nous sommes redevables de cette origine, qui avait défié jusqu'ici les plus habiles chercheurs. 11° En quoi! voilà un prétendu préfet conservateur qui méconnaissait assez les règles les plus élémentaires de la hiérarchie, au point de se faire délivrer, par d'anciens subordonnés, des certificats approbatifs de sa conduite administrative! (Les corrections à quinzaine.) FEUILLETON. BIOGRAPHIE DES GRAMMAIRIENS SECONDE MOITIÉ DU XVII SIÈCLE. 1. L'existence est du reste assez remplie pour qu'il soit impossible de s'occuper d'autre chose que du métier. 2. Les sciences n'ont pas d'autre origine : à leur point de départ, elles sont chimériques; le but, elles ne l'atteindront jamais; seulement, chemin faisant, elles découvrent quelques vérités de détail, qui, dans quelques mille ans, seront traitées d'erreurs. 3. Bien que cartésien jusque et y compris les tourbillons, Fontenelle reste avant tout sceptique : il l'est surtout en métaphysique, et il fera école. 4. Ces petits chapitres de l'Esprit des lois, qui n'ont parfois que deux ou trois lignes, sont de véritables guetapens. 5. En Angleterre, Prior, Addisson, Dryden, Swift, Newton, Pope, Congrève jouissaient non-seulement du respect de tous, mais ils étaient appelés aux postes les plus impor tants de l'Etat. 6° L'étude corrige souvent les défauts de l'éducation. Combien d'enfants délaissés à eux-mêmes, se sont sauvés en donnant à leur esprit la nourriture que l'on refusait à leur âme ! 7. Il n'y avait alors que mépris pour le labeur manuel et ceux qui en vivaient; l'oisiveté était noble et sainte, suivant qu'elle s'incarnât dans un grand seigneur ou dans un moine. 8. J'ai l'honneur de solliciter de votre zèle un renseignement qu'il vous sera d'autant plus facile à me donner que les personnes qu'il vise sont le plus en lumière, et par leur grande fortune, et par leurs opinions avancées. 9. Il y a bien un point noir. Le mouvement clérical qui semble en ce moment emporter la France ne laisse pas que d'inquiéter les gouvernements étrangers. 10 Quel vieillard n'a éprouvé cette surprise, et quel, dans cette voie descendante, n'a été tenté de dire comme Voltaire octogénaire: Quand j'étais à l'âge heureux de 70 ans ?> Claude LANCELOT (Suite.) Des prépositions. Les cas et les prépositions, comme on l'a déjà dit, ont été inventés pour le même usage, qui est de marquer les rapports que les choses ont les unes aux autres. Ce sont presque les mêmes rapports dans toutes les langues, qui sont indiqués par les prépositions; c'est pourquoi il se contentera de parler des principaux d'entre ceux qui sont marqués par les prépositions de la langue française. Lancelot croit qu'on peut réduire les principaux rapports à ceux : 1° de lieu, de situation et d'ordre; 2o de temps; 3° de terme où l'on tend ou que l'on quitte; 4o de cause, qui peut être efficiente, naturelle, finale; et à quelques autres espèces. En aucune langue, un même rapport n'est marqué par une même préposition, et réciproquement un même rapport est, au contraire, souvent signifié par plusieurs prépositions, comme dans, en, à. Les mots à et de ne sont pas seulement des marques du génitif et du datif, mais encore des prépositions qui servent à d'autres rapports. Il faut bien distinguer ces cinq prépositions dans, hors, sur, sous, avant de ces cinq mots, qui ont la même signification, mais qui ne sont point prépositions, du moins pour l'ordinaire : dedans, dehors, dessus, dessous, auparavant. Ces quatre particules en, y, dont, où signifient en, de lui; y, à lui; dont, de qui; où, à qui. Des adverbes. Le désir qu'ont les hommes d'abréger le discours est ce qui donné lieu aux adverbes; car la plupart de ces particules n'ont pour objet que de signifier, en un seul mot, ce qu'on ne pourrait marquer que par une préposition et un nom, comme sapienter, sagement, pour