Revue des deux mondes, Volume 23Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1848 |
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Revue des deux mondes François Buloz,Charles Buloz,Ferdinand Brunetière,Francis Charmes,René Doumic,André Chaumeix Affichage du livre entier - 1831 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 144 - ... ne pouvait plus chasser. Sa grande prétention était au calme et personne n'était aussi troublé que lui : il se surveillait pour arrêter ces émotions de l'âme qu'il croyait nuisibles à sa santé, et toujours ses amis venaient déranger les précautions qu'il avait prises pour se bien porter, car il ne se pouvait empêcher d'être ému de leur tristess.e ou de leur joie: d'était un égoïste qui ne s'occupait que des autres.
Page 547 - que Dieu nous a confié ; nous devons le nourrir de » ce que nous trouvons de plus précieux. Il faut faire » entrer dans notre être tous les modes imaginables, » ouvrir toutes les portes de son âme à toutes les » sciences et à tous les sentiments ; pourvu que tout » cela n'entre pas pêle-mêle, il ya place pour tout
Page 152 - Hébé à la coupe de la jeunesse, souvent elle devenait une fée qui me soumettait la nature. Sans cesse, je retouchais ma toile; j'enlevais un appas à ma beauté pour le remplacer par un autre. Je changeais aussi ses parures ; j'en empruntais à tous les pays, à tous les siècles, à tous les arts, à toutes les religions. Puis, quand j'avais fait un chef-d'œuvre, j'éparpillais de nouveau mes dessins et mes couleurs; ma femme unique se transformait en une multitude de femmes , dans lesquelles...
Page 560 - ... leur atelier, ou même pour subsister, se trouve consommée en pure perte. » Ceux dont la fortune ne peut suffire à ces pertes sont réduits à n'avoir qu'une subsistance précaire sous l'empire des maîtres, à languir dans l'indigence ou à porter hors de leur patrie une industrie qu'ils auraient pu rendre utile à l'État.
Page 706 - Cette conclusion funèbre nous condamnerait, nous, générations de passage, déshéritées à la fois de ce qui n'est plus; et de ce qui n'est pas encore, à consumer inutilement nos jours dans des agitations, stériles. Nous ne pouvons nous résigner à de telles destinées...
Page 557 - Vous vous fiez à l'ordre actuel de la société , sans songer que cet ordre est sujet à des révolutions inévitables , et qu'il vous est impossible de prévoir ni de prévenir celle qui peut regarder vos enfants. Le grand devient petit , le riche devient pauvre, le monarque devient sujet : les coups du sort sont-ils si rares que vous puissiez compter d'en être exempt? Nous approchons de l'état de crise et du siècle des révolutions...
Page 706 - Sur des sociétés qui meurent sans cesse, une société vit sans cesse ; les hommes .tombent, l'homme reste debout, enrichi de tout ce que ses devanciers lui ont transmis, couronné de toutes les lumières, orné de tous les présents des âges; géant qui croît toujours, toujours, toujours, et dont le front, montant •dans les cieux, ne s'arrêtera qu'à la hauteur du trône de l'Éternel.
Page 92 - Ajoutez que je crois les illusions nécessaires à l'homme, et je vis sans illusion ; que je crois les passions plus utiles que la raison, et je ne sais plus ce que c'est que les passions, etc.
Page 561 - Dieu, en donnant à l'homme des besoins, en lui rendant nécessaire la ressource du travail, a fait du droit de travailler la propriété de tout homme, et celte propriété est la première, la plus sacrée et la plus imprescriptible de toutes.
Page 557 - Je tiens pour impossible que les grandes monarchies de l'Europe aient encore longtemps à durer; toutes ont brillé, et tout État qui brille est sur son déclin. J'ai de mon opinion des raisons plus particulières que cette maxime; mais il n'est pas à propos de les dire, et chacun ne les voit que trop al . Enfin Emile parvient à l'âge de la raison, et Dieu va lui être dévoilé.