Oeuvres de J.J. Rousseau, Volume 2Werdet et Lequien, 1827 |
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Page 8
... aimable personne que j'y revis avec plus de plaisir que jamais , et qui laissa dans mon cœur des souve- nirs bien tendres ; c'est mademoiselle Serre , dont j'ai parlé dans ma première partie * , et avec laquelle j'avois renouvelé ...
... aimable personne que j'y revis avec plus de plaisir que jamais , et qui laissa dans mon cœur des souve- nirs bien tendres ; c'est mademoiselle Serre , dont j'ai parlé dans ma première partie * , et avec laquelle j'avois renouvelé ...
Page 10
... , qui logeoit alors en Sorbonne , jeune seigneur très aimable , qui mourut à la fleur de son âge après avoir brillé quelques instants dans le monde sous le nom de chevalier de Rohan . L'un et l'autre curent 10 LES CONFESSIONS .
... , qui logeoit alors en Sorbonne , jeune seigneur très aimable , qui mourut à la fleur de son âge après avoir brillé quelques instants dans le monde sous le nom de chevalier de Rohan . L'un et l'autre curent 10 LES CONFESSIONS .
Page 23
... aimable qu'elle étoit , étoit sérieuse et froide ; je ne trouvois rien dans ses ma- nières d'assez agaçant pour m'enhardir . Sa maison , aussi brillante alors qu'aucune autre dans Paris , ras- sembloit des sociétés auxquelles il ne ...
... aimable qu'elle étoit , étoit sérieuse et froide ; je ne trouvois rien dans ses ma- nières d'assez agaçant pour m'enhardir . Sa maison , aussi brillante alors qu'aucune autre dans Paris , ras- sembloit des sociétés auxquelles il ne ...
Page 41
... aimable , qu'on a vu depuis secrétaire d'ambassade à Paris et chargé des affaires , avec lequel je m'étois intimement lié , à l'exemple de nos ambas- sadeurs . Heureux si , lorsque je faisois avec le plus parfait désintéressement tout ...
... aimable , qu'on a vu depuis secrétaire d'ambassade à Paris et chargé des affaires , avec lequel je m'étois intimement lié , à l'exemple de nos ambas- sadeurs . Heureux si , lorsque je faisois avec le plus parfait désintéressement tout ...
Page 55
... aimable souvenir : c'étoit , de tous les hommes que j'ai connus dans ma vie , celui dont le cœur res- sembloit le plus au mien . Nous étions liés aussi avec deux ou trois Anglois pleins d'esprit et de connois- sances , passionnés de la ...
... aimable souvenir : c'étoit , de tous les hommes que j'ai connus dans ma vie , celui dont le cœur res- sembloit le plus au mien . Nous étions liés aussi avec deux ou trois Anglois pleins d'esprit et de connois- sances , passionnés de la ...
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Oeuvres de J. J. Rousseau, citoyen de Genève, Volume 2 Jean-Jacques Rousseau Affichage du livre entier - 1817 |
Expressions et termes fréquents
aimable aise amis amitié assez auroit avoient avois avoit bientôt billet Boufflers c'étoit château Chenonceaux Chevrette chose cœur CONFESSIONS connoissance connoître crus d'Holbach dame Devin du village devoit Diderot dîner dire donner donnoit Duclos Eaubonne étoient étoit eût faisoient faisoit falloit femme fille Francueil fût Genève gens goût grace Grimm Holbachique homme honnête j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus jamais jour l'abbé l'Émile l'Hermitage laisser laissoit lettre liaisons livre long-temps m'avoit m'en m'eût madame d'Épinay madame d'Houdetot madame de Luxembourg madame de Pompadour madame Dupin madame la maréchale madame Le Vasseur Malesherbes Margency ment moi-même monde Mont-Louis Montaigu Montmorenci musique n'ai n'en n'y avoit ouvrage parceque parler parut passer personne plaisir Poplinière pouvoit premier pût raison réponse reste rien Rousseau Saint-Lambert sembloit sentiments sentois seroit seul sitôt sorte suite talents Thérèse tout-à-fait trouvai trouvois Venise venoit vint Voilà vouloit voulut voyage voyois
Fréquemment cités
Page 111 - Je pris un jour Le Mercure de France et tout en marchant et le parcourant je tombai sur cette question proposée par l'Académie de Dijon pour le prix de l'année suivante : Si le progrès des Sciences et des Arts a contribué à corrompre ou à épurer les mœurs 1 . A l'instant de cette lecture je vis un autre univers et je devins un autre homme...
