Les confessions de J.J. Rousseau, Volume 2Poinçot, 1798 |
À l'intérieur du livre
Page 5
... maison , trouva la fiole vide , et devina le reste . En volant à son secours , elle poussa des cris qui m'attirerent . Elle m'avoua tout , im- plora mon assistance A 3 LIVRE V. 5 dévorait en dedans, et qui ne lui a fait ...
... maison , trouva la fiole vide , et devina le reste . En volant à son secours , elle poussa des cris qui m'attirerent . Elle m'avoua tout , im- plora mon assistance A 3 LIVRE V. 5 dévorait en dedans, et qui ne lui a fait ...
Page 8
... reste la dernière des catins . Ici commence , depuis mon arrivée à Chambéri jusqu'à mon départ pour Pa- ris , en 1741 , un intervalle de huit ou neuf ans , durant lequel j'aurai peu d'é- vénemens à dire , parce que ma vie a été aussi ...
... reste la dernière des catins . Ici commence , depuis mon arrivée à Chambéri jusqu'à mon départ pour Pa- ris , en 1741 , un intervalle de huit ou neuf ans , durant lequel j'aurai peu d'é- vénemens à dire , parce que ma vie a été aussi ...
Page 14
... reste j'avais beaucoup de choses à quoi l'employer . Il me vint pourtant encore un amusement de plus qui fit bien va- loir tous les autres . Nous occupions un cachot si étouffé , qu'on avait besoin quelquefois d'aller prendre l'air sur ...
... reste j'avais beaucoup de choses à quoi l'employer . Il me vint pourtant encore un amusement de plus qui fit bien va- loir tous les autres . Nous occupions un cachot si étouffé , qu'on avait besoin quelquefois d'aller prendre l'air sur ...
Page 30
... reste d'un certain goût de chant , favorisé d'ailleurs par mon âge et par ma fi- gure , j'ens bientôt plus d'écolières qu'il ne m'en fallait pour remplacer ma paie de secrétaire . Il est certain que , pour l'agrément de la vie , on ne ...
... reste d'un certain goût de chant , favorisé d'ailleurs par mon âge et par ma fi- gure , j'ens bientôt plus d'écolières qu'il ne m'en fallait pour remplacer ma paie de secrétaire . Il est certain que , pour l'agrément de la vie , on ne ...
Page 35
... reste elle était paresseuse , n'aimait pas à prendre la peine de montrer son esprit , et c'était une faveur qu'elle n'accordait pas à tout le monde . Ce ne fut qu'après un mois ou deux de leçons et de négligence , qu'elle s'avisa de cet ...
... reste elle était paresseuse , n'aimait pas à prendre la peine de montrer son esprit , et c'était une faveur qu'elle n'accordait pas à tout le monde . Ce ne fut qu'après un mois ou deux de leçons et de négligence , qu'elle s'avisa de cet ...
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Les confessions de J.J. Rousseau: suivies des Rêveries du ..., Volume 2 Jean-Jacques Rousseau Affichage du livre entier - 1782 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 119 - Moments précieux et si regrettés! ah! recommencez pour moi votre aimable cours, coulez plus lentement dans mon souvenir, s'il est possible, que vous ne fîtes réellement dans votre fugitive succession.
Page 121 - En marchant elle vit quelque chose de bleu dans la haie, et me dit : Voilà de la pervenche encore en fleur.
Page 121 - Mon imagination, qui dans ma jeunesse alloit toujours en avant, et maintenant rétrograde, compense par ces doux souvenirs l'espoir que j'ai pour jamais perdu. Je ne vois plus rien dans l'avenir qui me tente; les seuls retours du passé peuvent me flatter, et ces retours si vifs et si vrais dans l'époque dont je parle me font souvent vivre heureux malgré mes malheurs.
Page 117 - Au-devant était un jardin en terrasse, une vigne au-dessus, un verger au-dessous, vis-à-vis un petit bois de châtaigniers, une fontaine à portée; plus haut dans la montagne, des prés pour l'entretien du bétail; enfin tout ce qu'il fallait pour le petit ménage champêtre que nous y voulions établir.
Page 120 - ... levais avec le soleil, et j'étais heureux; je me promenais, et j'étais heureux; je voyais maman, et j'étais heureux; je la quittais, et j'étais heureux; je parcourais les bois, les coteaux, j'errais dans les vallons, je lisais, j'étais oisif; je travaillais au jardin, je cueillais les fruits, j'aidais au ménage, et le bonheur me suivait partout: il n'était dans aucune chose assignable, il était tout en moi-même, il ne pouvait me quitter un seul instant.
Page 235 - ... m'ont fait faire : et voilà de quoi principalement il s'agit. L'objet propre de mes Confessions est de faire connaître exactement mon intérieur dans toutes les situations de ma vie. C'est l'histoire de mon âme que j'ai promise : et pour l'écrire fidèlement je n'ai pas besoin d'autres mémoires; il me suffit, comme j'ai fait jusqu'ici, de rentrer au dedans de moi.
Page 148 - ... mêler les miennes ni celles d'un autre, et sans jamais disputer avec lui. Je me dis : « Commençons par me faire un magasin d'idées, vraies ou fausses, mais nettes, en attendant que ma tête en soit assez fournie pour pouvoir les comparer et choisir.
Page 144 - Je me levais tous les matins avant le soleil. Je montais par un verger voisin dans un très joli chemin qui était au-dessus de la vigne et suivait la côte jusqu'à Chambéry. Là tout en me promenant je faisais ma prière, qui ne consistait pas en un vain balbutiement de lèvres, mais dans une sincère élévation de cœur à l'auteur de cette aimable nature dont les beautés étaient sous mes yeux.
Page 32 - La noblesse de la province qui s'y rassemble n'a que ce qu'il faut de bien pour vivre, elle n'en a pas assez pour parvenir, et ne pouvant se livrer à l'ambition, elle suit par nécessité le conseil de Cinéas '". Elle dévoue sa jeunesse à l'état militaire, puis revient vieillir paisiblement chez soi.
Page 235 - Leur souvenir m'est trop cher pour s'effacer jamais de mon cœur. Je puis faire des omissions dans les faits, des transpositions, des erreurs de dates; mais je ne puis me tromper sur ce que j'ai senti, ni sur ce que mes sentimens m'ont fait faire; et voilà de quoi principalement il s'agit.