Le filleul de Beaumarchais, Volume 86Michel Lévy frères, 1872 - 307 pages |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 140 - Elles prenaient plaisir à les mettre ensemble dans le même bain et à les coucher dans le même berceau. Souvent elles les changeaient de lait. " Mon amie, disait madame de la Tour, chacune de nous aura deux enfants, et chacun de nos enfants aura deux mères.
Page 26 - Qu'avez-vous fait pour tant de biens? vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste homme assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu ! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes ; et vous voulez jouter...
Page 71 - ... sur le bord d'une fontaine qui se trouvait non loin de là dans le bois. Tandis que j'étais en cet endroit, il y vint une Indienne (nous nous trouvions alors près du territoire occupé .par la nation des Creeks); elle tenait par la main une petite fille de cinq à six ans, appartenant à la race blanche, et que je supposai être la fille du pionnier. Une négresse les suivait. Il régnait dans le costume de l'Indienne une sorte de luxe barbare : des anneaux de métal étaient suspendus à ses...
Page 34 - ... désirable au point de vue du droit international que toutes les opinions, favorables ou contraires à l'une ou à l'autre des parties belligérantes, se manifestent dans les pays neutres avec la plus entière liberté. La raison en est simple. S'il est vrai, comme l'a admirablement démontré...
Page 70 - Sa charge était au complet ; toutes les classes de la société, tous les âges de la vie avaient fourni leur tribut à cette dîme de l'échafaud.
Page 39 - ... le règne de la vérité, de la liberté et de la justice dédommagerait de leurs sacrifices tous les amis de l'humanité, et que, lorsque le vieux monde...
Page 215 - L'orpheline était à nous ; la nièce du noble marquis de Trévières redevient la fille du duc d'Erlange ! Un feu sombre brillait dans ses regards ; il y avait dans son attitude ce je ne sais quoi de menaçant qui trahit les résolutions désespérées. Poussé à bout, voyant perdu le bonheur qu'il avait cru tenir, il se montrait sous cet aspect violent qui offensait Jeanne et qui l'effrayait. Cette âme virginale, restée un peu altière, se méfiait de la passion et ne voulait que de la tendresse.
Page 145 - Paul et Virginie, un passage l'avait frappé. Paul, s'épuisant à chercher un moyen pour s'élever au-dessus de sa condition, dit au vieillard qui essaye de l'apaiser : « Je serai si exact dans mes devoirs, que je mériterai d'être adopté par quelque grand personnage. » — Adopté ! se dit M. Berval ; pourquoi pas ? Moi, je ne suis pas assez célèbre ; on m'a oublié, et mon nom d'ailleurs est trop plébéien... Mais il existe à Paris un homme qui, en...
Page 300 - C'était un régiment de ligne qui rentrait par la barrière et se dirigeait vers le Luxembourg. A mesure qu'il se rapprochait et que l'on entendait plus distinctement la mélodie guerrière, le visage de Pierre se ranimait; une flamme généreuse brillait dans son regard; à la fin il s'écria : — Ce qui me reste à faire ? je le sais maintenant!... M'engager, être soldat, me battre, mourir, non pas pour cet homme, mais pour la France...
Page 307 - Comment ! je ne puis rien pour vous !... absolument rien?... Le moribond s'affaiblissait visiblement. Pourtant, à ces derniers mots du maréchal, il fit un effort, et d'une voix éteinte : — Pardon, maréchal! Puisque.... vous tenez à faire.... quelque chose pour moi, veuillez, je vous prie.... dire à madame la maréchale.... que Figaro s'est fait tuer.... en vous sauvant. Le maréchal duc de R.... eut un moment de profonde surprise. Puis, se ravisant, et jetant un dernier regard sur le capitaine,...