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La philosophie ancienne et moderne retentit d'accusations contre la fidélité de nos sens. Si elles étaient fondées, il

on peut l'imaginer. Dans le premier
cas, elle est accompagnée de la persua-
sion de son existence actuelle; dans le
second cas, elle est nécessairement ac- | serait difficile d'expliquer la confiance
que leur a donnée le genre humain de-

compagnée de la persuasion de son
existence passée; enfin, dans le troi-puis qu'il existe.
sième cas, elle n'est accompagnée d'au-
cune croyance, d'aucune idée d'exis-
tence '.

4. La sensation est suivie de la perception de l'objet.

Comme presque toutes nos perceptions sont accompagnées d'une sensation correspondante avec laquelle on les confond aisément, le langage commun ne distingue pas la sensation et la perception. Le philosophe sent le besoin de les distinguer.

On sent la douleur, on voit un arbre, on le perçoit. La sensation considérée en elle-même ne suppose qu'un être sentant, affecté d'une certaine manière; la perception suppose trois choses: 1o quelque conception de l'objet perçu, 2o une conviction irrésistible et une croyance ferme de son existence actuelle, 3o une conviction et une croyance immédiates, et qui ne sont pas le produit du raisonnement".

Les sens nous trompent sur le mouvement des corps. Si nous nous en rapportons à nos yeux, la terre est immobile et le soleil tourne. Ils nous trompent sur la grandeur et la distance des choses: d'après nos yeux, le soleil n'aurait qu'un mètre de circonférence; si nous en croyons nos oreilles, nous portons des jugements très-faux sur la distance des corps sonnants; nos sens nous trompent encore sur la figure et la forme des corps: un bâton plongé en partie dans l'eau nous paraît brisé; une tour carrée vue à distance nous paraît ronde. Voilà en peu de mots les lieux communs des idéalistes contre le rapport des sens.

On est étonné que ces difficultés aient si longtemps occupé des esprits graves. En supposant que ces erreurs dussent être imputées aux sens, elles prouveraient seulement que leur rapport nous fait connaître d'une manière inexacte les circonstances accessoires des objets. Toutes portent sur des détails de cette espèce, aucune sur l'existence même des corps.

Il faut deux choses pour la perception, ou plutôt la perception suppose deux choses: l'objet extérieur à la présence duquel le sujet sentant est modifié, et Des observations mieux faites, des réle sujet qui reçoit cette modification. | flexions plus profondes ont appris qu'on

Supprimez l'une de ces deux choses, il n'existe plus de perception 3.

Voilà ce que la réflexion et l'observation apprennent au philosophe sur la perception, le principal anneau de cette chaîne qui unit le monde matériel au monde intellectuel. Il reste bien des choses inexplicables. Seules elles suffisent pour nous convaincre que nous ne connaissons qu'une bien faible partie de notre nature, et qu'une parfaite intelligence de nos facultés intellectuelles et de la manière dont elles opèrent est au-dessus de la portée de notre entendement.

Reid, t. II, p. 44 et 303.

2 Voyez Reid, t. II, p. 314. - Essai, It, ch. 1, t. III, p. 89; ch. 1, p. 94; ch. v, p. 125; ch. xvi, p. 262.

• Aristote, Hist. comp., t. II, 337.

ne doit en rien conclure contre la véracité du rapport des sens. Examinons les unes après les autres ces prétendues déceptions.

1. Les sens nous trompent sur le mouvement des corps; ainsi, d'après leur rapport, nous croyons que la terre est immobile et que le soleil tourne.

Cette prétendue déception des sens et les autres du même genre ne sont que des conséquences imprudemment tirées de leur témoignage : ce rapport est vrai, la conséquence seule est fausse. Les sens ne perçoivent que le mouvement relatif; c'est par le raisonnement que nous en inférons le mouvement réel.

