Oeuvres complètes, Volume 11Armand-Aubrée, 1832 |
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... m'en formèrent une d'une autre trempe , et me donnèrent de la vie humaine des notions bizarres et romanesques , dont l'expérience et la réflexion n'ont jamais bien pu me guérir . ( 1719-1723 . ) Les romans finirent avec l'été de 1719. L ...
... m'en formèrent une d'une autre trempe , et me donnèrent de la vie humaine des notions bizarres et romanesques , dont l'expérience et la réflexion n'ont jamais bien pu me guérir . ( 1719-1723 . ) Les romans finirent avec l'été de 1719. L ...
Page 22
... m'en revient même , aujourd'hui que je l'ai perdue , qui , totale- ment oubliées depuis mon enfance , se retracent , à mesure que je vieillis , avec un charme que je ne puis exprimer . Diroit - on que moi , vieux radoteur , rongé de ...
... m'en revient même , aujourd'hui que je l'ai perdue , qui , totale- ment oubliées depuis mon enfance , se retracent , à mesure que je vieillis , avec un charme que je ne puis exprimer . Diroit - on que moi , vieux radoteur , rongé de ...
Page 26
... m'en affligeois , et ne m'en mutinois point . J'étois plus fâché de déplaire que d'être puni , et le signe du mécontentement m'étoit plus cruel que la peine af- flictive . Il est embarrassant de m'expliquer mieux , mais cepen- dant il ...
... m'en affligeois , et ne m'en mutinois point . J'étois plus fâché de déplaire que d'être puni , et le signe du mécontentement m'étoit plus cruel que la peine af- flictive . Il est embarrassant de m'expliquer mieux , mais cepen- dant il ...
Page 29
... m'en conservoient l'idée . Être aux genoux d'une maîtresse impérieuse , obéir à ses ordres , avoir des par- dons à lui demander , étoient pour moi de très douces jouis- sances ; et plus ma vive imagination m'enflammoit le sang , plus j ...
... m'en conservoient l'idée . Être aux genoux d'une maîtresse impérieuse , obéir à ses ordres , avoir des par- dons à lui demander , étoient pour moi de très douces jouis- sances ; et plus ma vive imagination m'enflammoit le sang , plus j ...
Page 41
... m'en permettre aucune avec elle ; elle me traitoit exactement en en- fant ce qui me fait croire , ou qu'elle avoit déja cessé de l'être , ou qu'au contraire elle l'étoit encore assez elle - même pour ne voir qu'un jeu dans le péril ...
... m'en permettre aucune avec elle ; elle me traitoit exactement en en- fant ce qui me fait croire , ou qu'elle avoit déja cessé de l'être , ou qu'au contraire elle l'étoit encore assez elle - même pour ne voir qu'un jeu dans le péril ...
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Expressions et termes fréquents
à-peu-près agréable aimable aimoit Annecy assez auroit avoient avois avoit beau besoin bientôt Bossey c'étoit Chambéry chambre charme chose Claude Anet cœur comte CONFESSIONS connoissance connoître croyois d'elle déja desirs devoit dîner dire disoit donnoit enfin état étoient étois étoit eût faisoit falloit Favria femme fille Francueil fût Gaime Genève gens goût grace heureux homme idée j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus jeune jour l'abbé l'autre l'esprit laisser laissoit Lambercier livres m'avoit m'en m'eût Mably madame d'Épinay madame de Larnage madame de Warens madame Dupin mademoiselle maison maître maman ment mieux moi-même monde monsieur Montaigu musique n'en n'y avoit parceque parler parloit paroissoit passer passion peine penser petite plaisir pouvoit première prenois presque prit qu'un quelquefois rendoit reste rien Rousseau Saint-Andiol sais sembloit sentiment sentois serois seul sorte souvent talents tête tout-à-fait trouvai trouvois Venise venoit voilà vois vouloit voulut voyage voyois yeux
Fréquemment cités
Page 15 - Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple, et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme, ce sera moi.
Page 180 - Je dirais volontiers à ceux qui ont du goût et qui sont sensibles : « Allez à Vevay, visitez le pays, examinez les sites, promenez-vous sur le lac, et dites si la nature n'a pas fait ce beau pays pour une Julie, pour une Claire, et pour un Saint-Preux, mais ne les y cherchez pas.
Page 15 - Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement : « Voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus. J'ai dit le bien et le mal avec la même franchise.
Page 192 - Après plusieurs heures de course inutile, las et. mourant de soif et de faim, j'entrai chez un paysan dont la maison n'avait pas belle apparence, mais c'était la seule que je visse aux environs.
Page 138 - Ce qu'il ya de plus fatal est qu'au lieu de savoir me taire quand je n'ai rien à dire , c'est alors que , pour payer plus tôt ma dette , j'ai la fureur de vouloir parler.
Page 19 - Je l'éprouvai plus qu'un autre. J'ignore ce que je fis jusqu'à cinq ou six ans. Je ne sais comment j'appris à lire; je ne me souviens que de mes premières lectures et de leur effet sur moi : c'est le temps d'où je date sans interruption la conscience de moi-même.
Page 126 - Je connais un autre sentiment, moins impétueux peut-être, mais plus délicieux mille fois, qui quelquefois est joint à l'amour, et qui souvent en est séparé. Ce sentiment n'est pas non plus l'amitié seule; il est plus voluptueux, plus tendre : je n'imagine pas qu'il puisse agir pour quelqu'un du même sexe ; du moins je fus ami si jamais homme le fut, et je ne l'éprouvai jamais près d'aucun de mes amis. Ceci n'est pas clair, mais il le deviendra dans la suite; les sentiments ne se décrivent...
Page 20 - De ces intéressantes lectures, des entretiens qu'elles occasionoient entre mon père et moi , se forma cet esprit libre et républicain , ce caractère indomptable et fier, impatient de joug et de servitude, qui m'a tourmenté tout le temps de ma vie dans les situations les moins propres à lui donner l'essor.
Page 22 - ... j'étais toujours avec ma tante, à la voir broder, à l'entendre chanter, assis ou debout à côté d'elle; et j'étais content. Son enjouement, sa douceur, sa figure agréable, m'ont laissé de si fortes impressions, que je vois encore son air, son regard, son attitude...
Page 34 - Je sais bien que le lecteur n'a pas grand besoin de savoir tout cela, mais j'ai besoin, moi, de le lui dire. Que n'osé-je lui raconter de même toutes les petites anecdotes de cet heureux âge, qui me font encore tressaillir d'aise quand je me les rappelle!