Philosophie du dix-huitième siècle, Volume 2

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Page 117 - Vous en faites , dit-il , une hydre à cent « têtes , et il l'est en effet devenu par vos propres «préceptes. Qu'est-il cet amour de soi-même « dans l'ordre de la nature? Un désir constant de « conserver son être par des moyens faciles et « innocents que la Providence avait mis à notre « portée, et auxquels le sentiment d'un très petit « nombre de besoins nous avertissait de recou
Page 177 - Moi seul. Je sens mon cœur, et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vus; j'ose croire n'être fait comme aucun de ceux qui existent.
Page 3 - Le but de cet ouvrage est de montrer que la vertu est presque indivisiblement attachée à la connaissance de Dieu, et que le bonheur temporel de l'homme est inséparable de la vertu. Point de vertu, sans croire en Dieu ; point de bonheur sans vertu : ce sont les deux propositions de l'illustre philosophe dont je vais exposer les idées.
Page 85 - Mais ne faut-il pas de plus repentir et réparation? Diderot n'en dit pas un mot. Les lois humaines ne connaissent pas le repentir ; mais elles exigent toujours la réparation, et celui qui met ainsi la justice divine au-dessous de la justice humaine connaît et juge l'une comme l'autre. « Je ne te demande rien dans ce monde ; car le « cours des choses est nécessaire ; par lui-même , « si tu n'es pas , ou par ton décret, si tu es. » C'est trancher net. C'est dommage que l'idée de nécessité...
Page 72 - La véritable manière de philosopher, c'eût été et ce serait d'appliquer l'entendement à l'entendement; l'entendement et l'expérience aux sens ; les sens à la nature ; la nature à l'investigation des instruments; les instruments à la recherche et à la perfection des arts, qu'on jetterait au peuple, pour lui apprendre à respecter la philosophie.
Page 85 - J'espère à tes récompenses dans l'autre monde, s'il y en a un; quoique tout ce que je fais dans celui-ci, je le fasse pour moi. Si je suis le bien, c'est sans effort; si je laisse le mal, c'est sans penser à toi.
Page 4 - Je l'ai lu et relu : je me suis rempli de son esprit; et j'ai, pour ainsi dire, fermé son livre, lorsque j'ai pris la plume.
Page 85 - Rien ne restera de moi, je meurs tout entier, aussi obscur que si je n'étais pas né. Néant, reçois donc ta proie'.
Page 26 - ... mille fois plus fou de nier qu'il existe un Dieu que de nier que votre semblable pense. Or, que cela...
Page 85 - J'ai. commencé par la Nature, qu'ils ont appelée ton ouvrage; et je finirai par toi, dont le nom sur la terre est Dieu. O Dieu! je ne sais si tu es; mais je penserai comme si tu voyais dans mon âme, j'agirai comme si j'étais devant toi.

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