Oeuvres de J.J. Rousseau, Volume 2Werdet et Lequien, 1827 |
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... talents , est toujours sûr d'être accueilli . Je le fus ; cela me procura des agréments sans me mener à grand chose . De toutes les personnes à qui je fus re- commandé , trois seules me furent utiles : M. Damesin , gentilhomme savoyard ...
... talents , est toujours sûr d'être accueilli . Je le fus ; cela me procura des agréments sans me mener à grand chose . De toutes les personnes à qui je fus re- commandé , trois seules me furent utiles : M. Damesin , gentilhomme savoyard ...
Page 16
... talent pour trouver des choses utiles , je n'en eus jamais pour les faire valoir . Voilà comment ma fontaine de héron fut encore cassée : mais cette seconde fois j'avois trente ans , et je me trouvois sur le pavé de Paris , où l'on ne ...
... talent pour trouver des choses utiles , je n'en eus jamais pour les faire valoir . Voilà comment ma fontaine de héron fut encore cassée : mais cette seconde fois j'avois trente ans , et je me trouvois sur le pavé de Paris , où l'on ne ...
Page 20
... talents . Elle me jugeoit même en cette occasion sur mon maintien plus que sur mon équipage , qui , quoique très simple , étoit fort propre , et n'annonçoit point du tout un homme fait pour dîner à l'office . J'en avois oublié le chemin ...
... talents . Elle me jugeoit même en cette occasion sur mon maintien plus que sur mon équipage , qui , quoique très simple , étoit fort propre , et n'annonçoit point du tout un homme fait pour dîner à l'office . J'en avois oublié le chemin ...
Page 24
... talents . La musique , qu'il savoit fort bien , fut en- tre nous un moyen de liaison . Je le vis beaucoup ; je m'attachois à lui : tout d'un coup il me fit entendre que madame Dupin trouvoit mes visites trop fré- quentes , et me prioit ...
... talents . La musique , qu'il savoit fort bien , fut en- tre nous un moyen de liaison . Je le vis beaucoup ; je m'attachois à lui : tout d'un coup il me fit entendre que madame Dupin trouvoit mes visites trop fré- quentes , et me prioit ...
Page 26
... talents des autres , qui m'a toujours fait défier des miens , je ne pouvois m'empêcher de trouver cette musique foible , sans chaleur , sans invention . J'osois quelquefois me dire : Il me semble que je ferois mieux que cela . Mais la ...
... talents des autres , qui m'a toujours fait défier des miens , je ne pouvois m'empêcher de trouver cette musique foible , sans chaleur , sans invention . J'osois quelquefois me dire : Il me semble que je ferois mieux que cela . Mais la ...
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Oeuvres de J. J. Rousseau, citoyen de Genève, Volume 2 Jean-Jacques Rousseau Affichage du livre entier - 1817 |
Expressions et termes fréquents
aimable aise amis amitié assez auroit avoient avois avoit bientôt billet Boufflers c'étoit château Chenonceaux Chevrette chose cœur CONFESSIONS connoissance connoître crus d'Holbach dame Devin du village devoit Diderot dîner dire donner donnoit Duclos Eaubonne étoient étoit eût faisoient faisoit falloit femme fille Francueil fût Genève gens goût grace Grimm Holbachique homme honnête j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus jamais jour l'abbé l'Émile l'Hermitage laisser laissoit lettre liaisons livre long-temps m'avoit m'en m'eût madame d'Épinay madame d'Houdetot madame de Luxembourg madame de Pompadour madame Dupin madame la maréchale madame Le Vasseur Malesherbes Margency ment moi-même monde Mont-Louis Montaigu Montmorenci musique n'ai n'en n'y avoit ouvrage parceque parler parut passer personne plaisir Poplinière pouvoit premier pût raison réponse reste rien Rousseau Saint-Lambert sembloit sentiments sentois seroit seul sitôt sorte suite talents Thérèse tout-à-fait trouvai trouvois Venise venoit vint Voilà vouloit voulut voyage voyois
Fréquemment cités
Page 111 - Je pris un jour Le Mercure de France et tout en marchant et le parcourant je tombai sur cette question proposée par l'Académie de Dijon pour le prix de l'année suivante : Si le progrès des Sciences et des Arts a contribué à corrompre ou à épurer les mœurs 1 . A l'instant de cette lecture je vis un autre univers et je devins un autre homme...
Page 409 - Je ne vous aime point , monsieur, vous m'avez fait les maux qui pouvaient m'être les plus sensibles , à moi votre disciple et votre enthousiaste. Vous avez perdu Genève pour le prix de l'asile que vous y avez reçu ; vous avez aliéné de moi mes concitoyens pour le prix des applaudissements que je vous ai prodigués parmi eux. C'est vous qui me rendez le séjour...
Page 115 - Quand ce discours fut fait, je le montrai à Diderot, qui en fut content, et m'indiqua quelques corrections. Cependant cet ouvrage, plein de chaleur et de force, manque absolument de logique et d'ordre; de tous ceux qui sont sortis de ma plume, c'est le plus faible de raisonnement et le plus pauvre de nombre et d'harmonie; mais avec quelque talent qu'on puisse être né, l'art d'écrire ne s'apprend pas tout d'un coup.
Page 230 - L'impossibilité d'atteindre aux êtres réels me jeta dans le pays des chimères ; et ne voyant rien d'existant qui fût digne de mon délire, je le nourris dans un monde idéal que mon imagination créatrice eut bientôt peuplé d'êtres selon mon cœur.
Page 142 - ... assujettir, je m'avisai d'en prendre un à moi qui m'en dispensât. Ma sotte et maussade timidité que je ne pouvais vaincre ayant pour principe la crainte de manquer aux bienséances, je pris pour m'enhardir le parti de les fouler aux pieds. Je me fis cynique et caustique par honte; j'affectai de mépriser la politesse que je ne savais pas pratiquer.
Page 308 - Je sais bien que, quoi que vous fassiez, vous aurez toujours pour vous le témoignage de votre conscience, mais ce témoignage suffit-il seul, et est-il permis de négliger jusqu'à certain point celui des autres hommes ? Au reste, mon ami, c'est pour m'acquitter avec vous et avec moi que je vous écris ce billet. S'il vous déplaît, jetez-le au feu, et qu'il n'en soit non plus question que s'il n'eût jamais été écrit. Je vous salue, vous aime, et vous embrasse.
Page 419 - En cela, l'on avait raison, et il est certain que j'écrivis ce roman dans les plus brûlantes extases; mais on se trompait, en pensant qu'il avait fallu des objets réels pour les produire : on était loin de concevoir à quel point je puis m'enflammer pour des êtres imaginaires.
Page 144 - ... quelquefois entendre, mais ne répondant jamais, pas même par signe, et du reste sans agitation, sans douleur, sans fièvre, et restant là comme s'il eût été mort. L'abbé Raynal et moi nous partageâmes sa garde : l'abbé, plus robuste et mieux portant, y...
Page 210 - On connaîtra la force de cet attachement dans la suite, quand je découvrirai les plaies, les déchirures dont elle a navré mon cœur dans le fort de mes misères, sans que, jusqu'au moment où j'écris ceci, il m'en soit échappé jamais un seul mot de plainte à personne.
Page 111 - Peu en état de payer des fiacres, à deux heures après midi j'allais à pied quand j'étais seul, et j'allais vite pour arriver plus tôt. Les arbres de la route, toujours élagués, à la mode du pays, ne donnaient presque aucune ombre, et souvent, rendu de chaleur et de fatigue, je m'étendais par terre n'en pouvant plus.