Page 409 - Je ne vous aime point , monsieur, vous m'avez fait les maux qui pouvaient m'être les plus sensibles , à moi votre disciple et votre enthousiaste. Vous avez perdu Genève pour le prix de l'asile que vous y avez reçu ; vous avez aliéné de moi mes concitoyens pour le prix des applaudissements que je vous ai prodigués parmi eux. C'est vous qui me rendez le séjour...
Page 115 - Quand ce discours fut fait, je le montrai à Diderot, qui en fut content, et m'indiqua quelques corrections. Cependant cet ouvrage, plein de chaleur et de force, manque absolument de logique et d'ordre; de tous ceux qui sont sortis de ma plume, c'est le plus faible de raisonnement et le plus pauvre de nombre et d'harmonie; mais avec quelque talent qu'on puisse être né, l'art d'écrire ne s'apprend pas tout d'un coup.
Page 230 - L'impossibilité d'atteindre aux êtres réels me jeta dans le pays des chimères ; et ne voyant rien d'existant qui fût digne de mon délire, je le nourris dans un monde idéal que mon imagination créatrice eut bientôt peuplé d'êtres selon mon cœur.
Page 142 - ... assujettir, je m'avisai d'en prendre un à moi qui m'en dispensât. Ma sotte et maussade timidité que je ne pouvais vaincre ayant pour principe la crainte de manquer aux bienséances, je pris pour m'enhardir le parti de les fouler aux pieds. Je me fis cynique et caustique par honte; j'affectai de mépriser la politesse que je ne savais pas pratiquer.
Page 308 - Je sais bien que, quoi que vous fassiez, vous aurez toujours pour vous le témoignage de votre conscience, mais ce témoignage suffit-il seul, et est-il permis de négliger jusqu'à certain point celui des autres hommes ? Au reste, mon ami, c'est pour m'acquitter avec vous et avec moi que je vous écris ce billet. S'il vous déplaît, jetez-le au feu, et qu'il n'en soit non plus question que s'il n'eût jamais été écrit. Je vous salue, vous aime, et vous embrasse.
Page 419 - En cela, l'on avait raison, et il est certain que j'écrivis ce roman dans les plus brûlantes extases; mais on se trompait, en pensant qu'il avait fallu des objets réels pour les produire : on était loin de concevoir à quel point je puis m'enflammer pour des êtres imaginaires.
Page 144 - ... quelquefois entendre, mais ne répondant jamais, pas même par signe, et du reste sans agitation, sans douleur, sans fièvre, et restant là comme s'il eût été mort. L'abbé Raynal et moi nous partageâmes sa garde : l'abbé, plus robuste et mieux portant, y...
Page 210 - On connaîtra la force de cet attachement dans la suite, quand je découvrirai les plaies, les déchirures dont elle a navré mon cœur dans le fort de mes misères, sans que, jusqu'au moment où j'écris ceci, il m'en soit échappé jamais un seul mot de plainte à personne.
Page 111 - Peu en état de payer des fiacres, à deux heures après midi j'allais à pied quand j'étais seul, et j'allais vite pour arriver plus tôt. Les arbres de la route, toujours élagués, à la mode du pays, ne donnaient presque aucune ombre, et souvent, rendu de chaleur et de fatigue, je m'étendais par terre n'en pouvant plus.