Le mouvement relatif est le changement des corps relativement à d'autres corps; le mouvement absolu ou réel est le changement dans l'espace illimité et

des objets, ou qui, selon la force ou la faiblesse des ondulations dont l'oreille est frappée, juge de la distance des corps sonores. Ces jugements ne sont pas plus du sens de la vue que de l'ouïe; ils sont l'ouvrage de l'esprit: voilà la véritable cause de nos erreurs. Ces observations s'appliquent aux prétendues erreurs de la vue sur la forme et la figure des corps. On peut demander si ces méprises ne sont pas aussi l'erreur de l'esprit; d'ailleurs, elles sont redressées par un autre sens, celui du toucher.

immobile. Nous ne percevons rien dans | ture touchant la distance et la grandeur l'espace illimité d'après quoi nous puissions apprécier le mouvement absolu; nous rapportons nécessairement tout mouvement à un point fixe ou supposé fixe; dans l'ignorance où nous sommes, nous faisons de la terre le point fixe dont nous avons besoin pour estimer les mouvements que nous percevons: de là nous en inférons que le soleil tourne. Lorsque nous voyageons en voiture ou en bateau, la voiture ou le bateau sont le point supposé fixe auquel nous rapportons le mouvement; c'est ainsi que les objets placés sur le rivage du fleuve ou le bord de la route nous paraissent se mouvoir. Dans tous ces cas, les sens nous font connaître le mouvement relatif; leur rapport est exact: l'erreur est dans la conséquence. C'est au raisonnement et à la science de rectifier cette conclusion en comparant les mouvements relatifs et en déduisant les mouvements absolus qu'ils produisent'.

2. Les sens nous trompent sur la grandeur et la distance des objets. Si nous nous en rapportons à nos yeux, le soleil n'a que quelques mètres de circonférence; sur le témoignage de l'ouïe, nous jugeons quelquefois les corps plus rapprochés qu'ils ne sont, ou vice versa.

Ici la cause de l'erreur vient de ce que nous demandons à la vue et à l'ouïe des connaissances que ces sens ne sont pas chargés de nous donner. Chacun de nos sens a son département: les couleurs sont l'objet spécial de la vue; le son, celui de l'ouïe. Ce n'est que par accident que leurs fonctions s'étendent au discernement des grandeurs et des distances. C'est au toucher qu'il appartient proprement de juger la grandeur et la distance des choses; ce sens est seul compétent en cette matière.

L'erreur sur la grandeur et la distance des objets doit-elle être imputée à la vue ou à l'ouïe? Ne doit-on pas plutôt en accuser l'entendement qui, d'après les angles différents que font sur la rétine les rayons de la lumière, prend occasion de former un jugement de conjec

* Reid, Essai, II, ch. XXII, t. III, p. 38. Buffier, Traité des premières Vérités.

Les sens ne sont pas plus trompeurs que la faculté de raisonner; la mémoire et les autres facultés intellectuelles, toutes nos facultés, sont limitées et imparfaites, mais adaptées à notre condition, à nos besoins, et aux usages auxquels elles sont destinées.

Et cependant on remarque dans les philosophes une prévention presque générale contre les sens, et en faveur du raisonnement; peut-être est-ce à l'orgueil qu'on doit rapporter cette double prévention. La faculté de réfléchir et de raisonner est ce qui distingue les philosophes du reste des hommes, au lieu que les sens donnent les mêmes instructions aux philosophes et au vulgaire. Les sens ne méprisent personne, et de là vient qu'on est disposé à les mépriser; mais nous leur devons la part la plus considérable et la plus utile de nos connaissances. La sage nature a éclairé tous les hommes du flambeau des sens, parce que leurs informations sont la plus précieuse de ses leçons : elle-même a imprimé le sceau de la certitude aux notions qu'ils nous donnent, et tous les sophismes de la philosophie n'ont pu ébranler la confiance qu'ils nous inspirent 1.

