Œuvres de Voltaire, Volume 2Lefèvre, 1830 |
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Page 186
... pour tout fruit de mes soins superflus , Maintenant je me cherche , et ne me trouve plus . Mon arc , mes javelots , mon char , tout m'importune . Je ne me souviens plus des leçons de Neptune ; Mes seuls gémissements font retentir les ...
... pour tout fruit de mes soins superflus , Maintenant je me cherche , et ne me trouve plus . Mon arc , mes javelots , mon char , tout m'importune . Je ne me souviens plus des leçons de Neptune ; Mes seuls gémissements font retentir les ...
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Oeuvres de Voltaire, Volume 2 Voltaire (pseud. van François-Marie Arouet) Affichage du livre entier - 1830 |
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Expressions et termes fréquents
acte affreux aime Allez amour ARASPE ARONS ARTÉMIRE assez avez BRUTUS Cassandre CÉPHISE chère CHEVALIER CHOEUR ciel CLITANDRE cœur COMTE COMTESSE Corneille Courdimanche courroux crime cruel d'OEdipe DAMIS destin dieux DIMAS DIPE Dircé douleur éditions ÉGINE enfin époux êtes FANCHON fils funeste fureur gloire grace GRAND-PRÊTRE Hélas HÉRODE heureux homme HORTENSE hymen ICARE IDAMAS indigne j'ai jamais JOCASTE jour Kehl l'amour l'édition L'ÉTRIER Laïus lieux long-temps m'en MADAME DU CAP-VERT mains malheureux Mariamne MAZAEL MESSALA moi-même Monsieur Du Cap-Vert mont Cithéron mort Motte NARBAS OEdipe Pallante paraît parler PASQUIN père peuple peut-être PHILOCTÈTE PHILOTAS Phocide Phorbas pièce pleurs poëte Polybe PRÉSIDENT prince punir qu'OEdipe reine rime rois Romains Rome sais SALOME sang SCÈNE secret seigneur sénat sera seul Sohême Sophocle soupçons sujet Tarquin théâtre Thébains Thèbes TITUS tragédie TRASIMON tremble trépas trône TULLIE tyrans Varus venger vertu veux voilà vois Voltaire yeux
Fréquemment cités
Page 61 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pâles humains.
Page 186 - Portant par-tout le trait dont je suis déchiré, Contre vous, contre moi, vainement je m'éprouve: Présente, je vous fuis; absente, je vous trouve; Dans le fond des forêts votre image me suit; La lumière du jour, les ombres de la nuit, Tout retrace à mes yeux les charmes que j'évite; Tout vous livre à l'envi le rebelle Ilippolyte. Moi-même, pour tout fruit de mes soins superflus, Maintenant je me cherche, et ne. me trouve plus; Mon arc, mes javelots, mon char, tout m'importune...
Page 105 - Un ministère saint les attache aux autels ; Ils approchent des dieux , mais ils sont des mortels. Pensez-vous qu'en effet au gré de leur demande Du vol de leurs oiseaux la vérité dépende? Que sous un fer sacré des taureaux gémissants Dévoilent l'avenir à leurs regards perçants, Et que de leurs festons ces victimes ornées Des humains dans leurs flancs portent les destinées?
Page 357 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 283 - ... monde Est celui dont dépend le reste de nos jours : Ridicule une fois, on vous le croit toujours ; L'impression demeure. En vain croissant en âge, On change de conduite, on prend un air plus sage, On souffre encor long-temps de ce vieux préjugé ; On est suspect encor lorsqu'on est corrigé...
Page 361 - Qu'il coure dans ses vers de merveille en merveille, Et que tout ce qu'il dit, facile à retenir, De son ouvrage en nous laisse un long souvenir.
Page 31 - OEnone, la rougeur me couvre le visage. Je te laisse trop voir mes honteuses douleurs ; Et mes yeux, malgré moi, se remplissent de pleurs.
Page 63 - De la contrainte rigoureuse Où l'esprit semble resserré, II reçoit cette force heureuse Qui l'élève au plus haut degré. Telle , dans des canaux pressée , Avec plus de force élancée, L'onde s'élève dans les airs; Et la règle , qui semble austère , N'est qu'un art plus certain de plaire, Inséparable des beaux vers.
Page 61 - Les Italiens et les Anglais peuvent se passer de rimes, parceque leur langue a des inversions, et leur poésie mille libertés qui nous manquent. Chaque langue a son génie déterminé par la nature de la construction de ses phrases, par la fréquence de ses voyelles ou de ses consonnes, ses inversions, ses verbes auxiliaires, etc. Le...
Page 107 - Cependant de Corinthe et du trône éloigné, Je vois avec horreur les lieux où je suis né. Un jour, ce jour affreux, présent à ma pensée, Jette encor la terreur dans mon...