Images de page
PDF
ePub
[ocr errors]
[ocr errors]

rid

[ocr errors]
[ocr errors]

Vice

[ocr errors]

ait

you

abi

même que le résultat de l'élection lui fut connu (1 façon positive, il écrivait à Madison, dans l'intents ses paroles fussent répétées : « Si l'on peut an « M. Adams à gouverner conformément aux bersy cipes, et à abandonner son goût pour la consultan << anglaise, il y aurait lieu d'examiner s'il ne serat Ex « utile au bien public de s'entendre avec lui aus « des élections futures. Il est la seule barriere si prés « contre le triomphe de Hamilton'.» Et, en même te il écrivait à John Adams lui-même, d'un ton a la fis nique et flatteur: «Je n'ai jamais douté de votre ele «<et, bien que j'aie peu de chance d'être cru, il nas << pas moins vrai que je n'ai jamais désiré un autr «sultat.... Il est cependant possible que vous soyer « pouillé de votre succession par un tour digne « la subtilité de votre grand ami de New-York', « a réussi à faire de vos vrais amis des instruments p << tromper vos souhaits et les leurs propres. Il est ceper << dant probable qu'il sera désappointé quant à « et mes goûts me mettent hors de sa portée. Je lase, « à d'autres le sublime plaisir de naviguer au milieu de << la tempête ; j'aime mieux un bon sommeil et un bo « lit bien chaud, et je préfère la société de mes voisins, veta << de mes amis et de mes compagnons de labour à celle « des espions et des sycophantes.... Que votre admi «nistration soit pour vous pleine de gloire et de bon<< heur, pour nous féconde en avantages, c'est la prière << sincère d'un homme qui, malgré les petits différends

[blocks in formation]
[ocr errors]

dif

Cil

la pr

[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]

ta d

C

ont surgi naturellement ou qu'on s'est arrangé ire surgir entre nous, dans le cours de notre carre, a gardé pour votre personne la solide estime il avait au temps où nous travaillions ensemble ir notre indépendance 1.>>

dépit de ces ferventes prières adressées au ciel, le Président resta factieux dans son opposition, et le dent ne se montra ni ferme ni habile dans son ́ernement. La présidence de John Adams fut le › de mort du parti qui l'avait porté aux affaires; et, 803, Jefferson, maître enfin du pouvoir, se trouen présence d'ennemis tellement dispersés, qu'il vait tenter de les rallier à son drapeau, en fondant ilement ses couleurs avec les leurs propres : «< Toute ifférence d'opinion n'est pas une différence de prinipes, » disait-il dans son adresse d'inauguration à résidence; « nous avons appelé de noms divers des rères enfants du même principe. Nous sommes tous épublicains; nous sommes tous fédéralistes.">>

Jeff. Mem. and Corr., t. III, p. 345.

Pour ne point blesser le sentiment public auquel les sociétés ocratiques avaient rendu odieuse la qualification qu'elles caient donnée, et par opposition à l'épithète de « monocra,» infligée aux fédéralistes, le parti démocratique avait hangé son vrai nom contre celui de « parti républicain, » à la de la présidence de Washington.

American State Papers. Documents, legislative and executive, of the ngress of the United States, from the first session, of the first to the -ond session of the twenty-second Congress, inclusive: Selected and ited, under the authority of Congress. - Washington, 1833, t. I,

56.

CHAPITRE XV.

1789-1797.

ington Président.-Gouvernement des relations extérieures.-Principes sympathies diplomatiques de Washington.-Etat des affaires au moment son avénement: au sud de l'Union, la libre navigation du Mississipi reée par l'Espagne; au nord, les postes américains des grands lacs occupés l'armée anglaise.-Querelle entre l'Angleterre et l'Espagne.-Comment ashington cherche à en profiter pour triompher du mauvais vouloir de ces ux puissances. Efforts pour établir entre les puissances maritimes un cert contre la Grande-Bretagne. Efforts pour obtenir de la France libre commerce avec ses colonies.-Rapports du gouvernement américain ec les Indiens.-Sentiments de Washington à l'égard de la Révolution nçaise. Il croit que de grands changements en Europe seront à l'avanze de son pays. -Ménagements de Washington pour le gouvernement révoLionnaire de la France.-Guerre générale en Europe. - Proclamation de utralité.-Mission < du citoyen Genêt aux États-Unis.-Mission de John y à Londres.-Traité avec l'Angleterre.- Traité avec l'Espagne. - Quelle entre les États-Unis et la France.- Adresse d'adieu de Washington.

De toutes les fonctions du pouvoir, celle dont les rtis révolutionnaires ont le moins l'intelligence, c'est gouvernement des relations extérieures. Habitués à tenir compte que des fantaisies chimériques de leur prit ou des élans déréglés de leurs désirs, ils méconaissent et le droit des gens et les faits géographiques, les obligations morales et les obstacles matériels. Euxêmes sans mesure dans leurs sentiments et sans scruale dans leur conduite, ils ne peuvent comprendre ni

les sympathies nationales, lorsqu'elles ne vont p qu'à l'oubli des intérêts nationaux, ni l'habileté dij ́~ | tique, lorsqu'elle ne prend point les allures de la perta ni la dignité, lorsqu'elle ne revêt point les dehors 214 violence. C'est pour sa politique extérieure que W ington a été le plus directement attaqué par le républicain et le plus universellement loué par toire. Il est juste que la responsabilité comme la lui en soient revenues. C'est là, en effet, ce qui luiag tient exclusivement en propre dans la grande œuvre sa présidence. C'était sur les affaires étrangères q autorité était le plus indépendante du Congrès; c: sur la politique étrangère qu'il avait l'avis le plus a et le plus personnel.

On a beaucoup accusé Washington d'ingratitude vers la France. Tant que les rapports du gouvernem français avec les États-Unis restèrent dirigés dans esprit honnête et bienveillant, et jusqu'au moment les excès des Jacobins vinrent rendre Washington a vieux sentiments de défiance contre l'ennemie tradit nelle de sa race, il conserva pour la nation française bon vouloir plein à la fois de reconnaissance pour se services, d'intelligence des intérêts de son pays, et di tation contre la conduite arrogante de l'Angleterre.L® que, n'étant point encore le chef de l'Etat, il pousa sans danger pour les affaires publiques, s'abandeer" aux élans de son cœur et aux libres spéculations de esprit, il écrivait de Mount-Vernon à ses amis de Fran «La fidélité, l'honneur et la bravoure de vos troup « dont j'ai été témoin, le patriotisme éclairé et les s

1

« PrécédentContinuer »