Les sens nous instruisent fidèlement

de toutes les choses qu'ils ont été chargés de nous faire connaître; ils nous ont été donnés pour nous avertir de tout ce qui est nécessaire ou utile à l'entretien, à la conservation de la vie, à nos besoins et à nos usages; mais ils ne

Reid, Essai, II, ch. xxII, t. IV, P. 49.

sont pas destinés à contenter notre cu- | secondaires, telles que les couleurs, les riosité.

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tons, les odeurs, les saveurs, le chaud.

A ce point s'arrête leur compétence, parce que, là aussi, s'arrêtent nos besoins et commencent les recherches purement curieuses. Ainsi, ils ne nous disent pas en quoi consiste cette qualité qui produit la sensation, que nous appelons chaleur, odeur, couleur, pesan

teur.

Bien moins encore nous font-ils connaître l'essence des corps en particulier, et celle de la matière en général.

A. D.

Cours de la Sorbonne.

COURS D'HISTOIRE ECCLÉSIASTIQUE, DE M. L'ABBÉ JAGER,

RECUEILLI PAR M. L'ABBÉ MARCEL.

TREIZIÈME LEÇON 4.

Epuration continuelle des monastères primitifs. Scandales donnés par les moines chassés ou déserteurs. Danger du remède apporté au mal. Enfants-moines. Dispositions des Capitulaires de Charlemagne relatives aux moines déserteurs. - Abus introduits par les richesses des monastères. Abbés commanditaires. - Abbés laïques. - Priviléges temporels des monastères. Exemptions de la juridiction de l'ordinaire.

Vous vous rappelez, Messieurs, quelle était la position respective des moines et des communautés dans les premiers temps de l'institution. Les particuliers étaient consciencieusement retenus par des promesses ou par des vœux; mais alors la loi ne reconnaissait pas ces engagements, et aucun moyen de contrainte n'était mis aux mains des supérieurs pour les faire observer. Si un moine y devenait infidèle, il pouvait se retirer; s'il se montrait incorrigible, la communauté l'excluait. Telle était également la règle de saint Basile et celle de saint Benoît. Ces épurations étaient évidemment le moyen le plus simple et

Voir la XIIe leçon au numéro précédent ci-dessus, p. 100.

peut-être le seul efficace pour maintenir les congrégations religieuses dans la pureté de leur origine. Mais les moines déserteurs ou chassés, et ils étaient nombreux, se répandaient dans le monde, errant par les villes et les campagnes sans changer de costume, captant la confiance des simples et exploitant le respect qu'inspirait l'habit monastique; plusieurs même causaient du scandale par leur mauvaise conduite; d'autres, au mépris des promesses ou des vœux qui les liaient, contractaient des mariages; d'autres, enfin, entraient dans la milice ou dans l'administration

civile. Sur les plaintes réitérées des évêques, les souverains défendirent également aux clercs et aux moines de contracter mariage et leur fermèrent, en outre, toute carrière civile et militaire. Telle est la loi de Justinien '. Les

communautés religieuses, surtout en Orient, restèrent longtemps sous ce ré gime.

Exclus des emplois publics, les moines infidèles à leurs engagements n'en

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continuèrent pas moins leurs courses vagabondes, ou plutôt s'y livrèrent en plus grand nombre. C'était la consé quence naturelle des exclusions qu'on prononçait contre eux. Le quatrième et le sixième concile de Tolède, sortes d'assemblées mixtes, tenues en 633 et 638, ordonnèrent d'interner dans les monastères dont ils seraient sortis les religieux ou religieuses qui se trouveraient dans ce cas 1. C'était défendre | les monastères à leur esprit primitif, il

moines déserteurs et sur les enfants augmenta, mais ne purifia pas, on le conçoit, la population monastique. Durant le 7o et le 8o siècle, la décadence de la discipline marcha d'un bon pas, et dès le 9o siècle une réforme générale était déjà devenue nécessaire. Charlemagne l'a entreprise dans ses Capitu❘laires, d'après les canons et l'esprit de l'Église; mais, en cherchant à ramener

