Histoire critique du philosophisme anglois: depuis son origine jusqu'à son introduction en France, inclusivement, Volume 1

Couverture
Chez L. Duprat-Duverger, 1806 - 466 pages
 

Pages sélectionnées

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 41 - ... fortune et aux apparences, après qu'on luy a mis en main la hardiesse de mespriser et contreroller les opinions qu'il avoit eues en extrême révérence, comme sont celles où il va de son salut, et qu'on a mis aucuns articles de sa religion en...
Page 242 - Car par rapport à nos notions, il ne nous est pas plus malaisé de concevoir que Dieu peut, s'il lui plaît, ajouter à notre idée de la matière la faculté de penser, que de comprendre qu'il y joigne une autre substance avec la faculté de penser...
Page 168 - Spinosa, c'est en vain que tu étonnes tes lecteurs en réussissant presque à leur prouver qu'il n'ya aucunes lois dans le monde que des lois de convention; qu'il n'ya de juste et d'injuste que ce qu'on est convenu d'appeler tel dans un pays.
Page 168 - Tu dis que, dans la loi de nature, « tous ayant droit à tout, chacun a droit sur la vie de son semblable ». Ne confonds-tu pas la puissance avec le droit ? Penses-tu qu'en effet le pouvoir donne le droit, et qu'un fils robuste n'ait rien à se reprocher pour avoir assassiné son père languissant et décrépit ? Quiconque étudie la morale doit commencer à réfuter ton livre dans son cœur...
Page 242 - Dieu peut, s'il lui plaît, ajouter à notre idée de la matière la faculté de penser, que de comprendre qu'il y joigne une autre substance avec la faculté de penser; puisque nous ignorons en quoi consiste la pensée, et à quelle espèce de substance cet être tout-puissant a trouvé à propos d'accorder cette puissance, qui ne saurait être créée qu'en vertu du bon plaisir et de la bonté du Créateur.
Page 104 - A moins qu'il ne plaise à Dieu de vous envoyer quelqu'un pour vous instruire de sa part, n'espérez pas de réussir jamais dans le dessein de réformer les mœurs des hommes.
Page 172 - Hobbes demande pourquoi , si les hommes ne sont pas naturellement en état de guerre , ils vont toujours armés ; et pourquoi ils ont des clefs pour fermer leurs maisons. Mais on ne sent pas que l'on attribue aux hommes avant l'établissement des sociétés ce qui ne peut leur arriver qu'après cet établissement , qui leur fait trouver des motifs pour s'attaquer et pour se défendre.
Page 466 - Et l'Esprit du Seigneur se reposera sur lui , l'Esprit de sagesse et d'intelligence, l'Esprit de conseil et de force, l'Esprit de science et de piété ; et l'Esprit de la crainte du Seigneur le remplira. Il ne jugera point sur le rapport des yeux, et il ne condamnera...
Page 176 - Il ya plus : la raison ne peut concevoir la distinction du bien et du mal , du juste et de l'injuste, de...
Page 242 - ... peut-être ne serons-nous jamais capables de connaître si un être purement matériel pense' ou non , par la raison qu'il nous est impossible de découvrir par la contemplation de nos propres idées, sans révélation , si Dieu n'a point donné à quelque amas de matière, disposée comme il le trouve à propos, la puissance d'apercevoir et de penser, ou s'il a joint et uni à la matière ainsi disposée une substance immatérielle qui pense.

Informations bibliographiques