Les confessions. Rousseau juge de Jean-Jacques. Les rêveries du promeneur solitaire. Écrits en forme circulaires. CorrespondanceHachette, 1857 |
Expressions et termes fréquents
aise âme assez auroit avez avoient avois avoit BARONNE DE WARENS besoin c'étoit cher chose cœur comtesse de Boufflers connoissance connoître crimes cruelle d'Alembert d'être Devin du village devoir Diderot dire donner doute Eaubonne écrits enfin étoient étoit eût faisoit falloit force FRANÇOIS fût Genève gens goût Grimm haine holbachique homme honnête j'ai j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus jamais Jean-Jacques jour juger l'auteur l'autre l'Émile l'Ermitage l'honneur laisser lettre livres longtemps m'avez m'avoit m'en madame malheurs maréchal Margency méchans mensonge ment messieurs mieux Mme d'Épinay Mme d'Houdetot Mme de Luxembourg Mme de Warens moi-même monde monsieur Mont-Louis Montmorency musique n'ai n'en Neuchâtel parler paroît passer passion peine penser personne plaisir pouvoir public pût qu'à qu'un raison rendre reste rien ROUSSEAU s'il Saint-Lambert savoir sentimens sentir sentois seroit seul soin sorte sûr talens Thérèse tion trouver vérité Vernes Voilà vois vouloir voyois vrai yeux
Fréquemment cités
Page 467 - De quoi jouit-on dans une pareille situation? De rien d'extérieur à soi, de rien sinon de soi-même et de sa propre existence ; tant que cet état dure, on se suffit à soi-même, comme Dieu.
Page 468 - Il faut que le cœur soit en paix, et qu'aucune passion n'en vienne troubler le calme. Il y faut des dispositions de la part de celui qui les éprouve ; il en faut dans le concours des objets environnants.
Page 7 - ... l'impression antérieure des objets extérieurs, et que , modifiés continuellement par nos sens et par nos organes, nous portions, sans nous en apercevoir, dans nos idées, dans nos sentimens, dans nos actions mêmes, l'effet de ces modifications.
Page 466 - ... dans l'uniformité du mouvement continu qui me berçait, et qui sans aucun concours actif de mon âme ne laissait pas de m'attacher, au point qu'appelé par l'heure et par le signal convenu, je ne pouvais m'arracher de là sans efforts.
Page 10 - On connaîtra la force de cet attachement dans la suite , quand je découvrirai les plaies , les déchirures dont elle a navré mon cœur dans le fort de mes misères , sans que , jusqu'au moment où j'écris ceci , il m'en soit échappé jamais un seul mot de plainte à personne.
Page 136 - Le Lévite d'Ephraïm*, s'il n'est pas le meilleur de mes ouvrages, en sera toujours le plus chéri. Jamais je ne l'ai relu, jamais je ne le relirai, sans sentir en dedans l'applaudissement d'un cœur sans fiel, qui loin de s'aigrir par ses malheurs, s'en console avec lui-même, et trouve en soi de quoi s'en dédommager.
Page 466 - Le flux et le reflux de cette eau, son bruit continu, mais renflé par intervalles, frappant sans relâche mon oreille et mes yeux, suppléaient aux mouvements internes que la rêverie éteignait en moi, et suffisaient pour me faire sentir avec plaisir mon existence sans prendre la peine de penser.
Page 430 - Me voici donc seul sur la terre, n'ayant plus de frère, de prochain, d'ami, de société que moi-même. Le plus sociable et le plus aimant des humains en a été proscrit par un accord unanime.
Page 465 - ... aller et dériver lentement au gré de l'eau, quelquefois pendant plusieurs heures, plongé dans mille rêveries confuses mais délicieuses, et qui sans avoir aucun objet bien déterminé ni constant ne laissaient pas d'être à mon gré cent fois préférables à tout ce que j'avais trouvé de plus doux dans ce qu'on appelle les plaisirs de la vie.
Page 103 - C'est vous qui me rendez le séjour de mon pays insupportable ; c'est vous qui me ferez mourir en terre étrangère, privé de toutes les consolations des mourants, et jeté pour tout honneur dans une voirie, tandis que tous les honneurs qu'un homme peut attendre vous accompagneront dans mon pays.