cum sapientia, avec sagesse; hodie, pour in hoc die, aujourd'hui. C'est pourquoi, dans les langues vulgaires, les adverbes s'expriment ordinairement d'une manière plus élégante par le nom avec la préposition; ainsi on dit plutôt avec sagesse que sagement, avec prudence que prudemment, etc., tandis qu'en latin il est plus élégant de se servir des adverbes. De là vient que l'on prend souvent pour adverbe ce qui est un nom, comme instar en latin, et dessus, dessous, dedans, qui sont de vrais noms. Mais, comme ils se joignent le plus souvent au verbe pour en modifier l'action, on les a appelés adverbes. Des verbes. Jusqu'ici Lancelot a expliqué les mots qui signifient les objets des pensées; il reste à parler de ceux qui signifient la manière des pensées, c'est-àdire des verbes, des conjonctions et des interjections. Le verbe est un mot dont le principal usage est de signifier l'affirmation, c'est-à-dire de marquer que le discours où ce mot est employé est le discours d'un homme qui ne connaît pas seulement les choses, mais qui en juge et qui les affirme. On peut dire que de lui-même le verbe ne doit point avoir d'autre usage que de marquer la liaison que nous faisons dans notre esprit des deux termes d'une proposition; mais il n'y a que le verbe étre, qu'on appelle substantif, qui soit demeuré dans cette simplicité; car, attendu que les hommes sont naturellement portés à abréger leurs discours, ils ont presque toujours joint à l'affirmation d'autres significations dans un même mot. o Ils y ont joint celle de quelque attribut, de sorte qu'alors deux mots font une proposition, comme quand on dit Petrus vivit, Pierre vit, parce que le mot vivit renferme seul l'affirmation, et de plus l'attribut d'être. De là est venue la grande diversité des verbes dans chaque langue. 2o Ils y ont encore joint dans certaines circonstances le sujet de la proposition, de sorte qu'alors deux mots peuvent encore, et même un seul mot, faire une proposition entière. Deux mots, quand je dis sum homo, je suis homme; un seul mot, comme quand on dit vivo, je suis vivant. De là est venue la différence des personnes, qui se trouve ordinairement dans tous les verbes. 3o Ils y ont encore joint un rapport au temps relativement auquel on affirme; de sorte qu'un seul mot comme cœnasti signifie l'affirmation de souper, non pour le temps où je parle, mais pour le temps passé. Et de là est venue la diversité des temps. C'est la diversité de ces significations jointes au même mot qui a empêché beaucoup de personnes de bien connaitre la nature du verbe. Aristote s'étant arrêté à la 3 des modifications l'a défini un mot qui signifie avec le temps. Toutes ces définitions sont fausses, et n'expliquent point la nature du verbe. Il doit donc demeurer pour constant qu'à ne considérer simplement que ce qui est essentiel au verbe, la seule vraie définition est un mot qui signifie l'affirmation; car on ne saurait trouver de mot marquant l'affirmation qui ne soit un verbe, ni de verbe qui ne serve à la marquer, au moins à l'indicatif. Si l'on veut joindre dans la définition du verbe ses principaux accidents, on pourra dire le verbe est un mot qui signifie l'affirmation avec désignation de la personne, du nombre et du temps, ce qui convient proprement au verbe substantif. Après avoir expliqué l'essence du verbe, et en avoir marqué en peu de mots les principaux accidents, Lancelot va considérer ces accidents un peu plus en particulier, et commencer par ceux qui sont communs à tous les verbes. Diversité des personnes et des nombres. Pour se dispenser de mettre toujours les pronoms ego, moi, je, tu, toi, etc. devant le verbe, on a donné à ce mot une certaine terminaison qui marquât -que c'est de soimême qu'on parle, et c'est ce qu'on a appelé la première personne du verbe, video, je