ConfessionsDeterville et Lefévre, 1817 |
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... presque à rien la portion de mon père , il n'avoit pour subsister que son mé- tier d'horloger , dans lequel il étoit , à la vérité , fort habile . Ma mère , fille du ministre Bernard , étoit plus riche ; elle avoit de la sagesse et de ...
... presque à rien la portion de mon père , il n'avoit pour subsister que son mé- tier d'horloger , dans lequel il étoit , à la vérité , fort habile . Ma mère , fille du ministre Bernard , étoit plus riche ; elle avoit de la sagesse et de ...
Page 5
Jean-Jacques Rousseau. mencé presque avec leur vie : dès l'âge de huit à neuf ans , ils se promenoient ensemble tous les soirs sur la Treille ; à dix ans ils ne pouvoient plus se quitter . La sympathie , l'accord des ames , affermit en ...
Jean-Jacques Rousseau. mencé presque avec leur vie : dès l'âge de huit à neuf ans , ils se promenoient ensemble tous les soirs sur la Treille ; à dix ans ils ne pouvoient plus se quitter . La sympathie , l'accord des ames , affermit en ...
Page 7
... presque mourant ; on espéroit peu de me conserver . J'apportai le germe d'une in- commodité que les ans ont renforcée , et qui maintenant ne me donne quelquefois des relâ- ches que pour me laisser souffrir plus cruellement d'une autre ...
... presque mourant ; on espéroit peu de me conserver . J'apportai le germe d'une in- commodité que les ans ont renforcée , et qui maintenant ne me donne quelquefois des relâ- ches que pour me laisser souffrir plus cruellement d'une autre ...
Page 14
... presque sûr que le plaisir que je prends à me rappeler cet air s'évanouiroit en partie , si j'avois la preuve que d'autres que ma pauvre tante Su- son l'ont chanté . Telles furent les premières affections de mon entrée à la vie : ainsi ...
... presque sûr que le plaisir que je prends à me rappeler cet air s'évanouiroit en partie , si j'avois la preuve que d'autres que ma pauvre tante Su- son l'ont chanté . Telles furent les premières affections de mon entrée à la vie : ainsi ...
Page 15
... d'enfant . A Genève , où l'on ne m'imposoit rien , j'aimois l'application , la lecture , c'étoit presque mon seul amusement : à Bossey , le travail me fit ! aimer les jeux qui lui servoient de relâche . La PARTIE I , LIVRE I. 15.
... d'enfant . A Genève , où l'on ne m'imposoit rien , j'aimois l'application , la lecture , c'étoit presque mon seul amusement : à Bossey , le travail me fit ! aimer les jeux qui lui servoient de relâche . La PARTIE I , LIVRE I. 15.
Expressions et termes fréquents
à-peu-près agréable aimable aimoit Annecy assez auroit avoient avois avoit Bernex bonheur Bossey c'étoit caresses Chambéry charme chère chose Claude Anet cœur connoissance croyois d'autres d'elle déja desirs devoit dîné dire disoit donnoit enfin état étoient étois étoit eût faisoit falloit Favria femme fille fût Gaime Genève goût grace heureux homme idée j'ai j'aimois j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus jeune jolie jours l'esprit laisser Lambercier livres long-temps m'avoient m'avoit m'en m'eût Mably madame de Larnage madame de Warens mademoiselle maison maître maman ment moi-même monde musique n'ai jamais n'en n'y avoit parceque parler parloit paroissoit passer passions passoit peine père plaisir pont du Gard pouvoit prenois prenoit presque prit quelquefois rendoit reste rien Saint-Andiol sais sembloit sentiment sentois serois seul soin sorte souvent sûr sur-tout tendre tête tion tout-à-fait tremblois trouver trouvois Turin venoit voilà vois vouloit voulut voyage voyois yeux
Fréquemment cités
Page 3 - Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple, et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme, ce sera moi.
Page 241 - Je dirais volontiers à ceux qui ont du goût et qui sont sensibles : « Allez à Vevay, visitez le pays, examinez les sites, promenez-vous sur le lac, et dites si la nature n'a pas fait ce beau pays pour une Julie, pour une Claire, et pour un Saint-Preux, mais ne les y cherchez pas.
Page 3 - Moi seul. Je sens mon cœur et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vus ; j'ose croire n'être fait comme aucun s de ceux qui existent.
Page 259 - ... quoique entamé , et une bouteille de vin dont l'aspect me réjouit le cœur plus que tout le reste. On joignit à cela une omelette assez épaisse, et je fis un dîner tel qu'autre qu'un piéton n'en connut jamais.
Page 267 - Je m'en aperçus enfin. Je me couchai voluptueusement sur la tablette d'une espèce de niche ou de fausse porte enfoncée dans un mur de terrasse; le ciel de mon lit était formé par les têtes des arbres; un rossignol était précisément...
Page 273 - Jamais pays de plaine, quelque beau qu'il fût, ne parut tel à mes yeux. Il me faut des torrents, des rochers, des sapins, des bois noirs, des montagnes, des chemins raboteux à monter et à descendre, des précipices à mes côtés qui me fassent bien peur.
Page 4 - ... j'ai dévoilé mon intérieur tel que tu l'as vu toi-même , Être éternel. Rassemble autour de moi l'innombrable foule de mes semblables; qu'ils écoutent mes confessions , qu'ils gémissent de mes indignités , qu'ils rougissent de mes misères °. Que chacun d'eux découvre à son tour son cœur au pied de ton trône avec la même sincérité; et puis qu'un seul te dise , s'il l'ose , Je fus meilleur que cet homme-là.
Page 10 - De ces intéressantes lectures, des entretiens qu'elles occasionnaient entre mon père et moi, se forma cet esprit libre et républicain, ce caractère indomptable et fier, impatient de joug et de servitude qui m'a tourmenté tout le temps de ma vie dans les situations les moins propres à lui donner essor.
Page 13 - ... j'étais toujours avec ma tante, à la voir broder, à l'entendre chanter, assis ou debout à côté d'elle; et j'étais content. Son enjouement, sa douceur, sa figure agréable, m'ont laissé de si fortes impressions, que je vois encore son air, son regard, son attitude...
Page 180 - Mes idées s'arrangent dans ma tête avec la plus incroyable difficulté : elles y circulent sourdement, elles y fermentent jusqu'à m'émouvoir, m'échauffer, me donner des palpitations; et, au milieu de toute cette émotion, je ne vois rien nettement, je ne saurais écrire un seul mot, il faut que j'attende. Insensiblement ce grand mouvement s'apaise, ce chaos se débrouille, chaque chose vient se mettre à sa place, mais lentement, et après une longue et confuse agitation.