Philosophie de LockeDidier et cie, 1873 - 412 pages |
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Expressions et termes fréquents
abstraite actions avez avons axiomes Biran c'est-à-dire caractère chap chose comparaison comparer concevoir concrètes Condillac condition conformité connaissance conséquent d'idées disconvenance distinction dix-huitième siècle école esprit évident faculté fondement ginal hommes Ibid image matérielle Kant l'abstraction l'âme l'école sensualiste l'Entendement humain l'espace l'esprit humain l'Essai sur l'Entendement l'existence de Dieu l'histoire l'idée d'espace l'idée de cause l'idée de corps l'idée générale l'idée représentative l'idée-image l'infini l'intelligence leç leçon légitime Leibniz liberté livre de l'Essai logique ment monde extérieur nature nerf optique non-seulement objets paralogisme pensée perception phénomène de conscience PHILOSOPHIE ÉCOSSAISE principe de causalité propositions puissance puissance physique qu'une qualités premières qualités secondes question raison rapport de convenance réelle réflexion rétine sance savoir science sens sensation seule solide substance succession sujet suppose syllogisme système de Locke système musculaire tence termes théisme théorie de Locke théorie des idées tion universel et nécessaire vérité Voilà volition volonté vrai
Fréquemment cités
Page 196 - Il ya plus : la raison ne peut concevoir la distinction du bien et du mal , du juste et de l'injuste, de l'honnête et du déshonnête...
Page 381 - ... connaître si un être purement matériel pense ou non , par la raison qu'il nous est impossible de découvrir par la contemplation de nos propres idées, sans révélation, si Dieu n'a point donné à quelques amas de matière disposés comme il le trouve à propos, la puissance d'apercevoir et de penser ; ou s'il a joint et uni à la matière ainsi disposée une substance immatérielle qui pense.
Page 387 - ... ce monde; elle est le trésor des pauvres d'esprit comme des plus riches intelligences. Le dernier des hommes, dans le sentiment de la misère inhérente à sa nature bornée, conçoit obscurément et vaguement l'être tout parfait, et ne peut le concevoir sans se sentir soulagé et relevé, sans éprouver le besoin et le désir de retrouver et de posséder encore, ne fût-ce que pendant le moment le plus fugitif, la puissance et la douceur de cette contemplation, conception, notion, idée, sentiment;...
Page 172 - ... savoir la pensée et le mouvement, voyons d'où nous avons l'idée la plus distincte des puissances qui produisent ces actions : P pour ce qui est de la pensée, le corps ne nous en donne aucune idée, et ce n'est que par le moyen de la réflexion que nous l'avons; 2° nous n'avons pas non plus, par le moyen du corps, aucune idée du commencement du mouvement.
Page 393 - C'est, dis-je, une méchante méthode que de s'attacher trop fortement à cette découverte favorite, jusqu'à rejeter toutes les autres démonstrations de l'existence de Dieu , ou du moins de tâcher de les affaiblir, et d'empêcher qu'on ne les...
Page 224 - Une autre chose qui nous peut approcher un peu plus de l'origine de toutes nos notions et connaissances, c'est d'observer combien les mots dont nous nous servons dépendent des idées sensibles ; et comment ceux qu'on emploie pour signifier des actions et des notions tout-à-fait éloignées des sens , tirent leur origine de ces mêmes idées sensibles , d'où ils sont transférés à des significations plus abstruses, pour exprimer des idées qui ne tombent point sous les sens.
Page 136 - Que la notion que nous avons de la succession et de la durée vienne de cette source, je veux dire de la réflexion que nous faisons sur cette suite d'idées que nous voyons paraître l'une après l'autre dans notre esprit...
Page 100 - C'est ainsi que nous acquérons les idées que nous avons du blanc, du jaune, du chaud, du froid, du dur, du mou, du doux, de Yamer, et de tout ce que nous appelons qualités sensibles. Nos sens, dis-je, font entrer toutes ces idées dans notre âme ; par où j'entends qu'ils font passer des objets extérieurs dans l'âme, ce qui y produit ces sortes de perceptions. Et comme cette grande source de la plupart des idées que nous avons, dépend entièrement de nos sens et se communique à l'entendement...
Page 238 - Ce point est d'une telle importance , que , pour ôter toute incertitude , je veux encore vous lire un passage où Locke se pose à lui-même le problème ; et la manière précise dont il le pose exclut toute ambiguïté dans la solution qu'il en donne. Liv. IV , chap.
Page 347 - ... en butte à cette objection , que nous ne » saurions dire comment il est possible de concevoir qu'une » chose vienne de Dieu , ce bienfaisant auteur de notre être , » laquelle étant reçue pour véritable , doit renverser tous les...