ConfessionsDeterville et Lefévre, 1817 |
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Page 16
... prenoit bien est que , malgré mon aversion pour la gêne , je ne me suis jamais rappelé avec dégoût mes heures d'étude , et que , si je n'appris pas de lui beaucoup de choses , ce que j'appris je l'appris sans peine , et n'en ai rien ...
... prenoit bien est que , malgré mon aversion pour la gêne , je ne me suis jamais rappelé avec dégoût mes heures d'étude , et que , si je n'appris pas de lui beaucoup de choses , ce que j'appris je l'appris sans peine , et n'en ai rien ...
Page 33
... joie qui firent retourner M. Lambercier ; et ce fut dommage , car il prenoit grand plaisir à voir combien la terre du noyer étoit bonne , et buvoit 13 . 3 PARTIE I , LIVRE I. 33 sit pourtant pas d'abord. Nous avions si mal ...
... joie qui firent retourner M. Lambercier ; et ce fut dommage , car il prenoit grand plaisir à voir combien la terre du noyer étoit bonne , et buvoit 13 . 3 PARTIE I , LIVRE I. 33 sit pourtant pas d'abord. Nous avions si mal ...
Page 36
... prenoit assez peu de soin de nous . Ma tante étoit une dévote un peu piétiste , qui aimoit mieux chanter les psaumes que veiller à notre éducation . On nous laissoit presque une liberté entière , dont nous n'abusâmes jamais . Toujours ...
... prenoit assez peu de soin de nous . Ma tante étoit une dévote un peu piétiste , qui aimoit mieux chanter les psaumes que veiller à notre éducation . On nous laissoit presque une liberté entière , dont nous n'abusâmes jamais . Toujours ...
Page 40
... prenoit de m'employer à cacher d'autres amours . Mais , à mon grand re- gret , mon secret fut découvert , ou moins bien gardé de la part de ma petite maîtresse d'école que de la mienne , car on ne tarda pas à nous séparer ; et quelque ...
... prenoit de m'employer à cacher d'autres amours . Mais , à mon grand re- gret , mon secret fut découvert , ou moins bien gardé de la part de ma petite maîtresse d'école que de la mienne , car on ne tarda pas à nous séparer ; et quelque ...
Page 60
... prenoit mes livres . Que de volumes furent dé- chirés , brûlés , jetés par les fenêtres ! Que d'ou- vrages restèrent dépareillés chez la Tribu ! Quand je n'avois plus de quoi la payer , je lui donnois mes chemises , mes cravates , mes ...
... prenoit mes livres . Que de volumes furent dé- chirés , brûlés , jetés par les fenêtres ! Que d'ou- vrages restèrent dépareillés chez la Tribu ! Quand je n'avois plus de quoi la payer , je lui donnois mes chemises , mes cravates , mes ...
Expressions et termes fréquents
à-peu-près agréable aimable aimoit Annecy assez auroit avoient avois avoit Bernex bonheur Bossey c'étoit caresses Chambéry charme chère chose Claude Anet cœur connoissance croyois d'autres d'elle déja desirs devoit dîné dire disoit donnoit enfin état étoient étois étoit eût faisoit falloit Favria femme fille fût Gaime Genève goût grace heureux homme idée j'ai j'aimois j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus jeune jolie jours l'esprit laisser Lambercier livres long-temps m'avoient m'avoit m'en m'eût Mably madame de Larnage madame de Warens mademoiselle maison maître maman ment moi-même monde musique n'ai jamais n'en n'y avoit parceque parler parloit paroissoit passer passions passoit peine père plaisir pont du Gard pouvoit prenois prenoit presque prit quelquefois rendoit reste rien Saint-Andiol sais sembloit sentiment sentois serois seul soin sorte souvent sûr sur-tout tendre tête tion tout-à-fait tremblois trouver trouvois Turin venoit voilà vois vouloit voulut voyage voyois yeux
Fréquemment cités
Page 3 - Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple, et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme, ce sera moi.
Page 241 - Je dirais volontiers à ceux qui ont du goût et qui sont sensibles : « Allez à Vevay, visitez le pays, examinez les sites, promenez-vous sur le lac, et dites si la nature n'a pas fait ce beau pays pour une Julie, pour une Claire, et pour un Saint-Preux, mais ne les y cherchez pas.
Page 3 - Moi seul. Je sens mon cœur et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vus ; j'ose croire n'être fait comme aucun s de ceux qui existent.
Page 259 - ... quoique entamé , et une bouteille de vin dont l'aspect me réjouit le cœur plus que tout le reste. On joignit à cela une omelette assez épaisse, et je fis un dîner tel qu'autre qu'un piéton n'en connut jamais.
Page 267 - Je m'en aperçus enfin. Je me couchai voluptueusement sur la tablette d'une espèce de niche ou de fausse porte enfoncée dans un mur de terrasse; le ciel de mon lit était formé par les têtes des arbres; un rossignol était précisément...
Page 273 - Jamais pays de plaine, quelque beau qu'il fût, ne parut tel à mes yeux. Il me faut des torrents, des rochers, des sapins, des bois noirs, des montagnes, des chemins raboteux à monter et à descendre, des précipices à mes côtés qui me fassent bien peur.
Page 4 - ... j'ai dévoilé mon intérieur tel que tu l'as vu toi-même , Être éternel. Rassemble autour de moi l'innombrable foule de mes semblables; qu'ils écoutent mes confessions , qu'ils gémissent de mes indignités , qu'ils rougissent de mes misères °. Que chacun d'eux découvre à son tour son cœur au pied de ton trône avec la même sincérité; et puis qu'un seul te dise , s'il l'ose , Je fus meilleur que cet homme-là.
Page 10 - De ces intéressantes lectures, des entretiens qu'elles occasionnaient entre mon père et moi, se forma cet esprit libre et républicain, ce caractère indomptable et fier, impatient de joug et de servitude qui m'a tourmenté tout le temps de ma vie dans les situations les moins propres à lui donner essor.
Page 13 - ... j'étais toujours avec ma tante, à la voir broder, à l'entendre chanter, assis ou debout à côté d'elle; et j'étais content. Son enjouement, sa douceur, sa figure agréable, m'ont laissé de si fortes impressions, que je vois encore son air, son regard, son attitude...
Page 180 - Mes idées s'arrangent dans ma tête avec la plus incroyable difficulté : elles y circulent sourdement, elles y fermentent jusqu'à m'émouvoir, m'échauffer, me donner des palpitations; et, au milieu de toute cette émotion, je ne vois rien nettement, je ne saurais écrire un seul mot, il faut que j'attende. Insensiblement ce grand mouvement s'apaise, ce chaos se débrouille, chaque chose vient se mettre à sa place, mais lentement, et après une longue et confuse agitation.