Souvenirs et anecdotesP. Ollendorff, 1888 - 336 pages |
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Fréquemment cités
Page 46 - Mes enfants, dans ce village, Suivi de rois il passa. Voilà bien long-temps de ça : Je venais d'entrer en ménage. A pied, grimpant le coteau Où pour voir je m'étais mise, II avait petit chapeau Avec redingote grise. Près de lui, je me troublai, II me dit : Bonjour, ma chère, Bonjour, ma chère.
Page 40 - Un conquérant , dans sa fortune altière , Se fit un jeu des sceptres et des lois , Et de ses pieds on peut voir la poussière Empreinte encor sur le bandeau des rois.
Page 242 - L'enfant chantait; la mère au lit, exténuée, Agonisait, beau front dans l'ombre se penchant; La mort au-dessus d'elle errait dans la nuée; Et j'écoutais ce râle, et j'entendais ce chant. L'enfant avait cinq ans, et près de la fenêtre Ses rires et ses jeux faisaient un charmant bruit; Et la mère, à côté de ce pauvre doux être Qui chantait tout le jour, toussait toute la nuit. La mère alla dormir sous les dalles du cloître; Et le petit enfant se remit à chanter. . . — La douleur est...
Page 93 - S'il me fallait les vendre, etc. LE CHANT DES OUVRIERS VTOUS, dont la lampe, le matin. Au clairon du coq se rallume ; Nous tous, qu'un salaire incertain Ramène avant l'aube à l'enclume ; Nous, qui des bras, des pieds, des mains. De tout le corps, luttons sans cesse, Sans abriter nos lendemains Contre le froid de la vieillesse, Aimons-nous, et quand nous pouvons Nous unir pour boire à la ronde, Que le canon se taise ou gronde, Buvons A l'indépendance du monde...
Page 151 - Le ciel est noir, la terre est blanche ; — Cloches, carillonnez gaîment! — Jésus est né. — La vierge penche Sur lui son visage charmant. Pas de courtines festonnées Pour préserver l'enfant du froid. Rien que les toiles d'araignées Qui pendent des poutres du toit. Il tremble sur la paille fraîche, Ce cher petit enfant Jésus, Et pour l'échauffer dans sa crèche L'âne et le bœuf soufflent dessus.
Page 307 - L'enclos plein de lumière, La haie en fleur, le petit bois, La ferme et la fermière ! Si Dieu, comme notre curé Au prône le répète, Paie un bienfait (même égaré), Ah ! qu'il songe à ma dette ! Qu'il prodigue au vallon les fleurs. La joie à la chaumière, Et garde des vents et des pleurs La ferme et la fermière ! Chaque hiver, qu'un groupe d'enfants A son fuseau sourie, Comme les anges aux fils blancs De la Vierge Marie ; Que tous, par la main, pas à pas, Guidant un petit frère, Réjouissent...
Page 306 - Mon seul beau jour a dû finir, Finir dès son aurore; Mais pour moi ce doux souvenir Est du bonheur encore : En fermant les yeux je revois L'enclos plein de lumière, La haie en fleur, le petit bois, La ferme et la fermière...
Page 93 - Rouge au dehors, blanche au dedans, Comme les lèvres sur les dents, La fraise épand sa douce haleine, Qui tient de l'ambre et du rosier ; Quand elle monte du fraisier, On sait que la fraise est prochaine.
Page 40 - Sur nos débris Albion nous défie; Mais les destins et les flots sont changeants : Le verre en main, gaîment je me confie Au Dieu des bonnes gens.
Page 230 - On me nomme \epetit chat ; Modernes petites-maîtresses, J'unis à vos délicatesses La force d'un jeune pacha. La douceur de la voûte bleue Est concentrée en mon regard ; Si vous voulez me voir hagard, Lectrices, mordez-moi la queue ! SONNET (2) Lorsque de volupté s'alanguissent tes yeux, Tes yeux noirs flamboyants de panthère amoureuse, Dans ta chair potelée, et chaude, et savoureuse, J'enfonce à belles dents les baisers furieux. Je suis saisi du rut sombre et mystérieux Qui jadis'transportait...