Jean-Jacques Rousseau: conférences prononcées dans l'aula de l'Université de Genève à l'occasion du deuxième centenaire de la naissance de J. J. RousseauA. Jullien, 1912 - 401 pages |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 30
Page 25
... religion civile ; un clergé « éclairé » qui prêchait la morale plus que le dogme , qui enseignait un christianisme bienveil- lant , tempéré par les idées anglaises de tolérance et ouvert à la libre recherche . Le milieu restreint où ...
... religion civile ; un clergé « éclairé » qui prêchait la morale plus que le dogme , qui enseignait un christianisme bienveil- lant , tempéré par les idées anglaises de tolérance et ouvert à la libre recherche . Le milieu restreint où ...
Page 34
... religion , de ma patrie , de ma famille et de mes amis , une vie pai- sible et douce , telle qu'il la fallait à mon caractère , dans l'uniformité d'un travail de mon goût , et d'une société selon mon cœur . J'aurais été bon chrétien ...
... religion , de ma patrie , de ma famille et de mes amis , une vie pai- sible et douce , telle qu'il la fallait à mon caractère , dans l'uniformité d'un travail de mon goût , et d'une société selon mon cœur . J'aurais été bon chrétien ...
Page 47
... se faire un sort , abjure la confession protes- tante . Il était sans appui , sans emploi , loin de Genève où la religion calviniste était étroitement liée à la vie politique et civile . En renonçant LA SAVOIE ET LE PAYS ROMAND 47.
... se faire un sort , abjure la confession protes- tante . Il était sans appui , sans emploi , loin de Genève où la religion calviniste était étroitement liée à la vie politique et civile . En renonçant LA SAVOIE ET LE PAYS ROMAND 47.
Page 48
... ses premières leçons de morale . Il jeta dans son âme les germes de cette religion , indifférente aux formules de catéchisme , qui a son foyer dans le cœur et la conscience . « Dans l'ordre successif 48 JEAN - JACQUES ROUSSEAU.
... ses premières leçons de morale . Il jeta dans son âme les germes de cette religion , indifférente aux formules de catéchisme , qui a son foyer dans le cœur et la conscience . « Dans l'ordre successif 48 JEAN - JACQUES ROUSSEAU.
Page 63
... religion , dans cette confusion de sentiments , d'impressions , d'expériences contra- dictoires , et qui tournent au profit de l'artiste bien plus que du philosophe et du moraliste . Toute jeune , Mme de Warens avait vécu dans des ...
... religion , dans cette confusion de sentiments , d'impressions , d'expériences contra- dictoires , et qui tournent au profit de l'artiste bien plus que du philosophe et du moraliste . Toute jeune , Mme de Warens avait vécu dans des ...
Expressions et termes fréquents
aimé amant âme amitié amour beauté bientôt bonheur Chambéry charme Charmettes chimères choses Christophe de Beaumont citoyen cœur Confessions conscience Contrat social devant Devin du Village devoir Diderot Dieu Discours écrit émotions enfants enfin esprit femme galité Genève genevois génie goût heureux hommes idéal idées j'ai j'étais jamais Jean-Jacques Jean-Jacques Rousseau Julie l'amant l'âme l'amour l'éducation l'égalité l'Emile l'esprit l'état l'Hermitage l'homme civil l'homme naturel l'individu l'inégalité Lettre à D'Alembert liberté littérature livre lui-même méditation Meillerie ment Mesdames et Messieurs Mme d'Epinay Mme d'Houdetot Mme de Warens mœurs monde Mont-Louis morale Môtiers musique nature Nouvelle Héloïse œuvre passion pensée philosophes plaisirs poète politique premier promeneur solitaire raison réalité réforme religion religion civile rêverie roman Rous Rousseau Saint-Preux salons sance sciences seau séjour sentiment sera seul sincère société solitude sort spectacles Thérèse tion toyen vérité vertu Vevey Vicaire savoyard Voilà volonté Voltaire vrai Wolmar XIXe siècle XVIIIe siècle
Fréquemment cités
Page 287 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné , mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal , qui rends l'homme semblable à Dieu! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 128 - Quoiqu'il se prive dans cet état de plusieurs avantages qu'il tient de la nature, il en regagne de si grands, ses facultés s'exercent et se développent, ses idées s'étendent, ses sentiments s'ennoblissent, son âme tout entière s'élève à tel point, que, si les abus de cette nouvelle condition ne le dégradaient souvent au-dessous de celle dont il est sorti '-', il devrait bénir sans cesse l'instant heureux qui l'en arracha pour jamais, et qui, d'un animal stupide et borné, fit un être...
Page 332 - Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'État quiconque ne les croit pas; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 328 - A l'instant, au lieu de la personne particulière de chaque contractant, cet acte d'association produit un corps moral et collectif, composé d'autant de membres que l'assemblée a de voix, lequel reçoit de ce même acte son unité, son moi commun, sa vie et sa volonté.
Page 146 - LE premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile...
Page 146 - ... dès l'instant qu'un homme eut besoin du secours d'un autre, dès qu'on s'aperçut qu'il était utile à un seul d'avoir des provisions pour deux, l'égalité disparut, la propriété s'introduisit...
Page 199 - ... dans leur imagination. Du reste, renversant, détruisant, foulant aux pieds tout ce que les hommes respectent, ils ôtent aux affligés la dernière consolation de leur misère, aux puissants et aux riches le seul frein de leurs passions; ils arrachent du fond des cœurs le remords du crime, l'espoir de la vertu , et se vantent encore d'être les bienfaiteurs du genre humain. Jamais , disent-ils , la vérité n'est nuisible aux hommes. Je le crois comme eux, et c'est à mou avis une grande preuve...
Page 114 - ... s'y présentent à la fois avec une force et une confusion qui me jeta dans un trouble inexprimable ; je sens ma tête prise par un étourdissement semblable à l'ivresse. Une violente palpitation m'oppresse, soulève ma poitrine ; ne pouvant plus respirer en marchant, je me laisse tomber sous un...
Page 277 - ... je voudrais bien qu'on m'expliquât quel peut être le genre de misère d'un être libre dont le cœur est en paix et le corps en santé.
Page 372 - ... le temps ne soit rien pour elle, où le présent dure toujours, sans néanmoins marquer sa durée et sans aucune trace de succession, sans aucun autre sentiment de privation ni de jouissance, de plaisir ni de peine, de désir ni de crainte, que celui seul de notre existence...