vois. On a fait de même à l'égard de celui à qui l'on adresse la parole, et c'est ce qu'on a appelé la 2o personne, vides, tu vois. Et comme ces pronoms ont leur pluriel quand on parle de soi-même en se joignant à d'autres, nous, vous, on a donné aussi deux terminaisons différentes au pluriel videmus, nous voyons, videtis, vous voyez. Mais, parce que ce sujet n'est souvent ni soi-même, ni celui à qui l'on parle, il a fallu nécessairement faire une 3 terminaison qui se joignil à tous les autres sujets; et c'est ce qu'on a appelé la 3° personne, tant au singulier qu'au pluriel.. Outre les deux nombres, singulier et pluriel, qui sont dans les verbes comme dans les noms, les Grecs y ont ajouté un duel, quand on parle de deux choses.. Les langues orientales ont même cru qu'il était bon de distinguer quand l'affirmation regardait l'un ou l'autre sexe, le masculin ou le féminin; c'est pourquoi, le plus souvent, elles ont donné à une même personne du verbe deux terminaisons différentes pour servir aux deux genres, ce qui sert dans plus d'un cas pour éviter les équivoques. Des temps. Ceux qui ont préféré la seconde, l'ont défini, un mot qui a diverses inflexions, avec temps et personnes. Il est une autre chose qui a été D'autres s'étant arrêtés à la première de ces signifi- temps; de là est venu qu'on a encore donné d'autres D'autres s'étant arrêtés à la première de ces signifi-jointe à l'affirmation du verbe, c'est la signification des cations, qui est celle de l'attribut, et ayant considéré inflexions au verbe, pour signifier ces divers temps. que les attributs que les hommes ont joints à l'affirmation dans un même mot sont d'ordinaire des actions et des passions, ont cru que l'essence du verbe consistait à signifier des actions et des passions. Enfin, Jules César Scaliger a cru révéler un grand mystère en disant que la distinction des choses en celles qui demeurent et celles qui passent était la vraie origine de la distinction entre les noms et les verbes. Il n'y a que trois temps simples: le présent, comme amo, j'aime; le passé, comme amavi, j'ai aimé; et le futur amabo, j'aimerai. (La suite au prochain numéro.) LE REDACTEUR-GEBANT: EMAN MARTIN, BIBLIOGRAPHIE. OUVRAGES DE GRAMMAIRE ET DE LITTÉRATURE. Publications de la quinzaine : Les Français en Italie au XVI• siècle; par Th. Bachelet. Nouvelle édition. In-8°, 240 p. Rouen, lib. Mégard et Cie. Les Sérées de Guillaume Bouchet, sieur de Brocourt, avec notice et index par C.-E. Roybet. T. 4. In-12, 333 p. Paris, lib. Lemerre. 7 fr. 50. Histoire des ducs de Normandie, avec la description des mœurs, coutumes, villes et monuments de toute la province; p. Céline Fallet. Gr. in-8°, 205 p. Limoges, lib. Barbou frères. Les Guêpes; par Alphonse Karr. Nouvelle édition. T. 4. In-18 jésus, 328 p. Paris, lib. Michel Lévy frères. 1 fr. 25. Voyage au pays des milliards; par Victor Tissot. 11e et 12e éditions, revues et corrigées. In-18 jésus, 392 p. Paris, lib. Dentu. 3 fr. 50. Les Soupirs de ma lyre, essais poètiques; par Marius Coste. 4o édition, revue et corrigée. In-8°, 223 p. Marsille, lib. Mabilly. Les Étangs; par Gustave Droz. 11 édition. In- 18 jésus, 348 p. Paris, lib. Hetzel et Cie. 3 fr. Madame Lebailly, scènes de la vie de province; par Fervacques. 2 édition. In-18 jésus, 364 p. Paris, lib. Dentu. 3 fr. La Mer; par Michelet. 4° édition. In-18 jésus, 432 p. Paris, lib. Nouvelle. 3 fr. 50. Les Drames du désert. L'Homme aux yeux d'acier. La Savane aux serpents; par Louis Noir. Livraisons 20 à 45. In-4o à 2 col. 153-360 pages. Paris, lib. Claverie. -- De la connaissance de Dieu et de soi-même; par Bossuet. Nouvelle édition, avec introduction, sommaires et notes, par M. Emile Chasles, recteur de l'Académie de Clermont-Ferrand. In-12, xxxIX-295. Paris, lib. Belin. Les Mormons; par Paul Duplessis. In-4° à 2 col., 220 p. Paris, lib. Degorce-Cadot. 