Les compagnons de Jéhu, Volume 2Michel Lévy frères, à la librairie nouvelle, 1868 |
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Expressions et termes fréquents
Ah çà Allons Amélie arrivé avaient avez Barras Bénédicité Bernadotte Bonaparte Bourg Bourrienne Branche-d'or bras Bruix brumaire c'était Cadenette Chaource chef cher Roland cheval chose chouans citoyen premier consul Coeur-de-Roi colonel commande compagnons de Jéhu conducteur coup déjeuner demain demanda Roland demanda-t-il Dieu diligence dire Directoire dit-il Édouard êtes eût faisait femme Fouché frère fusil général Bonaparte général Hatry Georges Cadoudal Grandchamp guerre Hastier Hédouville heures du matin instant j'ai jeta jeune homme Joséphine l'abbé Bernier l'enfant laissé lettre lord Tanlay Louis Louis XVIII Luxembourg main ment messieurs mille hommes ministre minutes Mme Bonaparte Mme de Montrevel Mme Gohier monsieur de Montrevel monsieur le baron Montbar Moreau Morgan mort Muzillac n'était parole passer pistolets Plescop poignard porte regard républicains reste Roche-Bernard route Sabre-tout sera seul Sieyès sir John soldats sortit Stofflet Talma tête Tiffauges Tuileries Vannes venait Vendée voilà voiture voix
Fréquemment cités
Page 106 - J'ai reçu, monsieur, votre lettre; je vous remercie des choses honnêtes que vous m'y dites. Vous ne devez pas souhaiter votre retour en France; il vous faudrait marcher sur cent mille cadavres. Sacrifiez votre intérêt au repos et au bonheur de la France... L'histoire vous en tiendra compte. Je ne suis pas insensible aux malheurs de votre famille... Je contribuerai avec plaisir à la douceur et à la tranquillité de votre retraite 7.
Page 267 - Votre Majesté ne verra dans cette ouverture que mon désir sincère de contribuer efficacement, pour la seconde fois, à la pacification générale par une démarche prompte, toute de confiance , et dégagée de ces formes qui , nécessaires, peut-être, pour déguiser la dépendance des états faibles , ne décèlent dans les états forts que le désir mutuel de se tromper. « La France , l'Angleterre , par l'abus de...
Page 84 - ... avant, et, d'une voix ferme : — Nous nous rendons, non pas à vos vœux ni à ceux de nos deux collègues, qui ne sont plus nos collègues, puisqu'ils ont donné leur démission, mais aux vœux de la loi : elle veut que le décret qui transfère à Saint-Cloud le siège du corps législatif soit proclamé sans délai ; nous venons remplir le devoir que nous impose la loi, bien déterminés à la défendre contre les factieux, quels qu'ils soient, qui tenteraient à l'attaquer. — Votre zèle...
Page 99 - Non, le vainqueur de Lodi, de Castiglione, d'Arcole, le conquérant de l'Italie et de l'Egypte, ne peut pas préférer à la gloire une vaine célébrité. Cependant vous perdez un temps précieux. Nous pouvons assurer la gloire de la France. Je dis nous , parce que j'ai besoin de Bonaparte pour cela, et qu'il ne le pourrait sans moi. Général, l'Europe vous observe, la gloire vous attend, et je suis impatient de rendre la paix à mon peuple. Louis.
Page 267 - N'est-il donc aucun moyen de s'entendre? Comment les deux nations les plus éclairées de l'Europe , puissantes et fortes plus que ne l'exigent leur sûreté et leur indépendance , peuvent-elles sacrifier à des idées de vaine grandeur le bien du commerce , la prospérité intérieure, le bonheur des familles? Comment ne sentent-elles pas que la paix est le premier des besoins comme la première des gloires...
Page 99 - Monsieur, n'inspirent jamais d'inquiétude. Vous avez accepté une place éminente, et je vous en sais gré. Mieux que personne vous savez ce qu'il faut de force et de puissance pour faire le bonheur d'une grande nation. Sauvez la France de ses propres fureurs, Vous aurez rempli le premier vœu de mon cœur ; rendez-lui son roi , et les générations futures béniront votre mémoire. Vous serez toujours trop nécessaire à l'état pour que je puisse acquitter par des places importantes la dette de...
Page 33 - ... tombais comme la foudre sur l'une de ses ailes et je la culbutais; je profitais ensuite du désordre que cette manœuvre ne manquait jamais de mettre dans l'armée ennemie pour l'attaquer dans une autre partie, toujours avec toutes mes forces ; je la battais ainsi en détail, et la victoire qui était le résultat était toujours, comme vous le voyez, le triomphe du grand nombre sur le petit.
Page 249 - La nuit, me dit-il, vous entrerez le moins possible dans ma chambre. Ne m'éveillez jamais quand vous aurez une bonne nouvelle à m'annoncer ; avec une bonne nouvelle, rien ne presse. Mais s'il s'agit d'une mauvaise nouvelle, réveillez-moi à l'instant même, car alors il n'ya pas un instant à perdre. » Ce calcul était bon, et souvent Bonaparte s'en trouva bien.
Page 48 - J'annonce au peuple l'abolition de la servitude et du gouvernement tyrannique des pachas. J'arrive à Constantinople avec des masses armées; je renverse l'Empire Turc; je fonde dans l'Orient un nouvel et grand empire, qui fixera ma place dans la postérité, et peut-être je retournerai à Paris par Andrinople ou par Vienne, après avoir anéanti la maison d'Autriche.
Page 80 - Le décret extraordinaire du conseil des anciens est conforme aux articles 102 et 103 de l'acte constitutionnel, il m'a remis le commandement de la ville et de l'armée. Je l'ai accepté pour seconder les mesures qu'il va prendre, et qui sont toutes entières en faveur du peuple. La République est mal gouvernée depuis deux ans. Vous avez espéré que mon retour mettrait un terme à tant de maux ; vous l'avez célébré avec une union qui m'impose des obligations que je remplis ; vous remplirez...