la société extérieure aux dépens de la régularité monastique; dès lors elle

a laissé subsister ces deux causes de corruption. Les enfants restèrent admis

fut profondément altérée. Sans doute, | sibles et furent assujétis à la même rè

gle; les moines déserteurs et vagabonds, dont le nombre s'était prodigieusement augmenté, furent frappés par des lois fort sévères. Il n'est pas à supposer que ce grand esprit n'a pas vu ce qu'il y avait d'inique ou d'im

on soumettait à de longues pénitences, ainsi que l'ordonnent plusieurs conciles, ces sujets rebelles; on pouvait en corriger quelques-uns, mais pour un converti, combien y avait-il d'hypocrites et de réfractaires? C'était inoculer la corruption aux monastères, et tôt | prudent dans ces deux mesures; mais

ou tard ce germe de corruption devait se développer.

Une autre cause de décadence vint à la même époque s'adjoindre à la première. On se mit à recevoir dans les monastères, soit des enfants trouvés, soit des enfants offerts par leurs parents avec quelques dons volontaires pour l'indemnité de leur entretien. On supposait charitablement que ces enfants étaient doués naturellement de la plus parfaite vocation; en conséquence on les vouait aux austérités du cloître sans les consulter; on les tonsurait, et la porte extérieure ne s'ouvrait plus pour eux. C'était d'ailleurs pour les princes | un moyen aussi expéditif et aussi sûr, et apparemment moins cruel, de se débarrasser de leurs futurs rivaux. Au lieu de massacrer ou d'empoisonner un

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le génie le plus haut et le pouvoir le plus fort sont obligés d'obéir en quelque chose aux influences et aux nécessités de leur temps. Nous ne pouvons juger actuellement des obstacles; nous devons présumer qu'ils étaient infranchissables. Quoi qu'il en soit, dans plusieurs conciles ou plutôt assemblées mixtes tenues sous Charlemagne et sous ses successeurs, il fut enjoint aux évêques de rechercher les moines déserteurs, de les faire arrêter et reconduire dans leur monastère. Il fut sévèrement défendu de sortir du monastère sans la permission de l'abbé, sous peine de punitions sévères, même de punitions corporelles. Ces sortes de défenses se trouvent souvent répétées dans les Capitulaires, ce qui indique que l'abus se corrigeait difficilement.

enfant, on en faisait une pieuse offrande | Ainsi Gothescal fut fouetté en plein con

à Dieu. L'Occident n'a pas eu seul le mérité de cette admirable invention; la même chose se pratiquait dans l'Orients. Or, vous comprenez que tous ces pauvres innocents encapuchonnés dès leur berceau ne donnaient pas tous des Pauls et des Antoines.

Ce double coup de filet jeté sur les

Thomassin, part. II, lib. 1, cap. xII (t. II,

cile pour être sorti du monastère sans la permission de son supérieur. A ce sujet, on a accusé Hincmar de Reims de cruauté. Il fallait accuser la loi portée par l'autorité civile dans l'assemblée d'Aix-la-Chapelle, en 817. Le clergé, qui vivait selon les institutions de saint Grodegand, c'est-à-dire qui avait, été régularisé, était soumis à la même règle et sujet à la même répression. Cette loi fut ensuite introduite en | manière que vous ne manquez de rien, Orient par l'empereur Léon, surnommé et souvent les hommes du siècle, qui ne le Philosophe, celui qui a chassé Pho- passent pas pour être pauvres, ne sont tius'; seulement il n'y est point ques- | pas si bien traités que vous. Il est vrai

p. 31). - Labb., t. V, p. 1744 et 1718. ? Ibidem.

3 Thomassin, t. II, p. 70.

Capit., t. I, p. 584.