10 cent. la livraison. Fausse route. Souvenirs d'un poltron. La première faute. Aveux d'un égoïste; par J. Girardin. Ouvrage illustré de 63 gr. dessinées sur bois par H. Castelli, etc. Grand-in-8°, VII-294. Paris, lib. Hachette et Cie. 5 fr. Le Dernier Fantôme. Voisins et Voisines; par Méry. Nouvelle édition. Gr. in-18, 280 p. Paris, lib. Michel Lévy frères. 1 fr. 25. La Reine Berthe au long pied, légende du vieux temps; par Camille d'Arvor. In-8°, 137 p. et gr. Paris, lib. Lefort. Œuvres complètes de Diderot, revues sur les éditions originales, comprenant ce qui a été publié à diverses époques et les manuscrits inédits conservés à la bibliothèque de l'Ermitage. Notices, notes, table analytique. Etude sur Diderot et le mouvement philosophique au XVIIe siècle, par J. Assézat. T. 5 et 6. Belles-lettres. II et III. In-8°, 989 p. Paris, lib. Garnier frères. Chaque vol. 6 fr. Mémoires d'un imbécile écrits par lui-même, recueillis et complétés par Eugène Noël. Avec une préface de E. Littré. In-18 jésus, XXXI-285 p. Paris, lib. Germer-Baillière. 3 fr. 50. Aujourd'hui et Demain; par Auguste Vacquerie. In-18 jésus, 339 p. Paris, lib. Michel Lévy frères. Publications antérieures: LES ÉLÉMENTS MATÉRIELS DU FRANÇAIS, c'est-àdire les sons de la langue française entendus ou représentés. Ouvrage utile à tous ceux qui s'occupent de l'étude de notre langue. Par B. JULLIEN, docteur èslettres, licencié ès-sciences. — Paris, lib. Hachette et Cie, 76, boulevard Saint-Germain. Un rue Un concours de poésie sur ce sujet la Revanche est ouvert à l'Académie des Poètes. Pour concourir, il faut appartenir à cette Académie, comme membre titulaire, honoraire, ou membre correspondant, et être Français. Le prix du concours consistera en une médaille d'or de la valeur de 150 fr. donnée par un des membres de l'Académie, M. Marc Bonnefoy. Les poésies envoyées au concours devront se renfermer autant que possible dans la limite de 100 et 200 vers (ces chiffres n'ont rien d'absolu), et être inédites; elles pourront être signées ou non signées, au gré des concurrents, et dans ce dernier cas, être accompagnées d'un pli cacheté contenant le nom de l'auteur. Les envois relatifs au concours doivent être adressés franco à M. Elie de Biran, archiviste de l'Académie, rue des Missions, 22, à Paris, avant le 1er mars 1876. - L'ACADÉMIE DE LA ROCHELLE (section littéraire) vient d'ouvrir aux sonnettistes un concours, dont le prix, une médaille d'argent, sera décerné en séance publique, dans le courant de décembre prochain. Deux médailles de bronze pourront en outre être accordées, s'il y a lieu. Le choix des sujets est laissé à la volonté des candidats. La forme seule est obligatoire: celle du SONNET dans toute la rigueur de ses rimes, mais avec toute liberté pour l'ordre des stances. Les pièces signées ou non inédites seront exclues du Concours. Chaque envoi portera une devise qui devra être reproduite à l'intérieur d'un billet cacheté renfermant le nom et l'adresse de l'auteur. — Le Concours sera clos le 15 octobre 1875, dernier terme auquel les sonnets devront être remis à M. Paul Gaudin, Secrétaire de l'Académie, 29, rue Dupaty, à la Rochelle. L'ACADÉMIE FRANÇAISE propose pour le prix d'éloquence à décerner en 1876 un Discours sur le génie de Rabelais, sur le caractère et la portée de son œuvre. Les ouvrages adressés au Concours seront reçus au secrétariat de l'Institut jusqu'au 15 février 1876, terme de rigueur, et ils doivent parvenir francs de port. Les manuscrits porteront chacun une épigraphe ou devise qui sera répétée dans un billet cacheté joint à l'ouvrage ; ce billet contiendra le nom et l'adresse de l'auteur, qui ne doit pas se faire connaître. - On ne rendra aucun des ouvrages envoyés au concours, mais les auteurs