Oeuvres de J.J. Rousseau, Volume 2Werdet et Lequien, 1827 |
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... long- temps fait connoissance , et qui m'avoit souvent obligé de grand cœur et avec le plus vrai plaisir . En cette oc- casion je le retrouvai toujours le même .. Ce fut lui qui me fit vendre mes livres , et il me donna par lui - même ...
... long- temps fait connoissance , et qui m'avoit souvent obligé de grand cœur et avec le plus vrai plaisir . En cette oc- casion je le retrouvai toujours le même .. Ce fut lui qui me fit vendre mes livres , et il me donna par lui - même ...
Page 20
... long - temps pour vouloir le rapprendre . Sans laisser voir tout mon dépit , je dis à madame de Beu- zenval qu'une petite affaire qui me revenoit en mé- moire me rappeloit dans mon quartier , et je voulus partir . Madame de Broglie s ...
... long - temps pour vouloir le rapprendre . Sans laisser voir tout mon dépit , je dis à madame de Beu- zenval qu'une petite affaire qui me revenoit en mé- moire me rappeloit dans mon quartier , et je voulus partir . Madame de Broglie s ...
Page 21
... long - temps et si parfaitement , que c'est à lui que depuis mon retour à Paris je confiai le manuscrit de mes Confessions . Dès - lors j'osai compter que madame la baronne de PARTIE II , LIVRE VII . ( 1742 ) 21.
... long - temps et si parfaitement , que c'est à lui que depuis mon retour à Paris je confiai le manuscrit de mes Confessions . Dès - lors j'osai compter que madame la baronne de PARTIE II , LIVRE VII . ( 1742 ) 21.
Page 22
... long - temps sans ressource , et je ne me trompai pas . Parlons mainte- nant de mon entrée chez madame Dupin , qui a eu de plus longues suites . Madame Dupin étoit , comme on sait , fille de Sa- muel Bernard et de madame Fontaine ...
... long - temps sans ressource , et je ne me trompai pas . Parlons mainte- nant de mon entrée chez madame Dupin , qui a eu de plus longues suites . Madame Dupin étoit , comme on sait , fille de Sa- muel Bernard et de madame Fontaine ...
Page 31
... long - temps . , Je poursuivis agréablement ma route à travers la Lom- bardie . Je vis Milan , Vérone , Bresse , Padoue , et j'arrivai enfin à Venise , impatiemment attendu par monsieur l'ambassadeur . Je trouvai des tas de dépêches ...
... long - temps . , Je poursuivis agréablement ma route à travers la Lom- bardie . Je vis Milan , Vérone , Bresse , Padoue , et j'arrivai enfin à Venise , impatiemment attendu par monsieur l'ambassadeur . Je trouvai des tas de dépêches ...
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Oeuvres de J. J. Rousseau, citoyen de Genève, Volume 2 Jean-Jacques Rousseau Affichage du livre entier - 1817 |
Expressions et termes fréquents
aimable aise amis amitié assez auroit avoient avois avoit bientôt billet Boufflers c'étoit château Chenonceaux Chevrette chose cœur CONFESSIONS connoissance connoître crus d'Holbach dame Devin du village devoit Diderot dîner dire donner donnoit Duclos Eaubonne étoient étoit eût faisoient faisoit falloit femme fille Francueil fût Genève gens goût grace Grimm Holbachique homme honnête j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus jamais jour l'abbé l'Émile l'Hermitage laisser laissoit lettre liaisons livre long-temps m'avoit m'en m'eût madame d'Épinay madame d'Houdetot madame de Luxembourg madame de Pompadour madame Dupin madame la maréchale madame Le Vasseur Malesherbes Margency ment moi-même monde Mont-Louis Montaigu Montmorenci musique n'ai n'en n'y avoit ouvrage parceque parler parut passer personne plaisir Poplinière pouvoit premier pût raison réponse reste rien Rousseau Saint-Lambert sembloit sentiments sentois seroit seul sitôt sorte suite talents Thérèse tout-à-fait trouvai trouvois Venise venoit vint Voilà vouloit voulut voyage voyois
Fréquemment cités
Page 111 - Je pris un jour Le Mercure de France et tout en marchant et le parcourant je tombai sur cette question proposée par l'Académie de Dijon pour le prix de l'année suivante : Si le progrès des Sciences et des Arts a contribué à corrompre ou à épurer les mœurs 1 . A l'instant de cette lecture je vis un autre univers et je devins un autre homme...