2 Thomassin, p. 11, l. 1, c. xIII (t. I, p. 33).

tion de punitions corporelles.

Les mêmes causes d'irrégularité et de relâchement continuent à subsister, les mêmes effets furent produits, et la réforme était devenue indispensable en France, surtout après les invasions des Normands. Plusieurs réformateurs se présentèrent; l'autorité civile leur prêta main-forte, car l'État était intéressé aussi bien que l'Église au maintien du bon ordre dans des corporations aussi vastes, aussi nombreuses et aussi influentes que l'étaient alors les ordres monastiques; les Capitulaires furent encore remis en vigueur; la réforme ne fut pas radicale et complète, elle n'eut pas de grands résultats.

néanmoins qu'avec de grandes richesses les moines n'avaient pas ordinairement ce que nous appelons le confortable, mais ils n'échappaient pas pour cela à tous les inconvénients des richesses. Ces riches monastères excitaient l'envie et la convoitise des puissants, qui faisaient effort pour les dépouiller. De là des attaques, des procès, des usurpations, et par conséquent des inquiétudes, des troubles, des discussions auxquelles tout le monde prenait part, et qui n'apportaient pas peu de distractions dans une enceinte qui eût dû rester livrée au silence, au travail, à la prière et à la méditation.

Ce n'est pas tout; si le simple moine n'avait pas la disposition des biens du monastère, il n'en était pas de même du supérieur, et celui-ci trouva bientôt dans sa position, tant ecclésiastique que politique, de bonnes et excellentes raisons pour ne pas vivre trop pauvrement. A partir du commencement du 9° siècle, souvent, comme nous l'a

Une autre cause de décadence des institutions monastiques, ce furent les richesses. Ne les demandons jamais, Messieurs, ni pour le clergé, ni pour les congrégations religieuses: c'est le poison le plus dissolvant de l'esprit ecclésiastique et de la régularité monastique; il n'est guère donné à l'homme de résister aux tentations qu'apporte l'o-vons vu, il était prêtre, quelquefois

même il était évêque; s'il n'était pas évêque, il en portait souvent les insi

pulence, de rester simple, humble, austère, dévoué, quand il a en main l'instrument du pouvoir et la clef de toutes | gnes et en remplissait certaines fonc

les jouissances. Charlemagne n'a pas travaillé non plus à tarir cette source de corruption. Par le travail d'abord, ensuite par les dotations des rois, des seigneurs et des particuliers, les monastères étaient devenus extrêmement riches. Quand, plus tard, on reprocha ces richesses aux moines, car alors on n'y songeait pas, et sans doute il n'y avait que les forts penseurs de l'époque qui y voyaient clair, mais qui n'osaient parler; quand donc, aux siècles suivants, on reprocha aux moines de s'être ainsi éloignés de l'esprit de leur institut, ils ne manquaient pas de répondre que les vastes possessions de leur ordre ne préjudiciaient en rien à l'observation par chaque membre du vœu de pauvreté. Oui, c'est fort bien; mais, répliquait-on, vous êtes pauvres de telle

Thomassin, t. 11, p. 34.

tions; il n'était pas rare de trouver des abbés qui avaient le privilége de porter la crosse et la mitre, et, du consentement de l'évêque, de conférer les ordres mineurs'. Or, vous comprenez qu'un abbé prêtre, par respect pour son sacerdoce; qu'un abbé évêque, par respect pour son épiscopat; ou qu'un abbé, qui figurait avec la mitre en tête et le bâton pastoral à la main, par respect pour ces nobles insignes, se croyait obligé en conscience de se distinguer en tout du simple moine, d'avoir une bonne table, un logement magnifique, un somptueux ameublement et un brillant équipage; car véritablement c'eût été un scandale de le voir aller à pied ou dans une méchante voiture.

Aussi bien, ils étaient devenus seigneurs comme les évêques et par la

Thomassin, p. 1, 1. 111, c. XVII (t. I, p. 679).

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