...penser: c'est le sort commun de l'humanité. Je l'éprouvai plus qu'un autre. J'ignore ce que je fis jusqu'à cinq ou six ans. Je ne sais comment j'appris...je ne me souviens que de mes premières lectures et dp leur effet sur moi: c'est le temps d'où je date sans interrup1^ tion la conscience de moi-même....

...penser : c'est le sort commun de l'humanité. Je l'éprouvai plus qu'un autre. J'ignore ce que je fis jusqu'à cinq ou six ans; je ne sais comment j'appris...premières lectures et de leur effet sur moi : c'est le tems d'où je date sans interruption la conscience de moi-même. Ma mère avoit laissé des romans....

...commun de l'humanité. Je l'éprouvai plus qu'un autre. J'ignore ce que je fis jusqu'à l'âge de 5 ou 6 ans. Je ne sais comment j'appris à lire; je ne me...interruption la conscience de moi-même. Ma mère avait laissé des romans; nous nous mîmes à les lire après souper, mon père et moi. Il n'était...

...plus lyrique et élégiaque, qui peut culminer par endroits dans une apologie de l'imaginaire : «... je ne me souviens que de mes premières lectures et...conscience de moi-même. Ma mère avoit laissé des Romans. (...) Je n'avois aucune idée des choses que tous les sentiments m'étoient déjà connus. Je n'avois...

...part, comment l'apparition de la conscience de soi est liée ici à un processus d'identification : « Je ne sais comment j'appris à lire ; je ne me souviens...date sans interruption la conscience de moi-même (...). Je me croyais Grec ou Romain ; je devenais le personnage dont je lisais la vie » 13, processus...