pourront en faire prendre copie s'ils en ont besoin. Le quinzième concours poétique ouvert à Bordeaux le 15 août sera clos le 1er décembre 1875; douze médailles, or, argent, bronze, seront décernées. Demander le programme, qui est envoyé franco, à M. Evariste CARRANCE, Président du Comité, 7, rue Cornu, à Bordeaux, Gironde (Affranchir). Le Comité de la Caisse de secours du huitième arrondissement de Paris vient d'organiser un Concours historique pour 1876, dont le sujet est emprunté à l'histoire de Paris : L'histoire du huitième arrondissement. Le premier prix sera une médaille d'or de 500 fr.; le 2o prix, une médaille d'argent de 300 fr.; le 3° prix, une médaille d'argent de 200 fr. Les Compositions devront être remises par les concurrents avant le 1er juin 1876. La SOCIÉTÉ D'ENCOURAGEMENT AU BIEN décernera en 1876 deux médailles d'or : l'une, pour une composition poétique dont elle ne détermine pas le sujet; l'autre, pour un travail en prose sur le sujet suivant: Rechercher et développer les moyens les plus prompts et les plus efficaces d'améliorer la moralité comme le bien-être de tous. Tous les renseignements doivent être adressés à M. Honoré Arnoul, Secrétaire-général, 2, rue Brochant, aux Batignolles (Paris), avant le 31 décembre 1875. Le rédacteur du Courrier de Vaugelas est visible à son bureau de midi à une heure et demie. - (Dans sa séance du 12 janvier 1875, l'Académie française a décerné le prix Lambert à cette publication.) Le mot choli en hébreu veut dire malade, et ra veut dire mauvais; choli-ra en hébreu veut donc dire littéralement mauvaise maladie. Voyez Deuteronome, ch. 28, v. 59 et 61. Dans le dernier verset se trouve choli au singulier; mais verset 59, on trouve les deux mots réunis au pluriel cholim raim. Ce sont les deux mots pénultièmes du verset. Je vous salue cordialement, Alexandre WEILL. Des communications verbales m'ayant également attesté l'existence des mots hébreux choli-ra aux endroits sus-indiqués, j'en conclus que je puis mainte ABONNEMENTS: On les prend en s'adressant, soit directement au Rédacteur du journal, soit à un libraire quelconque. nir mon adhésion à l'étymologie reproduite d'après M. Jobard (de Bruxelles). II. A l'occasion de ma nouvelle explication de bock, j'ai reçu, en date du 5 octobre dernier, les quelques mots que voici : Monsieur, Vous avez donné, dans votre dernier numéro, une nouvelle étymologie du mot Bock. Libre à vous de la préférer à la mienne. Seulement je vous demande la permission de vous faire remarquer que je n'ai pas, comme il vous plaît de le dire, recueilli mes renseignements » dans le Figaro. Si vous avez voulu m'être désagréable, vous avez réussi. J'ai l'honneur de vous saluer, Ch. ROZAN. Quand, pour la première fois, j'ai eu à traiter de l'origine du mot bock, je me suis appuyé (et je l'ai dit) sur une note trouvée dans le Figaro du 19 octobre 1874, note expliquant comment M. Charles Rozan, dans un article intitulé Voyage à travers les mots, avait « vidé» la question du bock. Mais, dans mon numéro 14, où j'ai inséré une origine du même mot qui m'a paru plus probable, j'ai écrit par erreur que M. Charles Rozan « avait recueilli ses renseignements dans le Figaro »; el, comme s'il ne m'était pas permis de me tromper, et qu'il fût déshonorant de glaner dans le spirituel journal de la rue Drouot, M. Charles Rozan m'a demandé, dans les termes qu'on vient de lire, une rectification. Cette rectification est déjà faite, et j'ose espérer que M. Charles Rozan, pour qui je n'ai jamais montré que de la sympathie (le nombre de fois que j'ai cité ses Petites Ignorances de la conversation le prouve assez), voudra bien reconnaître que l'hypothèse de la fin de sa lettre implique à mon égard un soupçon que je n'ai pu mériter. III. La communication suivante est relative à la question |