Page 409 - Je ne vous aime point , monsieur, vous m'avez fait les maux qui pouvaient m'être les plus sensibles , à moi votre disciple et votre enthousiaste. Vous avez perdu Genève pour le prix de l'asile que vous y avez reçu ; vous avez aliéné de moi mes concitoyens pour le prix des applaudissements que je vous ai prodigués parmi eux. C'est vous qui me rendez le séjour...
Page 115 - Quand ce discours fut fait, je le montrai à Diderot, qui en fut content, et m'indiqua quelques corrections. Cependant cet ouvrage, plein de chaleur et de force, manque absolument de logique et d'ordre; de tous ceux qui sont sortis de ma plume, c'est le plus faible de raisonnement et le plus pauvre de nombre et d'harmonie; mais avec quelque talent qu'on puisse être né, l'art d'écrire ne s'apprend pas tout d'un coup.
Page 230 - L'impossibilité d'atteindre aux êtres réels me jeta dans le pays des chimères ; et ne voyant rien d'existant qui fût digne de mon délire, je le nourris dans un monde idéal que mon imagination créatrice eut bientôt peuplé d'êtres selon mon cœur.
Page 142 - ... assujettir, je m'avisai d'en prendre un à moi qui m'en dispensât. Ma sotte et maussade timidité que je ne pouvais vaincre ayant pour principe la crainte de manquer aux bienséances, je pris pour m'enhardir le parti de les fouler aux pieds. Je me fis cynique et caustique par honte; j'affectai de mépriser la politesse que je ne savais pas pratiquer.
Page 308 - Je sais bien que, quoi que vous fassiez, vous aurez toujours pour vous le témoignage de votre conscience, mais ce témoignage suffit-il seul, et est-il permis de négliger jusqu'à certain point celui des autres hommes ? Au reste, mon ami, c'est pour m'acquitter avec vous et avec moi que je vous écris ce billet. S'il vous déplaît, jetez-le au feu, et qu'il n'en soit non plus question que s'il n'eût jamais été écrit. Je vous salue, vous aime, et vous embrasse.
Page 419 - En cela, l'on avait raison, et il est certain que j'écrivis ce roman dans les plus brûlantes extases; mais on se trompait, en pensant qu'il avait fallu des objets réels pour les produire : on était loin de concevoir à quel point je puis m'enflammer pour des êtres imaginaires.
Page 144 - ... quelquefois entendre, mais ne répondant jamais, pas même par signe, et du reste sans agitation, sans douleur, sans fièvre, et restant là comme s'il eût été mort. L'abbé Raynal et moi nous partageâmes sa garde : l'abbé, plus robuste et mieux portant, y...
Page 210 - On connaîtra la force de cet attachement dans la suite, quand je découvrirai les plaies, les déchirures dont elle a navré mon cœur dans le fort de mes misères, sans que, jusqu'au moment où j'écris ceci, il m'en soit échappé jamais un seul mot de plainte à personne.
Page 111 - Peu en état de payer des fiacres, à deux heures après midi j'allais à pied quand j'étais seul, et j'allais vite pour arriver plus tôt. Les arbres de la route, toujours élagués, à la mode du pays, ne donnaient presque aucune ombre, et souvent, rendu de chaleur et de fatigue, je m'étendais par terre n'en pouvant plus.