Œuvres complètes de Voltaire avec des remarques et des notes historiques, scientifiques et littéraires ...: Théâtre. 1828Baudouin frères, 1828 |
Expressions et termes fréquents
ACTE affreux aime ALBIN ALCMÉON amour Argos ARONS ARTÉMIRE assez bras BRUTUS Cassandre Céphise cher CHOEUR ciel CLITANDRE cœur Corneille coupable courroux craint crime cruel d'horreur d'OEdipe DAMIS déja destin dieux DIPE douleur ÉGINE enfin ennemis époux ÉRYPHILE EUPHORBE faiblesse fatal fils forfaits funeste fureur gloire grace GRAND-PRÊTRE haine Hélas HERMOGIDE HÉRODE héros HORTENSE hymen ICARE IDAMAS indigne j'ai JOCASTE jour juste l'amour Laïus LICTEURS lieux long-temps m'en madame mains maître malheureux Mariamne MAZAEL MESSALA moi-même mont Cithéron mort Motte NARBAS NÉRINE OEDIPE ouvrages Pallante pardonne parler PASQUIN père peuple PHILOCTÈTE Philotas Phorbas pièce pleurs poëte POLÉMON prince PROCULUS punir qu'OEdipe qu'un régner reine rime rois Romains Rome sais SALOME sang SCÈNE secret seigneur sénat sentimens seul Sohême Sophocle sort soupçons Tarquin THÉANDRE théâtre Thébains Thèbes TITUS tragédie trahir TRASIMON trembler trépas triste trône TULLIE tyrans vais VALÉRIUS Varus vengeance venger vertu veux vois yeux ZÉLONIDE
Fréquemment cités
Page 336 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 176 - Moi qui, contre l'amour fièrement révolté, Aux fers de ses captifs ai longtemps insulté ; Qui, des faibles mortels déplorant les naufrages, Pensais toujours du bord contempler les orages...
Page 65 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je ! mon père y tient l'urne fatale ; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains: Minos juge aux Enfers tous les pâles humains.
Page 283 - ... mon fils, que l'on fait dans le monde, Est celui dont dépend le reste de nos jours : Ridicule une fois , on vous le croit toujours; L'impression demeure. En vain croissant en âge, On change de conduite, on prend un air plus sage , On souffre encor long-temps de ce vieux préjugé...
Page 176 - Par quel trouble me vois-je emporté loin de moi ? Un moment a vaincu mon audace imprudente ; Cette ame si superbe est enfin dépendante. Depuis près de six mois , honteux , désespéré, Portant partout le trait dont je suis déchiré, Contre vous , contre moi, vainement je m'éprouve : .Présente, je vous fuis ; absente, je vous trouve...
Page 133 - Misérable vertu, nom stérile et funeste, Toi par qui j'ai réglé des jours que je déteste, A mon noir ascendant tu n'as pu résister : Je tombais dans le piège en voulant l'éviter.
Page 352 - Si dans le sein de Rome il se trouvait un traître Qui regrettât les rois et qui voulût un maître , Que le perfide meure au milieu des tourments; Que sa cendre coupable, abandonnée aux vents, Ne laisse ici qu'un nom plus odieux encore Que le nom des tyrans que Rome entière abhorre.
Page 439 - Les mortels sont égaux ; ce n'est point la naissance , C'est la seule vertu qui fait leur différence.
Page 61 - Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.
Page 342 - ... des nôtres, qui sont toutes trop longues; il faut que ce soit une passion véritablement tragique, regardée comme une faiblesse, et combattue par des remords. Il faut, ou que l'amour conduise aux malheurs et aux crimes, pour faire voir combien il est dangereux; ou que la vertu en triomphe, pour montrer qu'il n'est pas invincible; sans cela, ce n'est plus qu'un amour d'églogue ou de comédie.