Œuvres de Molière, Volume 2Lefèvre, 1838 |
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Expressions et termes fréquents
ADRASTE AGLAURE aime ALCMÈNE Allons amant amour AMPHITRYON ANAXARQUE ANGÉLIQUE ARGAN ARISTE ARISTIONE ARMANDE avez beau BÉLINE BÉLISE belle BÉRALDE chanter charmes chose CHRYSALE CIDIPPE ciel CLAUDINE CLÉANTE CLÉANTHIS CLÉONTE CLITANDRE CLITIDAS cœur comédie COMTESSE connoître COVIELLE dansants DIAFOIRUS Dieu dire DON PÈDRE DORANTE DORIMÈNE DORINE doux ÉLISE ELMIRE ENTRÉE DE BALLET ÉRASTE ÉRIPHILE Est-ce êtes étoit femme fille FROSINE GEORGE DANDIN GÉRONTE grace HALI HARPAGON HENRIETTE homme IPHICRATE ISIDORE j'ai j'en JULIE JUPITER l'amour laquais LÉANDRE LUBIN LUCILE m'en MADAME DE SOTENVILLE MADAME JOURDAIN MAITRE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE MAÎTRE JACQUES MARIANE MÉDECIN MERCURE Molière monde MONSIEUR DE POURCEAUGNAC MONSIEUR DE SOTENVILLE MUPHTI NÉRINE NICOLE OCTAVE ORGON ORONTE parler père personne PHILAMINTE POLICHINELLE PSYCHÉ Purgon Qu'est-ce raison rien sais sauroit SBRIGANI SCAPIN SCÈNE PREMIÈRE SCÈNE VII seroit sœur sorte SOSIE SOSTRATE SYLVESTRE TARTUFFE Tibaudier TOINETTE TRISSOTIN VALÈRE veut veux voilà vois voudrois voulez-vous yeux ZERBINETTE
Fréquemment cités
Page 570 - On ne sait comme va mon pot, dont j'ai besoin. Mes gens à la science aspirent pour vous plaire, Et tous ne font rien moins que ce qu'ils ont à faire ; Raisonner est l'emploi de toute ma maison, Et le raisonnement en bannit la raison.
Page 368 - Jourdain. Par ma foi, il ya plus de quarante ans que je dis de la prose, sans que j'en susse ' rien ; et je vous suis le plus obligé du monde de m'avoir appris cela.
Page 212 - Hélas ! mon pauvre argent ! mon pauvre argent ! mon cher ami ! on m'a privé de toi ; et, puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. Sans toi, il m'est impossible de vivre. C'en est fait : je n'en puis plus ; je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré.
Page 32 - L'on est chez vous contrainte de se taire, Car madame, à jaser, tient le dé tout le jour. Mais enfin je prétends discourir à mon tour : Je vous dis que mon fils n'a rien fait de plus sage Qu'en recueillant chez soi ce dévot personnage ; Que le ciel au besoin l'a céans envoyé Pour redresser à tous votre esprit fourvoyé ; Que , pour votre salut , vous le devez entendre , Et qu'il ne reprend rien qui ne soit à reprendre. Ces visites , ces bals , ces conversations , Sont du malin esprit toutes...
Page 392 - JOURDAIN. C'est une chose, moi, où je ne consentirai point. Les alliances avec plus grand que soi sont sujettes toujours à de fâcheux inconvénients. Je ne veux point qu'un gendre puisse à ma fille reprocher ses parents ', et qu'elle ait des enfants qui aient honte de m'appeler leur grand'maman.
Page 647 - Mais, sur toute chose, ce qui me plaît en lui, et en quoi il suit mon exemple, c'est qu'il s'attache aveuglément aux opinions de nos anciens , et que jamais il n'a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle touchant la circulation du sang, et autres opinions de même farine.
Page 368 - D'amour mourir me font, belle marquise, vos beaux yeux. Ou bien: Vos yeux beaux d'amour me font, belle marquise, mourir. Ou bien: Mourir vos beaux yeux, belle marquise, d'amour me font. Ou bien: Me font vos yeux beaux mourir, belle marquise, d'amour. M. Jourdain. Mais, de toutes ces façons-là, laquelle est la meilleure? Le Maître de Philosophie. Celle que vous avez dite: Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour.
Page 192 - Que diable ! toujours de l'argent ! Il semble qu'ils n'aient autre chose à dire : de l'argent, de l'argent, de l'argent ! Ah ! ils n'ont que ce mot à la bouche, de l'argent ! Toujours parler d'argent ! Voilà leur épée de chevet * ; de l 'argent.
Page 39 - Qui , brûlants et priants , demandent chaque jour , Et prêchent la retraite au milieu de la cour ; Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et, pour perdre quelqu'un , couvrent insolemment De l'intérêt du ciel leur fier ressentiment...
Page 553 - Laissez aux gens grossiers, aux personnes vulgaires, Les bas amusements de ces sortes d'affaires. A de plus hauts objets élevez vos désirs, Songez à prendre un goût des plus nobles plaisirs , Et, traitant de mépris les sens et la matière, A l'esprit , comme nous , donnez -vous tout entière. Vous avez notre...