Essai sur l'indifférence en matière de religion ...Tournachon-Molin & H. Seguin, 1818 |
Expressions et termes fréquents
absurde amour autorité avoit bonheur Bossuet carac catholique certitude chose chré chrétiens Christianisme cœur connoissances connoître conséquent Contrat social crime croire croyances culte déisme déistes désordre devoirs Dieu divine doctrine dogmes doit doute Eglise Emile Ephes erreurs esprit Esprit des Lois éternelle étoit existe foible foiblesse fond fondamentaux force générale genre humain gion haine hommes Ibid idées infinie intelli intelligence jamais Jésus-Christ jugement Jurieu l'amour l'athée l'athéisme l'autorité l'Ecriture l'Eglise l'erreur l'esprit l'être l'existence l'homme l'indifférence l'ordre l'orgueil ligion lois loppement lui-même maximes ment mœurs morale mort nations nature naturelle néces nécessaire nisme opinions paganisme parole passions pensée peuple philosophie politique pouvoir préceptes principe protestans prouver qu'une raison rapports reconnoître Réforme règle Religions rence révélation rien rité Rousseau s'il sauroit sectes sens sentimens sentiment seroit seule siècle social société sociniens sophismes sorte souverain système témoignage tence théisme tion universelle vérité vertu voilà volonté vraie Religion
Fréquemment cités
Page 151 - Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu ! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 427 - Gengiskan, qui ont dévasté l'Asie; et nous verrons que nous devons au christianisme, et dans le gouvernement un certain droit politique, et dans la guerre un certain droit des gens que la nature humaine ne sauroit assez reconnoître.
Page 316 - Chose admirable ! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie, fait encore notre bonheur dans celle-ci.
Page 341 - Mais si, comme on n'en peut douter, l'homme est sociable par sa nature, ou du moins fait pour le devenir...
Page 251 - Je ne vois que des infinités de toutes parts, qui m'enferment comme un atome et comme une ombre qui ne dure qu'un instant sans retour.
Page 247 - L'immortalité de l'âme est une chose qui nous importe si fort , qui nous touche si profondément, qu'il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l'indifférence de savoir ce qui en est.
Page 151 - Je n'ai qu'à me consulter sur ce que je veux faire: tout ce que je sens être bien est bien, tout ce que je sens être mal est mal: le meilleur de tous les casuistes est la conscience ; et ce n'est que quand on marchande avec elle qu'on a recours aux subtilités du raisonnement.
Page 251 - Je vois ces effroyables espaces de l'univers qui m'enferment, et je me trouve attaché à un coin de cette vaste étendue, sans que je sache pourquoi je suis plutôt placé en ce lieu qu'en un autre, ni pourquoi ce peu de temps qui m'est donné à vivre m'est assigné à ce point plutôt qu'à un autre de toute l'éternité qui m'a précédé et de toute celle qui me suit.
Page 247 - Toutes nos actions et toutes nos pensées doivent prendre des routes si différentes, selon qu'il y aura des biens éternels à espérer, ou non, qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et jugement, qu'en la réglant par la vue de ce point, qui doit être notre dernier objet.
Page 299 - Nous sommes incapables de ne pas souhaiter la vérité et le bonheur, et nous sommes incapables et de certitude et de bonheur. Ce désir nous est laissé tant pour nous punir que pour nous faire sentir d'où nous sommes tombés.